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Mexique-Guatemala-Belize-Guatemala-Honduras...
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Les photographies de ce voyage sont de retour.
sur http://www.konogan.com

1 mois de balade dans ces pays.
15 decembre 2001 -> 15 janvier 2002


Bientot ici le texte integral.
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#2
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15 décembre 2001
19h00 Premier contact avec mon sac, je pars chez Alain en bus.

16 décembre 2001
04h00 : Départ pour l’aéroport dans le coffre de la voiture de Paulos. Petite pesée des sacs : Alain 19,7 kg, moi 8,8 kg + un sac photo.
07h30 : Décollage pour Madrid, arrivée à  9h30.
13h00 : Décollage en retard pour Mexico, arrivée à  17h31 heure locale.
19h32 : Sortie de l’aéroport et direction le TAPO (Terminal de Autobuses de Pasajeros de Oriente), comme tout bon touriste nous nous faisons un peu arnaquer par notre taxi. Nous avions au départ prévu de partir le soir même en bus pour Villahermenonsa, mais tous affichent complet, nous achetons donc un billet pour le lendemain 17h. Nous revenons ensuite dans le centre ville en métro. Anecdote rigolote, dans le métro, les stations possèdent un double affichage : un mode texte classique auquel nous sommes habitués ais aussi, plus surprenant, un affichage des stations et des lignes sous la forme d’icônes. L’hôtel qui avait retenu notre attention dans le Lonely Planet affiche complet, nous finissons donc par atterrir après une petite balade, sac sur le dos à  l’Hôtel Principal (225$). Les sacs posés, petite sortie dans le CENTRO de Mexico, c’est noà«l. Bonnets à  cornes de rennes et pères noà«l. Visite d’une fin de marché de Noà«l. 22h30 tout ferme, nous nous rabattons sur VIPS la chaîne flunch locale. Bistec a la Mexicana et bière michelida servie dans un pot à  lait au bord sucré. Un goà»t citronné qui rend hommage à  Virginie et son Paic maison. 23h19 nous sommes de retour à  l’hôtel pour une bonne nuit de repos.

17 décembre 2001
Nous laissons les affaires à  l’hôtel et partons à  la découverte de Mexico après une bonne douche brà»lante. Nous errons dans les rues et les quartiers du centre de 8h30 à  13h00. Place, ruines, cathédrales, églises, merveilleuse poste clinquante de 1856 toute en dorure…Et autour les quartiers semblent spécialisés, écrivains publics, imprimeurs, électriciens, électroménager, informatique, photographes, habillement, robes de mariée, etc., la ville se transforme en un immense BHV. Première expérience culinaire de rue, BOF et Hot, o๠je découvre que je ne suis vraiment pas fans des galettes de mais. On verra bien comment réagira l’organisme. La ville très sale la veille au soir, lorsque nous sommes arrivés, se réveille vers 10h00 toute propre, o๠chacun astique son pas-de-porte. De nombreuses triplettes de policiers parcourent les rues et parcs de la ville. Le centre ville s’avère très agréable à  parcourir. Vers 13h nous revenons tranquillement à  l’hôtel pour prendre une douche et nous diriger, « à  pieds » ais-je insisté, vers le TAPO. Le sac d’Alain considérablement allégé, dans le mien. Impression de jour férié, personne ne semble travailler et des familles entières flânent dans de qui se révèle être « Mexico la ville marché de Noà«l ». De l’hôtel, nous traversons la Plaza de la constitucion, contournons le Palacio et filons plein Est. Dans toutes les rues, les camelots et leurs étals s’entassent. Petite halte au Parque Guadalupe Victoria au pied d’une statue équestre tombant en décrépitude face au palais Legislativo. Le passage souterrain sous l'avenue Congresso en face du palais nous fait ressurgir dans la cour des miracles. Fini le centre ville bien entretenu, des abris de fortune fait de bâches et cartons s’étalent le long de palais Legislativo dont les grilles servent de charpente, le tout dans la misère et la crasse. Moment glauque, deux queues de rats cuisent dans une poelle de fortune. Crasse, atmosphère chargée et décrépitude jusqu’au TAPO.
Après 1h00 de marche nous arrivons à  15h, nous mangeons dans un self au centre même de la gare routière. Le Mexique semble doté d’un réseau de bus assez impressionnant. Petit moment de détente en attendant l ‘embarquement vers 17h00. Nous aurons cherché en vain à  apercevoir les fameuses coccinelles jaunes citées dans le Lonely… Elles sont toutes vertes.
17h30 départ de bus grand luxe ADO GL en direction de Villahermenonsa. De ce voyage en bus il n’y a pas grand-chose à  dire si ce n’est l ‘étendue importante des faubourgs de Mexico qui s’étalent sur les collines environnantes.

18 décembre 2001
Arrivée à  4h10. La sécurité du terminal de la compagnie ADO dans le TAPO qui nous avait tant impressionnée se relâche à  mesure que les terminaux de bus s ‘éloignent de la capitale. Exception faite du premier arrêt à  Cordoba, dans un terminal tout neuf et clinquant.
Nous avisons un bus partant pour Ténocique à  4h30 mais le temps de récupérer nos sacs il est trop tard pour prendre des billets. Nous sommes donc contraint d’attendre 1h30 dans ce terminal délabré. Portique magnétique désactivé, sapin de noà«l reconstitué perdant ses aiguilles, tapis roulant en panne… La signalisation semble trop fatigante à  mettre en place face à  chaque bus. Aussi nous suivons nos bagages vers un bus sans destination apparente si ce n’est celle o๠l’on se trouve déjà .
6h00 départ pour Ténocique, ville mexicaine perdue au milieu de nul part. Ralentissement, bouchon, nous doublons une camionnette surchargée transportant de la bière, retournée et flambante sur la chaussée. Sur l’autre file 10m plus loin gisent 2 corps dénudés et ensanglantés. Un homme assis gesticule et crie tandis que trois témoin non loin observent passivement.
9h30 arrivée dans le trou du cul du Mexique, Ténocique, qui se résumera pour nous au terminus de la ligne. Attendons un Taxi, tandis qu’Alain explique la géographie à  une bande de gosses, « Europe » dira même l’un d’eux, vive l’école.
9h50-10h28 TAXI. Traversons Ténocique pour partir ensuite sur 40km de route d’abord goudronnée, puis en partie,puis plus du tout. La Palma s’écriera notre chauffeur en nous plantant là . Mis à  part un pont métallique tout droit sortie de la rivière Kwa௠il n’y a rien, si ce n’est deux cahutes au bord du San Pedro.
Une des cahute se révèle être une gargotte, tandis que le patron regarde ses factures, un employé charge et décharge des caisses de Supérior, la bière locale. Bateau, pas bateau, la patronne nous aiguille vers un type avec une casquette qui traîne sur le quai. La discussion d’engage sur le prix. 1000 $US par personne pour partir dans la journée se transforment en 100 $US pour deux. Magie du billet vert, nous pouvons partir, et tant mieux car je ne voie pas o๠nous aurions passé la nuit. Tandis que René notre bateau taxi va faire le plein nous gouttons la fameuse Supérior, pas terrible avec ses 2°. Nous poursuivons désormais notre route vers le Guatemala en bateau, après avoir payé par avance notre course avec un billet neuf et sans aucune marque d’usure. En vrac sur le parcours, récupération d’un type sur un autre bateau, pour le ramener au sien avec une nouvelle durite d’essence, récupération de 2 guatémaltèques bien isolés sur une berge dont nous ne connaîtrons jamais l’histoire, mais qui pour détendre l’atmosphère nous chantera « Voulez vous coucher avec moi ? » nous sachant français.
Arrivée à  la douane mexicaine de « El Martillo », post frontière tout de carrelage blanc perdu sur une berge du San Pedro, loin de toute route. Le douanier content de voir du monde et qui plus est des français, nous accueille chaleureusement. Les formalités de tamponnage sont donc rapidement expédiées. Tandis que je m’apprête à  remonter sur le bateau, notre guide nous dirige vers une petite cahute en palme, sur la gauche, près du ponton. C’est au tour de l’armée mexicaine de donner son accord pour notre sortie du territoire. Atmosphère tendue tandis que le chef, son M16 sur les genoux, examine nos passeports à  l’envers et cherche la nationalité à  inscrire sur son registre. Un de ses compagnons découvrant notre « francitude » commence à  plaisanter sur la coupe du monde et le résultat de la prochaine : «Mexique 3 – France 0 » , et enfin l’atmosphère se relâche et nous pouvons repartir. Tandis que nous repartons, la patrouille revient. Le prochain arrêt survient alors que nous ne y attendons pas, brusquement notre guide oblique vers le fond d’un coude de la rivière, pour nous arrêter au poste des forces navales guatémaltèques. La situation devient très tendue, notre pilote ne pipe mot, se lève, tend sa carte d’identité, retire sa casquette tandis qu’un militaire tout en arme monte à  bord. Contrôle d’identité rapidement expédié par cet homme au visage asiatique dégoulinant de sueur. Il s’intéressera davantage à  mon sac, abandonnant celui d’Alain, à  peine ouvert. Cela ressemble à  un coup d’intimidation sans en être un. Brusque sentiment de se retrouver, physique du militaire aidant, dans un de ces nombreux films sur une guerre orientale quelconque, perdus au milieu de la jungle.
Nous repartons enfin, laissant le militaire et son très jeune compagnon, au doigt rivé sur la gâchette, sur ce bout de terre perdu dans un coude du San Pedro.
14hOO, nous atteignons finalement « El Narancho » notre destination finale de la journée et aussi poste de la douane Guatémaltèque. Tandis que des douaniers dans une cahute sans fenêtre sur pilotis tamponnent nos passeports et nous inscrivent dans une registre du siècle dernier, le deuxième bataillon de parachutistes nous observe. Un coup d’œil sur le registre nous apprendra que nous sommes les premiers touristes à  passer par là  depuis 3 mois, moment o๠un Sud Africain était lui même le premier touriste depuis 6 mois. 200 $ (pesos) plus tard nous voici en règle au Guatemala. Nous cherchons donc un hôtel plutôt que de repartir directement pour Flores, car cela fait maintenant plus de 24H que nous sommes éveillés.
Nous voici donc chez « M. Rosio » en bordure de la route principale. Repas rapide sans trop se poser de questions, bière déjà  ouverte, addition changeante et revenante, change de monnaie, douches ignobles et toilettes pas moins. Electricité fournie par un groupe électrogène qui ne marche pas encore. Puit à  eau, pour les douches et les toilettes, au milieu de la cour dans lequel les gamins crachent allègrement.
17h00, Alain s’est effondré, tous les ouvriers croisés dans le village se sont tous apprêtés pour ce qui ressemble à  une fête locale. Les gamins s’amusent avec des pétards et les hommes au chapeau de cow-boy traversent les rues. Et tandis que le radio de la patronne déverse une soupe musicale FM, au loin des chants me parviennent. Le soir tombe mais je suis trop fatigué pour continuer à  chercher d’ou proviennent les chants.

19 décembre 2001
Réveil à  6h, les grilles de l’hôtel sont fermées, on se réveille doucement sous le patio après une bonne nuit de sommeil interrompue seulement, vers 3h, par le passage du bus de Flores. Bus que nous n’avons pu prendre faute d’avoir été averti à  temps. Nous attendons donc finalement celui de 8h en regardant la pluie tomber. Alain promeneur matinal découvre que ce que je prenais pour le bruit d’une pompe à  eau est en fait le moulin à  maà¯s du quartier. Ce qui explique le passage fréquent de gamins portant des bassines remplies de grains à  l’allée et de pâte au retour. Nous assistons aussi à  l’ouverture de la cuisine de notre hôte et surtout à  celle de son congélateur non branché. Alain : « tu as vu il y a un joli liquide rouge et vert dans le fond !».
8h20, nous finissons par attraper le vieux bus 55 places sous la pluie qui contiendra pendant un certain temps 90/95 personnes. Nous abandonnons nos bagages à  la grâce du coffre, et entamons une traversée épique du « Peten ». Echanges sympathiques avec un charmant vieux monsieur avec un beau chapeau. Il pleut dans le bus, en particulier au dessus de ma tête et je m’ouvre le crâne sur un reliquat de réparation de la dite fuite.
12h, nous arrivons à  Â« Santa Helena », nous marchons pour atteindre Flores, presqu’île au centre du lac. L’hôtel prévu n’existe plus, nous trouvons le moins cher de la ville : El Faisan. Direction ensuite le resto «Casa del Mayas » avec des crevettes à  l’ail plutôt moyennes mais une super bière brune la Moza. Retour à  l’hôtel pour une vraie bonne douche chaude et rédaction du journal. Puis nous partons en balade chacun de notre coté à  la recherche des bonnes adresses et des tours operators pour Tikal. Retour à  l’hôtel et encore une bonne douche pendant la coupure électrique. Direction un resto qui nous à  été conseillé, El Peten, la vue est sympathique car nous mangeons en terrasse au pied du lac mais en ce qui concerne la cuisine c’est loin d’être un régal. Retour à  l’hôtel et dodo.

20 décembre 2001
7hOO départ du bus pour Tikal sous la pluie dans un minibus rempli de touristes. 8h30 arrivée à  Tikal, promenade sous un ciel pluvieux puis ensoleillé. 12h30 nous cherchons un bus pour rentrer, j’ai mal à  la tête et je suis fiévreux, je ne me souviens d’ailleurs pas du retour. 12h30 retour à  l’hôtel o๠je m’effondre avec 39,6°, Alain quant à  lui fait la tournée des restaurants. 17h-2Oh petite sieste collective pendant la désormais traditionnelle coupure de courant. Nous retournons dans le restaurant découvert par Alain le midi, en chemin nous suivons une procession o๠un magnifique xylophone porté par 4 personnes accompagne une vierge blanche dans les rues de Flores. Super petit restaurant traditionnel o๠je mange une très bonne viande tandis qu’Alain avale un immense poisson tout droit sorti du lac. Rentrés à  22h nous sommes réveillés vers 3h par des coups donnés à  une porte de l’étage. L’homme énervé défonce littéralement la porte à  coup de poing et tape violemment sur l’habitante du lieu, personne n’intervient.

21 décembre 2001
4h20 réveil, douche et préparation du sac.
5h00 nous quittons notre hôtel, et le Guatemala à  bord d’un bus spécial « touristico » de 36 places. C’est la première fois que nous voyons autant de touristes. A 7h30 arrivée à  la frontière du Belize que l’on nous demande de passer avec notre sac sur le dos. 8h00 fin de passage de frontière, sous la pluie o๠nous remontons enfin dans notre bus. Arrivé à  10h à  Belize City. La route à  l’entrée de la capitale traverse un immense cimetière, dont les tombes occupent le terre plein central. Apres un passage à  la Belize Bank, nous achetons nos billets pour Caye Caulker et embarquons à  12h00 pour 45min de traversé. Nous finissons par trouver un hôtel qui convienne à  notre gamme de prix et cherchons un resto. Le premier ne servant que des burgers maisons j’en mange un puis nous en trouvons un autre, o๠le menu n’a rien de plus affriolant : crevettes congelées et frittes froides pour moi et poisson congelé, le comble sur une île, et des frittes froides pour Alain. Promenade dans l’île pour finalement aboutir dans un bungalow internet tenu par une anglaise de la plus pure tradition, qui trempe du bout des doigts de petits gâteaux secs dans son thé. Ensuite retour à  la chambre d’hôtel o๠nous trouvons enfin le temps de faire une petite lessive et une sieste qui se transformera en nuit compte tenu de l’averse tropicale qui s’abat sur l’île.

22 décembre 2001
Dans 2 jour c’est noà«l. Ce matin réveil vers 5h, longue promenade matinale ou je suis seul face au soleil levant. Un moment particulièrement zen passé à  regarder le soleil se lever. Les pélicans pêchent et les mouettes tentent de dérober la pêche des pélicans. Vision surréaliste d’un cimetière oublié sur la plage au milieu des palmiers. Je retourne à  la chambre o๠je trouve porte close, Alain à  du partir aussi en vadrouille, je retourne donc sur la plage prendre un petit déjeuner face à  la mer. Œufs brouillés, bacon, une montagne de toasts à  la confiture de fraise, un bon café et surtout le fait d’être seul sur cette plage de carte postale. Il fait pour une fois un temps splendide, le vent souffle. Discussion avec « Phelippe » un black rasta payé pour ratisser la plage et la débarrasser des feuilles de palmiers égarées. « S’il fait beau le matin c’est bon ». Personnellement je ne suis plus fiévreux, ni endolori, juste le nez qui coule encore un peu. Apres midi cool, passée en « mode sieste » après un petit homard salade au Marin’s arrosé de « Belkin ». Le soir balade sur la plage à  la recherche d’une bonne gargotte, un gamin donne à  manger les résidus de pêche de son père aux pélicans. Instant magique sur fond de ciel couchant. Visite des infrastructures de l’île, ses groupes électrogènes, son commutateur téléphonique et sa pompe Texaco. Enfin une bonne gargotte, le «Poorman » , o๠je mange du homard grillé avec un riz à  la noix de coco et Alain de la conque, le tout arrosé de Belkin. Retour à  la chambre d’o๠je pars faire quelques photographies de nuit. Dodo bercés par le chant des évangélistes voisins de l’hôtel.

23 décembre 2001
C’est dimanche, jour de messe mais aussi du départ pour Belize City à  15h. Promenade du matin dans le sud de l’île traversée d’un aéroport abandonné. Retour au Hurricane le café de la veille au matin pour un petit déjeuner, en compagnie d ‘Alain. Le patron nous entendant parler, nous révèle qu’il est français par son père et que cela fait 8 ans qu’il à  ouvert ce café sans autre plancher que le sable de la plage. Retour à  l’hôtel pour prendre un douche, préparer notre sac et libérer la chambre. Alain reste sur la balancelle de l’hôtel. Pour moi ce sera Clapton en fond sonore, bière fraîche et partie de domino au Hurricane avec le patron et les locaux, moment de détente en attendant de retourner dans la folie du voyage. Au menu le midi, salade de homard et jus de papaye au Marin’s, le Poorman n’étant ouvert que le soir. Puis retour au bistrot avec les sacs en attendant le bateau. Le bateau part, nous ne prendrons pas celui qui vient de Ambergis Caye car trop chargé, mais un autre qui sera affrété pour l’occasion au départ de Caye Caulker. La route que nous empruntons est complètement différent de celui emprunté à  l’aller. Passons de l’autre coté de « l’île aux riches », ne récupérons personne non plus sur une autre île caviar et arrivons finalement en slalomant au milieu de mangroves.
16h arrivée à  Belize City
16h10 Arrivée à  Â« l’Isabel’s Guest House », hébergement hallucinant en face du marché, la chambre sous les toits est une véritable salle de bal de 100m2. Avec 3 lits 2places et 1 lit une place. Une folie pour 20$. Notre hôtesse téléphone pour nous au terminal de bus pour nous confirmer les horaires du lendemain et nous confie l’impressionnant trousseau de clefs de son établissement barricadé dès la nuit tombée. Balade ensuite dans l’ancien quartier colonial de fort Georges et visite grâce à  un gardien conciliant du tout nouveau centre d’accueil maritime
pour riches touristes de Belize city, encore en chantier. Endroit assez hallucinant contrastant avec la misère ambiante, on y trouve des grands crus français derrière des vitrines exposées au soleil, un cabinet d’avocat spécialisé en création de sociétés offshore. Nous atterrissons dans un restaurant chinois, bizarre pour ne pas dire glauque mais servant des plats gargantuesques de curry au homard. Seul restaurant ouvert le dimanche si l’on ne veut pas manger des hamburgers dans les grands hôtels. 18h30 retour à  l’hôtel, écriture, photographies, douches et dodo. En bas sur le port, ambiance, ambiance, nous comprenons l’aspect fort Knox de notre résidence.

24 décembre 2001
Veille de noà«l, réveil vers 6h dans notre salle de bal, douche et direction le terminal de Bus à  pieds dans Belize City. Arrivée et achat des billets, petits déjeuners.
Départ à  7h. Changement de Bus à  12h à  Dandriga puis nous quittons les routes goudronnées du Belize pour s’enfoncer sur une route encore en construction à  travers une jungle dévastée par l’ouragan.


....



La suite dès que j'ai le courage de la taper..
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C'est rigolo parce que je reviens juste du Honduras ce matin, alors j'aimerais bien que tu racontes la suite de tes aventures bien que ton post soit déjà  ancien...
Quand je suis arrivé là -bas, les "gangs" (maras) venaient juste de flinguer 28 honduriens au M16 pour protester contre la peine de mort, autant dire que l'ambiance était pas chaude - chaude... mais c'est un pays extraordinaire.
A ton clavier Konogan!
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Konogan : tu racontes essentiellement tes déplacements, passages de frontières, hébergements, repas...
Finalement, tu nous décris assez peu ce que tu as vu, ce que tu as fait, ce qui t'a marqué, pourquoi tu es allé là -bas ?
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