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"Mais faut pas de vraies informations pour vendre un journal. La vérité, ça n’a jamais intéressé personne. [...] faut savoir la rendre excitante, la vérité."
"Les drôles de hobbies de 8 milliardaires et grands patrons"

http://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/les-d...04665.html

"Le trublion du business français ne pouvait qu'avoir une passion un peu subversive. Et c'est le cas. Le truc de Xavier Niel, c'est d'enfiler un bleu pour aller se faufiler dans les excavations du sous-sol parisien. "Les virées dans les entrailles de Paris, interdites par la loi, restent imprégnées de cette culture transgressive, gentiment anarchisante", écrit Le Monde dans un portrait du fondateur de Free. "C'est une activité un peu sportive, un peu risquée, explique Niel, que je pratique avec des gens normaux, que je fréquente depuis toujours, et qui me permet de visiter les dessous d'une ville que j'adore, de voir comment elle fonctionne." S'il a moins le temps aujourd'hui de se lancer dans une virée, le PDG d'Iliad aurait, tel Bruce Wayne selon la rumeur, un escalier dans sa demeure qui le conduirait dans les catacombes de la capitale."

[Image: mini_244547dbiles.png]

Avec une belle faute en prime...
(Mar. 12 Juil. 2016, 13:40)sha2 a écrit : [ -> ]il me fait peur cet article
comme un mur voir 2 qui disparaissent sans laisser de remblai

Pourquoi il te fait peur ?...
la merde qu y est raconté et par le nombre de personnes que ca va ramener.
(Mar. 12 Juil. 2016, 23:12)PeteParada a écrit : [ -> ]"Les drôles de hobbies de 8 milliardaires et grands patrons"

http://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/les-d...04665.html

"Le trublion du business français ne pouvait qu'avoir une passion un peu subversive. Et c'est le cas. Le truc de Xavier Niel, c'est d'enfiler un bleu pour aller se faufiler dans les excavations du sous-sol parisien.

Conclusion d'un pote geek hier soir: "hein, j'ai appris que Xavier Niel visitait les égouts" Big Grin
«Les catacombes renferment leur part de mystère»
Interview de Gilles Thomas

http://www.lefigaro.fr/culture/2016/07/2...ystere.php
un autre article de ce matin également, avec moins de moustache et plus d'ambiance alarmiste

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/...-paris.php
(Mar. 26 Juil. 2016, 08:47)KarlHungus a écrit : [ -> ]un autre article de ce matin également, avec moins de moustache et plus d'ambiance alarmiste

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/...-paris.php

Figaro a écrit :Ces carrières se situent au-dessus de plusieurs dizaines de pavillons [...]

C'est vrai qu'avoir une carrière au dessus de son toit c'est flippant !

Figaro a écrit :Il y a moins d'un mois, une maison inhabitée a été partiellement détruite par un fontis au sud de Paris.

Quelqu'un·e sait où c'était ce fameux fontis ?
Figaro a écrit :Pourtant, du côté de la mairie de Meudon, l'inquiétude est relative. Après avoir signé un arrêté de péril imminent le 4 avril 2013, Hervé Marseille, le sénateur-maire (UDI), devrait passer l'arrêté de péril imminent à non imminent. Une décision prise après consultation du rapport d'un expert désigné par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise. Celui-ci juge la situation moins alarmiste que l'IGC mais préconise toutefois d'intervenir pour sécuriser certains périmètres. «L'étude nous oriente vers l'idée de combler certaines parties», révèle le maire de Meudon.

A mon humble avis il parle de celles d'Ar. ici. L'arrêté de péril imminent c'était un coup fumeux pour expulser le squat, la date correspond avec notre procédure. On avait pourtant réglé un partie des problèmes d'infiltration qui ont du reprendre après la démolition sauvage du lieu en surface. Mais si je ne m'abuse ces carrières sont classées non ?
(Mer. 27 Juil. 2016, 12:01)Gastrik a écrit : [ -> ]
Figaro a écrit :Pourtant, du côté de la mairie de Meudon, l'inquiétude est relative. Après avoir signé un arrêté de péril imminent le 4 avril 2013, Hervé Marseille, le sénateur-maire (UDI), devrait passer l'arrêté de péril imminent à non imminent. Une décision prise après consultation du rapport d'un expert désigné par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise. Celui-ci juge la situation moins alarmiste que l'IGC mais préconise toutefois d'intervenir pour sécuriser certains périmètres. «L'étude nous oriente vers l'idée de combler certaines parties», révèle le maire de Meudon.

A mon humble avis il parle de celles d'Ar. ici. L'arrêté de péril imminent c'était un coup fumeux pour expulser le squat, la date correspond avec notre procédure. On avait pourtant réglé un partie des problèmes d'infiltration qui ont du reprendre après la démolition sauvage du lieu en surface. Mais si je ne m'abuse ces carrières sont classées non ?
Helas non elles ne sont pas classées.

(Mer. 27 Juil. 2016, 12:01)Gastrik a écrit : [ -> ]
Figaro a écrit :Pourtant, du côté de la mairie de Meudon, l'inquiétude est relative. Après avoir signé un arrêté de péril imminent le 4 avril 2013, Hervé Marseille, le sénateur-maire (UDI), devrait passer l'arrêté de péril imminent à non imminent. Une décision prise après consultation du rapport d'un expert désigné par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise. Celui-ci juge la situation moins alarmiste que l'IGC mais préconise toutefois d'intervenir pour sécuriser certains périmètres. «L'étude nous oriente vers l'idée de combler certaines parties», révèle le maire de Meudon.

A mon humble avis il parle de celles d'Ar. ici. L'arrêté de péril imminent c'était un coup fumeux pour expulser le squat, la date correspond avec notre procédure. On avait pourtant réglé un partie des problèmes d'infiltration qui ont du reprendre après la démolition sauvage du lieu en surface. Mais si je ne m'abuse ces carrières sont classées non ?
Helas non elles ne sont pas classées.
Enfumage ou pas, de mémoire il y a là dessous un paquet de capteurs pour surveiller les mouvements de terrain.
(Mer. 27 Juil. 2016, 15:36)Bissa a écrit : [ -> ]Enfumage ou pas, de mémoire il y a là dessous un paquet de capteurs pour surveiller les mouvements de terrain.

Oui ils ont été mis en 2013 justement, pour la plupart en tout cas.

(Mer. 27 Juil. 2016, 13:47)saintloup a écrit : [ -> ]Helas non elles ne sont pas classées.

Après vérif en effet elles ne le sont pas, mais des asso militent pour, sans succès, malgré que l'une d'elle a quand même réussi à les ouvrir pour les journées du patrimoine je sais plus quelle année;
on les a fait visiter aussi en 89 dans le cadre de notre symposium,  validé manifestation du bicentenaire.
du terrain non batit en ville, dur a classer
En fait une partie seulement de ces carrières est classée.

Le Maire (celui qui est accessoirement vice-président du Sénat) a toujours fait le maximum (non-entretien, démolitions partielles, empêchement de publication d'activités, ...) pour en empêcher toute utilisation, la seule utilité du terrain selon lui est la construction.
Au fil des ans les bulletins municipaux ont été parsemés de nouveaux projets d'immeubles, tous plus alléchants les uns que les autres, les propriétaires tentent bien de résister, aidés par une association locale (CSSM).
La dernière tentative en date de la mairie est l'arrêté de péril imminent, avec lui plus personne n'a le droit d'y descendre, même pas l' IGC (bien joué) !

A contrario, un des propriétaires  M. Go... aurait aimé les valoriser davantage qu'en entrepôt de moulages de son entreprise.
Effectivement, il a organisé des visites lors de plusieurs journées du patrimoine, si ma mémoire est bonne la dernière remonte à 2008 ou 2009, le pauvre a eu tellement d'affluence que j'ai dû lui prêter mes casques !

Ah oui j'oubliais, j'habite à 300m depuis 30 ans Big Grin
http://www.lemonde.fr/architecture/artic...09550.html



Lyon s’étrangle autour des « arêtes de poisson »
LE MONDE | 24.08.2016 à 06h42 • Mis à jour le 24.08.2016 à 09h03 |Par Richard Schittly (Lyon, correspondant)

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[Image: 4987073_7_8d4a_ces-galeries-voutees-sout...1739b4.jpg]
Un débat passionné fait surface à Lyon, en dehors des circuits officiels et commerciaux, à propos des « arêtes de poisson », du nom d’un vaste réseau souterrain, datant de plusieurs siècles, creusé sous la colline de La Croix-Rousse, à une trentaine de mètres de profondeur. Depuis quelques mois, un documentaire et plusieurs conférences relancent ce mystère, après une étude archéologique en 2008, qui date le site de la période antique, et un livre en 2009, défendant la thèse d’une construction à l’époque médiévale par l’ordre des Templiers.
La conception des « arêtes de poisson » est unique au monde. Deux tunnels centraux sont superposés, parsemés de puits et de salles voûtées, à partirdesquels partent perpendiculairement trente-deux galeries de trente mètres de longueur, parfaitement identiques. La date de construction reste incertaine et la fonction inexpliquée. Dans une ville à forte culture ésotérique, les « arêtes de poisson » agissent comme une caisse de résonance, mêlant arguments scientifiques, théories historiques variées, fantasmes personnels, dans une joyeuse liberté de penser, sans oublier un enjeu archéologique majeur, peu exploré, voire menacé.
Une impression de cathédrale
La mémoire s’est réveillée en 1959, rue des Fantasques, dans le 1erarrondissement. Sollicités à cause des déformations anormales d’un trottoir, des agents techniques de la ville sondent le sous-sol et tombent sur un puits vertigineux. Ils découvrent progressivement plus de deux kilomètres de souterrains.
Les galeries voûtées, plongées dans un profond silence, donnent une impression de cathédrale. Les pierres calcaires, au teint jaunâtre, importées de carrièresprobablement situées en Saône-et-Loire, sont soigneusement jointées à la chaux vive. Les tunnels sont de dimensions régulières de bout en bout : 1,90 m de largeur, 2,20 m de hauteur.
Au début des années 1960, les galeries sont bétonnées à certains endroits, probablement nettoyées, vidées d’indices précieux et interdites d’accès. L’heure n’est pas à la curiosité archéologique. A Lyon, les collines sont instables ; les autorités gardent en mémoire la catastrophe de Fourvière, avec quarante morts dus à un glissement de terrain, en 1930. Mis à part quelques visites clandestines, le site des « arêtes » sombre dans l’oubli.
L’ancienne Lugdunum est truffée de réseaux de l’époque antique, de théâtres, thermes, aqueducs, citernes et autres égouts.
AUCUNE ARCHIVE NE PERMET D’ÉCLAIRER CETTE ÉNIGME MULTISÉCULAIRE
L’homogénéité des formes et des matériaux fait penser à un ouvrage construit d’une traite. Les premières hypothèses procèdent par exclusion. Pas de fonction hydraulique, en raison du sol enradier de hérisson. Une utilité militaire peu probable, à cause de l’accès difficile et de l’absence totale de niches pour l’éclairage.
Dans la mémoire lyonnaise, on convoque Catherine Médicis, qui avait fait érigerune éphémère citadelle dans le secteur au XVIe siècle. On se réfère à Rabelais décrivant la descente par paliers dans le temple de la bouteille. Mais aucune archive ne permet d’éclairer cette énigme multiséculaire.
En 2008, une partie des arêtes est amputée par le percement d’un second tunnel sous La Croix-Rousse. Dans le quartier des Canuts, historiquement rebelle, on s’offusque de voir sacrifier une part du patrimoine au trafic routier.
Sans « équivalent connu »
La ville lance un diagnostic d’archéologie préventive, avec une datation au carbone 14, selon laquelle la période de construction est comprise entre 400 av. J.-C. et le changement d’ère. « Ces galeries sont antiques, on ne sait pas exactement à quoi elles ont servi, il n’y a pas d’équivalent connu », dit Cyrille Ducourthial, 40 ans, archéologue à la ville de Lyon.
Dans Les Souterrains du temps, un documentaire sorti en juin, toujours à l’affiche, Georges Combe, 71 ans, réalisateur, avance l’idée d’une immense procession souterraine, qui devait aboutir au sanctuaire des Trois Gaules. Pèlerinage chamanique à vibrations telluriques, au cœur de la civilisation gallo-romaine ?« C’est la seule hypothèse où tout se tient, ce site devait rassembler les peuples, ce qui manque à l’Europe aujourd’hui ! », s’amuse Georges Combe.
GEORGES COMBE, RÉALISATEUR : « CE SITE DEVAIT RASSEMBLER LES PEUPLES, CE QUI MANQUE À L’EUROPE AUJOURD’HUI ! »
Dans L’Enigme des arêtes de poisson, histoired’un secret millénaire, un livre publié à compte d’auteur en 2009, Walid Nazim, 37 ans, étudiant, défend l’origine templière des « arêtes de poisson », comparables aux ouvrages de Saint-Jean-d’Acre. Selon lui, les constructeurs ont puemprunter des matériaux plus anciens, ce qui tromperait la datation. Ils auraient muré l’ouvrage pour cacher un trésor, d’où l’absence totale d’archives.
« Ce site fait partie du patrimoine, il faut lepréserver, on pourrait même le faire visiter en partie, mais Lyon est une ville de mystères, il y a toujours une chape », dit Jocelyn Gomez, 60 ans, président de l’Organisation pour la connaissance et la restauration d’Au-dessoubs-terre, à l’origine de plusieurs conférences, dont les prochaines auront lieu au Fort de Vaise, durant les Journées du patrimoine, les 17 et 18 septembre.
Mauvais présage
Un autre événement pourrait nourrir le débat. La ville de Lyon prévoit detransformer d’ici à 2019 l’église Saint-Bernard en « centre d’affaires et de détente ». Inachevée, fermée en raison de l’instabilité du terrain, désacralisée, cette église a été construite à l’aplomb des arêtes de poisson.
Un puits s’ouvre exactement sous sa nef. Il est question d’y aménager trente-deux espaces de bureaux. Trente-deux, le nombre des galeries mystérieuses. Les défenseurs des arêtes de poisson y voient un mauvais présage. Celui d’une logique économique qui oublierait en chemin l’imaginaire et la richesse d’un lieu trop longtemps ignoré.