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Des gangs de violeuses sèment la terreur au Zimbabwe
Les témoignages d’hommes violés se multiplient

samedi 9 octobre 2010 / par Alice Chimora / 1 réaction

In English
Au Zimbabwe, une augmentation sans précédent du taux de gangs féminins responsables de viols collectifs sur des hommes laisse le pays perplexe. Elle a contraint le patron de la police à  diligenter des enquêtes à  grande échelle.

De notre correspondante au Zimbabwe

Le commissaire de police Augustine Chihuri a déclaré, jeudi, que l’enquête en cours était toujours en train d’essayer d’établir le motif de l’augmentation du nombre de cas de gangs de femmes violeuses.

Choqués, les citoyens zimbabwéens assurent que cette étrange tendance semble être davantage motivée par la superstition. On présume que ces femmes rôdent avec des préservatifs qu’elles emportent après le rapport sexuel, pour utiliser le sperme à  des fins rituelles.

Avouer avoir été violé par une femme est, pour un homme, très embarrassant. Néanmoins, ces dernières semaines, un nombre croissant de victimes ont fait ce qui étaient auparavant pour elles inimaginable : aller à  la police pour signaler avoir été violé par une femme.

Au cours des deux derniers mois, le même modus operandi est utilisé par les femmes violeuses : les hommes, sans méfiance, se voient offrir un tour en voiture, avant se retrouver enchaînés à  des buissons. Isolés, un fusil sur la tempe, forcés à  faire l’amour.

Fin 2009, le début de l’affaire

De tels cas ont commencé à  faire surface en fin d’année dernière, quand un homme d’âge moyen a signalé à  la police dans les Midlands qu’il avait été violé, après avoir passé une semaine dans une hutte enfumée.

L’homme, marié et père de trois enfants, a déclaré avoir reçu, et ce quotidiennement, une dose de porridge accompagnée d’une poudre inconnue, afin de lui permettre d’avoir des rapports sexuels avec les deux femmes armées. Il a ensuite été jeté sur la route avec le peu d’énergie qui lui restait, suite à  cette épreuve d’une semaine.

Bien que la police ait d’abord refusé d’enquêter sur ses déclarations, l’augmentation de cas, similaires à  celui-ci, l’a finalement alarmée. La dernière affaire qui a sans doute poussé les forces de l’ordre à  passer à  l’action a été signalée vendredi dernier, quand un officier de police de 26 ans est devenu la dernière victime en date de cette série d’agressions sexuelles commises par des gangs de femmes.

Jeudi, M. Chihuri déclarait : « Des femmes semblent être capables de prendre le dessus rapidement sur les hommes. Il y a maintenant quelques hommes qui se déplacent aux postes de police afin d’effectuer de telles déclarations. Je ne sais pas pourquoi, mais petit à  petit nous le saurons ».

Le chef de la police a averti que la loi se chargerait de quiconque ne l’a respectait pas. "« Permettez-moi de mettre en garde tous les mécréants sociaux qui se permettent de salir le tissu social du pays, ses normes et valeurs culturelles, en perpétrant des activités aussi abominables qu’étranges, comme ces femmes agressant sexuellement les hommes parfois même sous la menace, et ceux qui font les choux gras de la presse en s’engageant dans de choquantes relations incestueuses. »

"Ceux qui se trouvent du mauvais côté de la loi seront traités en conséquence, sans crainte ni favoritisme », a ajouté M. Chihuri.

Agressions rituelles ?

En aoà»t, Claude Mararike, professeur de sociologie à  l’Université du Zimbabwe et ancien chef de l’Association nationale des guérisseurs traditionnels du Zimbabwe a déclaré : « Nous sommes un pays très superstitieux et je soupçonne que les personnes qui font cela (le viol) peuvent vouloir utiliser le sperme mâle pour certains rituels »

Les rituels ne sont pas nouveaux au Zimbabwe, mais ont longtemps été confinés au milieu des affaires o๠des meurtres étaient réalisés avec l’intime conviction que cela ferait prospérer le business.

Il y a deux semaines, deux femmes armées ont forcé un homme de 44 ans à  avoir des relations sexuelles avec elles, tandis qu’un homme montait la garde. Elles lui avait offert de le déposer à  Karoi town qui se trouve à  Westgate, un quartier de la capitale Harare...

En Juillet, la police a déclaré que quatre femmes se sont imposées à  Masvingo, un homme de 25 ans, en le menaçant d’un fusil et forcé à  boire une décoction inconnu qui lui a fait par la suite perdre connaissance pendant huit heures.

Certains hommes sont persuadés que les femmes forcent les hommes à  avoir des rapports sexuels juste pour le plaisir, et rejettent l’idée selon laquelle elles seraient guidées par la superstition ou le désir de s’enrichir rapidement.

Un mois plus tôt, une enquête sur trois femmes, qui avaient enlevé un homme de 18 ans dans la ville de Chitungwiza pour le forcer à  coucher avec elles, avait été dévoilée dans les médias. Les violeuses avaient choisi de commettre cet acte odieux dans une cathédrale du centre-ville de Harare...
J'aime.
Je le savais,

J'ai pensé à  toi en découvrant ça.

-Bhv-
<!-- m --><a class="postlink" href="http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jig2AJ92IztQXYGXvz3MwXpdgZIQ?docId=CNG.1276bfff6b8d2cce08eec0ee53d53fee.131">http://www.google.com/hostednews/afp/ar ... d53fee.131</a><!-- m -->
Citation :Albanie: dans les tunnels de la "Sigurimi", la police secrète d'Enver Hoxha

De Briseida MEMA (AFP) – Il y a 19 heures

LINZA — La porte métallique se dresse à  flanc de montagne et plusieurs minutes sont nécessaires pour l'ouvrir, avant de pénétrer dans un tunnel qui s'enfonce dans la roche; c'est ici que le dictateur albanais Enver Hoxha avait prévu de replier sa police secrète en cas de conflit.

"C'est là  qu'auraient siégé le ministère de l'Intérieur et la Sigurimi (la police secrète de l'ère communiste) en cas de guerre", explique à  l'AFP Abaz Hysa, du ministère de l'Intérieur.

Le site, situé à  Linza, dans la montagne de Dajti, à  la périphérie de Tirana, est ouvert pour la première fois à  une journaliste.

Tout un monde souterrain s'offre au visiteur sous une lumière crue d'ampoules nues pendant du plafond, avec ses tunnels et ses couloirs et pas moins de 82 salles de réunion ou de travail, des pièces réservées aux transmissions ou aux écoutes.

Des portes métalliques ouvrent sur d'autres galeries interminables. L'ensemble s'étend sur près de deux kilomètres.

Des livres d'instructions techniques, une horloge de fabrication soviétique, des coffres-forts de fabrication chinoise frappés d'une étoile rouge, des lits spartiates rongés par l'humidité, tout respire l'époque o๠l'Albanie vécut totalement coupée du monde (1945-1985).

Des portes correspondent aux différents services du ministère de l'Intérieur de l'époque: le département de la police, celui de la police secrète, du contre-espionnage.

Quelques chiffres fournis par le ministère de l'Intérieur donnent une idée de l'ampleur pharaonique de ce monde souterrain: 8.000 tonnes de béton, 4.000 tonnes d'armatures métalliques, des milliers de mètres cubes dégagés.

Selon les documents de construction des différents tunnels appartenant au ministère de l'Intérieur, auxquels l'AFP a eu accès, les sites étaient censés pouvoir résister à  des bombardements ou à  des bombes atomiques de 20 kt.

Une entreprise colossale qui n'a jamais servi à  rien, tout comme les milliers de bunkers qu'Enver Hoxha avait fait construire pour repousser une invasion qui n'est jamais venue.

"Enver Hoxha disposait pour lui et ses proches de quatre refuges (souterrains) au moins, dont l'un dans la montagne de Krraba, à  quelques minutes de la sortie sud de Tirana", explique Kastriot Dervishi, le chef des archives au ministère albanais de l'Intérieur.

La demeure d'Enver Hoxha, dans le centre de Tirana, qui était située à  l'époque dans un quartier réservé aux dignitaires et soigneusement coupé du reste de la population, disposait également d'un souterrain.

L'ironie de l'Histoire veut que ce quartier soit devenu aujourd'hui le plus branché de la capitale albanaise, vibrant toute la nuit au son des discothèques et des bars de la jeunesse dorée.

"Il n'existe actuellement aucun plan d'ensemble de l'intégralité du réseau (souterrain) en raison du culte du secret entretenu par les communistes", explique Hajri Lalaj, 72 ans, un ingénieur qui a participé à  la construction du tunnel sous la maison d'Enver Hoxha, aujourd'hui résidence gouvernementale.

Une équipe travaillait un mois, explique-t-il, puis partait se reposer, avant d'aller sur un autre site. "Ainsi, personne n'a de vision d'ensemble de ces abris", ajoute M. Lalaj.

Les Albanais s'interrogent aujourd'hui sur ce qu'ils vont faire de tous ces édifices. "Certains pourraient servir de musées, ou alors de champignonnières", estime, à  moitié ironique, l'ancien président albanais, Alfred Moisiu, qui se souvient avoir vu aussi une salle souterraine à  Babbru, au sud de Tirana, prévue pour réunir les membres du Comité central en cas d'attaque.

"Nous avons des demandes de la part de touristes, surtout des Chinois, mais aussi d'autres intéressés à  connaître ce pan de l'Histoire" albanaise, confirme le ministre de la Culture, Ferdinand Xhaferri.

Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés.

Des volontaires pour un voyage d'étude en Albanie ? Smile
Encore un peu de bonne littérature :
<!-- m --><a class="postlink" href="http://www.liberation.fr/societe/01012299273-il-demande-une-inflation-a-dati-et-termine-en-garde-a-vue">http://www.liberation.fr/societe/010122 ... arde-a-vue</a><!-- m -->
On apprend des choses dans la presse internationale ! :mrgreen:

ici

Icon_lol
C'est largement inspiré de <!-- m --><a class="postlink" href="http://www.kimbadawi.com/#/avatars-/les-ktaphiles/Kata_Paris_KBadawi396">http://www.kimbadawi.com/#/avatars-/les ... KBadawi396</a><!-- m --> (ou l'inverse).
Surement pas l'inverse. Wink
Sous terre pour sauver leurs emplois

Citation :Trente-trois femmes se sont retranchées, le 16 novembre, au fond d'une mine désaffectée du sud du Chili et menacent de faire une grève de la faim sous terre pour défendre l'emploi dans les zones sinistrées par le séisme et le tsunami de février 2010. "Ces femmes espèrent attirer l'attention du gouvernement. Elles sont aussi nombreuses que les mineurs bloqués dans la mine San José [libérés en octobre dernier après 69 jours passés sous terre]", explique le quotidien La Tercera. Ce groupe réclame la réactivation et l'inscription au budget 2011 d'un plan d'emploi d'urgence pour des travaux de déblaiement et de reconstruction, et qui, selon elles, a permis à  des milliers de foyers sinistrés de survivre en 2010.
<!-- m --><a class="postlink" href="http://www.courrierinternational.com/breve/2010/11/17/sous-terre-pour-sauver-leurs-emplois">http://www.courrierinternational.com/br ... rs-emplois</a><!-- m -->
10 euros l'adhesion a l'assos de sauvegarde
c'est thomas dufresne le président
Suite à  une discussion en bas sur le sujet du devenir du réseau d'eau non potable de Paris, j'ai trouvé l'article ci-dessous très clair et documenté (le journaliste a visiblement bossé son sujet) :

Paris perd ses eaux, par André Guillerme, sur le site du Monde

Décision en 2011...

Bonne lecture.
merci M. Geek,
cela fait plaisir d'être écouté, en bas.
pour moi la décision de principe était prise.
Tant mieux si c'est ralenti.
Pour le nombre d'usine (3 au départ) , c'est plié, et chez moi à  Ivry cela va fermer.
au final il ne devrait en rester qu'1 + les alimentation en eau de source via les aqueducs

je m'étais juste arrêté aux aspect écologique, financier, et bon sens.
Je n'avais pas perçu l'aspect historique et scientifique de ce réseau d'eau claire
passionnant
catageek a écrit :Suite à  une discussion en bas sur le sujet du devenir du réseau d'eau non potable de Paris, j'ai trouvé l'article ci-dessous très clair et documenté (le journaliste a visiblement bossé son sujet) :

C'est parce que l'article a été écrit par un professeur du CNAM et non un journaliste... Wink
Très bon article.

Se pose la question de savoir ce que deviendrait dans un tel cadre la partie eau non potable du réservoir Montsouris.
Enfin... ça semble pas bien malin de vouloir laver les rues à  l'eau potable même si comme on nous le fait remarquer dans les communications de la ville de Paris celle ci est très bon marché.