Lun. 20 Août 2018, 20:10
1 Gizmo |
0 | ||
Citation :Si les sols de la zone du front, de la mer du Nord à la Suisse, sont en 1918 gorgés de munitions, il est des endroits, à des centaines de kilomètres, qui portent les mêmes stigmates. Ainsi le gouffre de Jardelle, cavité naturelle du Doubs, est devenue une poubelle militaire oubliée pendant 50 ans.
A la fin de la guerre, l’armée se trouve à la tête de centaines de milliers d’obus, produits d’avance et dont elle n’a plus l’utilité. Elle les entrepose un peu partout, dans des forts, à l’air libre mais les immerge aussi, dans l’océan ou dans des lacs comme celui de Gérardmer dans les Vosges. Dans le Doubs, les autorités militaires se rapprochent du professeur de géologie Eugène Fournier, doyen de la Faculté de Besançon, pour trouver l’endroit idéal dans le relief karstique. Celui-ci écrit dans un ouvrage de spéléologie « En 1919, divers gouffres ont été étudiés pour la destruction des obus. On a estimé le Puits de la Belle Louise (…) 6m, le Lachenau sur 8m; mais le puits de Jardelle [pouvait] sur une hauteur de 20m, en recevoir 32.000 ; c’est donc ce dernier qui a été choisi.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/...28424.html
Jeff95 ~(o|;o)