Lun. 21 Oct. 2019, 15:11
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(Lun. 21 Oct. 2019, 14:16)Land-scape a écrit : l'alignement monospécifique [n']est [pas] une fin en soi.
Certes non ! C'est mon goût.
D'une façon générale, je m'oppose à la privatisation de l'espace public, que ce soit Céline devant les Invalides, je ne sais quels autres couturiers dans le jardin du Palais-Royal et dans la Cour Carrée du Louvre dont le matériel dégueule sur la place de l'autre côté de la Colonnade, l'avenue Winston-Churchill qui est une vaste terrasse pendant la Fiac, ou 2 m² au pied d'un platane ici ou là, ou encore cette pratique généralisée depuis quelques années qui consiste à faire déborder l'emprise des chantiers sur le trottoir voire sur des voies de circulation. Que ce soit LVMH ou la mémère du troisième, c'est pareil.
(Lun. 21 Oct. 2019, 14:16)Land-scape a écrit : Alphand à conçu les "promenades", uniformes et monotones comme de strictes espaces de liaison entre les squares et les grands parcs parisiens qui eux étaient beaucoup plus fous, déstructurés et donc dans le contraste avec la ville hausmanienne.
Les arbres d'alignement, ça n'est pas une invention d'Alphand. Ca se pratiquait sur les routes du royaume sous l'Ancien Régime, et même sur le mail dont tu parles, nos grands boulevards, qui ont été ainsi arborés sur l'emplacement de l'enceinte de Charles V sous Louis XIV. C'était effectivement une marotte des percées haussmanniennes et étant donné le poids quantitatif des aménagements de cette époque, ça pèse dans le stock aujourd'hui, mais la pratique est intemporelle.