Sam. 22 Nov. 2014, 10:27
1 Jenn Lavandier |
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(Sam. 22 Nov. 2014, 02:14)Jahirange a écrit : C’était l'an dernier ça ! c'est une journaliste la morte, ce matin c'est les types qui l'ont découpée qui ont été arrêtés.
Effectivement, j'ai une guerre de retard :
Le corps retrouvé dans les égouts de Paris identifié
Une partie du mystère entourant la découverte, le 24 septembre, des restes d’un tronc aux membres sectionnés, dissimulé dans une gaine technique sous un trottoir dans le XVIIIe arrondissement de Paris, vient d’être levée.
Selon les premières investigations des enquêteurs de la brigade criminelle en charge de ce délicat dossier, la victime serait une jeune femme de 33 ans, disparue depuis la fin du mois d’août.
Domiciliée dans le XVIIIe arrondissement de la capitale, celle qui aurait par ailleurs travaillé comme journaliste pour plusieurs chaînes de télévision n’avait plus donné signe de vie depuis un peu plus d’un mois. Les policiers de la crim sont parvenus à identifier le corps grâce à son empreinte génétique.
Selon nos informations, l’autopsie du tronc de la victime, découvert par hasard par des ouvriers, a permis d’établir que les membres de son corps avaient été sectionnés de manière très nette. « Cela s’apparente à du travail de professionnel, confie une source judiciaire. Ce tronc a été retrouvé dans un état de décomposition très avancé. Le ou les auteurs de ce meurtre ont recouvert plusieurs parties du corps avec du plastique avant de l’abandonner dans cette gaine technique de la rue Louis-Pasteur. » Une artère située juste derrière l’hôpital Bichat. Une proximité de lieu qui avait, dans un premier temps, laisser envisager aux enquêteurs l’hypothèse d’une mauvaise blague de carabins ou d’une mise en scène morbide avec un corps destiné au travail d’étudiants en médecine. Un scénario qui a désormais été définitivement écarté.
Selon une source proche de l’enquête, la jeune femme identifiée était en arrêt maladie depuis plusieurs mois lorsqu’elle a disparu. L’autopsie a en outre permis de déterminer que, malgré l’état de décomposition avancée de ce cadavre atrocement mutilé, le meurtre devait remonter à quelques semaines à peine.
Toujours selon nos informations, la victime, qui serait originaire des Alpes-Maritimes, aurait pu suivre un traitement pour des troubles de l’humeur au sein même de l’hôpital Bichat. « Mais il semble que la jeune femme ne suivait plus son traitement depuis plusieurs jours avant sa disparition, révèle un proche de l’affaire. Les circonstances de ce meurtre restent à déterminer. Se débarrasser des restes d’un corps dans un endroit pareil est évidemment très inhabituel. Les investigations se poursuivent. »
LeParisien.fr
Paris : troublant cambriolage chez la journaliste assassinée
Au lendemain del’identification du corps de Caroline C., 33 ans, journaliste, dont le tronc avait été retrouvé dans une gaine technique sous un trottoir d’une rue du XVIIIe arrondissement, le 24 septembre à Paris, les enquêteurs de la brigade criminelle tentent toujours d’établir les circonstances de son meurtre.
Selon nos informations, les policiers de la crim s’intéressent notamment à un troublant cambriolage intervenu au domicile de la victime dans le XVIIIe, plusieurs jours après sa disparition. « Le 18 septembre, un ou plusieurs inconnus se sont introduits chez elle pour dérober son téléphone, une tablette numérique, un blouson et son sac à main, révèle un proche de l’affaire. Ses proches ont cru qu’elle était rentrée pour récupérer ses affaires avant de repartir. » Mais un détail intrigue les enquêteurs : un appareil photo argentique lui appartenant et qui ne se trouvait pas dans son appartement quelques jours avant ce cambriolage a subitement réapparu… « Cet appareil est en cours d’exploitation, poursuit la même source. Pour l’heure, rien ne vient expliquer ce fait étrange. »
Les restes du corps de Caroline C., atrocement mutilé, ont été découverts par des ouvriers, à deux pas de l’hôpital Bichat où elle s’était rendue, à plusieurs reprises, pour suivre un traitement pour des troubles de l’humeur. Toujours selon nos informations, les policiers sont parvenus à l’identifier grâce à ses empreintes digitales. « Elles étaient enregistrées depuis qu’elle avait fait une demande de passeport biométrique », révèle une source proche de l’affaire.
Diplômée de l’Institut pratique de journalisme (IPJ) en 2006, Caroline C., originaire des Alpes-Maritimes, avait rapidement trouvé sa voie à la télévision, avant d’enchaîner les missions. « Elle traitait tous les sujets chez nous, se remémore un de ses anciens confrères à Nice. Une jeune femme discrète, plutôt introvertie mais qui donnait entièrement satisfaction. Nous n’avons jamais décelé le moindre trouble dans son comportement ou sa façon d’être. Cette histoire est complètement folle. »
Ces derniers mois, le moral de Caroline C. semble avoir décliné peu à peu. Toujours selon nos informations, la jeune femme aurait notamment eu du mal à se remettre de deux déceptions sentimentales.
« La vie n’a pas toujours été facile pour elle, souffle un de ses proches sous le choc. Sur sa page Facebook, elle disait qu’elle était hospitalisée dans un service de psychiatrie. Mais elle savait aussi profiter de la vie. » « Elle avait un cœur énorme…, confie son père, effondré. Caroline avait une très belle plume, était extrêmement appréciée. Elle aidait beaucoup les sans-domicile-fixe. Quelque temps avant sa disparition, elle avait encore donné une cuisinière à une personne dans le besoin. Elle a beaucoup souffert dans sa vie. C’était vraiment une belle personne, hypersensible et qui laissait toujours parler son cœur… »
Le Parisien
L'enquête sur le meurtre d'une jeune journaliste à l'été 2013 à Paris, dont le corps avait été atrocement mutilé, s'est soudainement accélérée en début de semaine.
Deux suspects ont été interpellés mardi par les enquêteurs de la brigade criminelle et placés en garde à vue. L'un d'entre eux a été remis en liberté sous le statut de témoin assisté. Le second suspect a été mis en examen avant d'être écroué mercredi soir. Il nie en bloc son implication dans ce meurtre. Cet homme, qui est présenté comme le meurtrier présumé de la victime, a demandé un délai pour préparer sa défense. Sa présentation devant le juge des libertés et de la détention devrait intervenir lundi.
« Pour les parents de la victime, c'est une avancée très importante, a estimé, hier, M e François Saint-Pierre, l'avocat de la famille de Caroline Corvalan. Même s'ils restent prudents et attendent la confirmation de l'implication de ces suspects dans le meurtre de leur fille. »
Retrouvée sous un trottoir
Selon nos informations, les deux hommes, interpellés en début de semaine par les enquêteurs de la crim, seraient de nationalité égyptienne. « Les investigations se sont concentrées dans la communauté égyptienne, confie une source proche de l'affaire. Une première vague d'interpellations déclenchée au mois de mars avait permis d'identifier les receleurs de plusieurs objets volés à la victime, dont son portable. Cet appareil avait finalement été retrouvé en Egypte. »
Agée de 33 ans, Caroline Corvalan, ancienne pigiste notamment auprès de la rédaction de France 3 Côte d'Azur à Nice (Alpes-Maritimes), domiciliée dans le XVIII e arrondissement à Paris, n'avait plus donné signe de vie depuis le 19 août 2013. Son corps, en partie démembré et décapité, avait été découvert, le 24 septembre 2013, par des ouvriers intervenant rue Louis-Pasteur (XVIII e). Sa dépouille avait été retrouvée nue et en état de décomposition avancée.
Les enquêteurs avaient établi que le ou les auteurs de ce crime avaient dû soulever quatre lourdes dalles avant d'abandonner les restes du corps de la victime sous ce trottoir. L'autopsie avait déterminé que sa mort était intervenue le 5 ou le 6 septembre. Son identité avait finalement été officiellement établie, le 27 septembre, grâce à ses empreintes.
Le Parisien