Ven. 23 Mai 2025, 13:54
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La reconstruction de Notre-Dame de Paris est incontestablement une réussite, mais l’urgence du chantier a conduit à éluder d’autres enjeux environnementaux essentiels. Du fait de celle-ci, les chercheurs du futur ne pourront plus accéder à certaines données archéologiques.
La réouverture de Notre-Dame de Paris après les travaux consécutifs à son incendie d’avril 2019, prévue le 8 décembre 2024, est très attendue. L’urgence de la reconstruction, conjuguée avec la polarisation de l’opinion publique sur la question de la pollution au plomb, a toutefois conduit à oblitérer d’autres enjeux environnementaux tout aussi essentiels.
Il y a d’abord le non-respect des recommandations des chartes internationales en matière de restauration du patrimoine, telles que celle de Venise ou de Nara, pourtant signées par la France. Au regard de l’expérience d’autres grands chantiers de restauration (par exemple la cathédrale de Tournai en Belgique ou celle de Cologne en Allemagne, cinq années ne pouvaient suffire à leur respect.
Trop de questions relatives à ces textes ont été laissées de côté, comme celle de la non-préservation des enduits anciens, l’absence de prise en compte de la biodiversité, ou encore l’impact des produits utilisés pour la rénovation sur l’environnement.
https://theconversation.com/notre-dame-d...lie-244314