Pour le coup, le street art sur support baladable, et donc vendable, c'est très répandu. Il y a un marché. Et qui brasse. Cf. la vente à Drouot il y a quelques semaines, et toutes les galeries qui vivent de ça. Pour le graffiti c'est moins courant, mais clairement Gallizia promeut cette pratique-là. Avec l'idée sous-jacente que ça permet de conserver des œuvres par nature éphémères. C'est pas faux et pas complètement con. Tout n'est pas à jeter dans sa démarche. Mais c'est pas une raison pour parler de "maîtres" comme pour les primitifs italiens ou les peintres allemands de la Renaissance, ni d'inventer des concepts aussi fumeux que le "pressionnisme". Que le graffiti soit exposé à la Pinacothèque, je pourrais presque trouver que c'est positif, mais qu'il ait réussi à leur fourguer une expo sur le pressionnisme, c'est trop.