0 | 0 | ||
(Mar. 24 Jan. 2017, 13:16)lau a écrit : Je pense que tu surestimes largement lesdites solutions de traduction. Ce n'est plus déterministe au point de pouvoir reconstruire la source ainsi, et fonder une réflexion dessus.
C'est qu'il n'y a pas besoin de réflexion pour le mettre dans le mille et faire preuve d'une grande flexibilité grammaticale dans la transposition. Le tout est d'avoir un mémoire de traduction conséquent et des formules récurrentes qui couvrent le gros du vocabulaire d'un domaine donné. Une fois la base suffisamment alimentée, la machine est capable de faire plus vite, mieux et de manière plus cohérente que l'humain. Qui est relégué à un rôle de contrôle du produit fini.
Le seul salut des gens pas encore au chômage, c'est qu'il doit y avoir trois (cinq, en comptant large) organisations au monde à produire des textes suffisamment semblables pour présenter trop de variables dans les segments, dont différentes versions linguistiques traduites humainement existaient déjà sous forme numérisée au début de la folle entreprise de modernisation.
Mais, avec le temps, ça va de mieux en mieux. D'ailleurs, tous les pros ou presque utilisent de nos jours de mémoires de traduction, qu'il suffit de classer par thème pour que (perle vue ce matin) "period" en anglais soit traduit par "menstruation" quand on bosse pour son client de produits d'hygiène pour dame, et par "laps de temps", lorsqu'il s'agira d'un truc plus général, plutôt que l'inverse.
Si google va au plus probable et ratisse large, avec un taux d'erreur conséquent, ce n'est pas la seule façon de faire. Et même eux arrivent de plus en plus à déduire le contexte, par calcul de probabilité, suivant les autres termes présents dans un segment.