Sam. 15 Sep 2007, 21:43
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Bunker Saint-Germain
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Dim. 16 Sep 2007, 00:41
"Rien ne se perd rien ne se crée tout se dégueule !" Proverbe Byzancien
Mer. 26 Sep 2007, 13:19
La Culture archéo-militaro-historique échappe à ce ministère
Ven. 28 Sep 2007, 06:01
:oops: :oops: :oops: :oops: :oops: :oops: :oops: :oops:
Sam. 01 Mars 2008, 17:16
je recherche des infos et doc sur ce bunker.. y'a une vidéo qui parle de l'action du commandant Rundstedt : <!-- m --><a class="postlink" href="http://www.youtube.com/watch?v=jHVBoU-6YW0">http://www.youtube.com/watch?v=jHVBoU-6YW0</a><!-- m --> Dans le film: "Un pont trop loin"... <!-- m --><a class="postlink" href="http://www.youtube.com/watch?v=ch56NAL1C-I">http://www.youtube.com/watch?v=ch56NAL1C-I</a><!-- m -->
Sam. 01 Mars 2008, 19:57
Durant l'Occupation, la ville fut transformée en grand quartier général allemand. Pour protéger ce site stratégique majeur, une vingtaine d'abris furent construits. Et ils sont toujours là . Retour sur un épisode étonnant et méconnu de la Seconde Guerre mondiale Ils sont là depuis plus d'un demi-siècle, disséminés dans Saint-Germain-en-Laye comme de vieilles cicatrices laissées par la guerre. Bunkers de béton armé envahis de lierre ou mangés par l'humidité, la petite vingtaine d'abris construits sur ordre des Allemands entre 1942 et 1944 rappelle, encore aujourd'hui, que cette ville fut l'un des plus importants, sinon le plus important, quartiers généraux allemands en France durant l'Occupation. C'est ici que le maréchal von Rundstedt - l'un des officiers les plus proches de Hitler - fut chargé, durant l'été 1940, de coordonner le projet Seelà¶we, (lion des mers) qui avait pour but l'invasion de la Grande-Bretagne par les troupes de l'Axe. C'est ici, toujours, qu'au début de 1942 - l'idée d'un débarquement outre-Manche ayant été abandonnée - von Rundstedt installa le grand quartier général (GQG) de l'Oberkommando West (Ob West), organisation responsable de toute la défense du front Ouest de l'Europe, depuis les Pays-Bas jusqu'à l'Italie, soit quelque 4 500 kilomètres de côtes. A Saint-Germain étaient préparées toutes les décisions stratégiques majeures. C'est ici qu'arrivaient les nouvelles les plus importantes, comme l'opération Attila, décrétant l'occupation de la zone libre, le 8 novembre 1942, ou encore le débarquement des Alliés, le 6 juin 1944. Tout transitait par l'énorme bunker de la rue Félicien-David, qui abritait, sous deux mètres de béton, l'un des centres de communication les plus modernes d'Europe. Curieusement, Saint-Germain, estampillée pour toujours «berceau de Louis XIV», oublie souvent qu'elle est aussi cette étape majeure sur la route de la Libération menant de Cherbourg à Berlin. Si quelques personnes ont eu le privilège de visiter ces bunkers labyrinthiques fermés depuis longtemps au public, bien peu de Saint-Germanois ont aujourd'hui vraiment conscience de ce qui se passa dans leur ville durant la dernière guerre. Qui se rappelle encore que, de 1940 à 1944, Saint-Germain abritait presque autant de soldats allemands (15 000) que d'habitants (20 000)? En se baladant dans la ville , le promeneur a pourtant encore partout sous les yeux les traces de ce passé. Dans l'enceinte du collège Marcel-Roby, pas moins de quatre ouvrages de béton se trouvent au milieu du parc; dans le quartier Gramont, un immense abri occupe la cour principale; au pavillon Henri-IV et au bord des douves du château de Saint-Germain, on peut en voir deux autres; rue Félicien-David, une construction de béton, avec ses meurtrières, empiète sur le trottoir, tandis qu'un peu plus loin une maison a carrément été construite sur un ancien bunker. Mais l'édifice le plus important, le plus impressionnant, reste l'immense forteresse du maréchal von Rundstedt, hélas invisible pour le public puisqu'elle se trouve en retrait de la rue Félicien-David. Plus de 1 hectare de terrain, 1 200 mètres carrés de béton sur trois étages et 60 pièces: là se trouvait le cÅur battant de la défense allemande, avec son centre de télécommunications ultraperfectionné, sa centrale électrique, son système de ventilation et de défense très élaboré, ses escaliers dérobés, ses chicanes, ses sas, ses meurtrières, ses bureaux, sa salle des cartes, ses sanitaires, son infirmerie et la chambre particulière lambrissée de von Rundstedt, avec tentures, meubles et murs recouverts de noyer. A notre connaissance, aucune autre ville de France n'a connu, en son cÅur, une concentration d'abris de ce niveau. Dès juin 1940, donc, von Rundstedt et l'armée allemande avaient jeté leur dévolu sur Saint-Germain-en-Laye pour en faire ce quartier général très stratégique. Proche de Paris, située sur une hauteur, agréable à vivre avec sa terrasse, sa forêt, son château et ses grandes résidences qui seront en partie réquisitionnées, cette ville de garnison présentait tous les avantages requis pour y installer un grand quartier général à la fois discret et confortable. Le 14 juin 1940, les Allemands débarquent donc dans le parc du château, alors que les trois quarts de la population ont choisi l'exode. Les habitants reviendront peu à peu durant l'été, après l'armistice. En attendant, les occupants réquisitionnent quelque 500 maisons, soit le quart du parc immobilier de la ville. Ils investissent aussi le quartier Gramont, l'hôtel Geoffre-de-Chabrignac, le lycée de jeunes filles, l'école Saint-Erembert, l'école normale de jeunes filles, les établissements hospitaliers, les châteaux d'Hennemont et Saint-Léger, tandis que l'état-major du GQG allemand s'installe au pavillon Henri-IV. Ils négligent en revanche le château, trop exposé, préférant se «camoufler» dans la ville, près de la population, sans doute dans l'espoir de se rendre plus discrets et de décourager les bombardements ennemis. Une constante promiscuité avec l'ennemi Von Rundstedt, lui, s'installe dans un premier temps au château Neuf, 20, rue Thiers, dans la demeure du sénateur Louis Dreyfus, qui jouxte le pavillon Henri-IV. Lorsqu'il en prend possession, le maréchal allemand y trouve un vieux domestique, un âne, deux poneys, des chiens... Il apprécie le charme de cette ville o๠son père a résidé durant l'occupation de 1870. La vie est belle pour les vainqueurs, au moins dans les premiers temps. Von Rundstedt se promène seul et sans armes dans le parc du château ou sur la terrasse, avec toujours du chocolat dans ses poches pour en distribuer aux enfants. Il devise avec le jardinier français. Plus tard, aux beaux jours, sous les arbres de la Villa David, il prendra quotidiennement le thé, à 16 h 30, avec son état-major. Pendant que les Saint-Germanois connaissent le rationnement, au pavillon Henri-IV, les officiers ont accroché deux grands plans de Paris au mur. L'un est marqué de points rouges, l'autre de points bleus. Le premier recense les endroits o๠les femmes sont accueillantes, le second ceux o๠la table est bonne. Et, régulièrement, von Rundstedt de déplorer: «Votre carte ne rougit pas beaucoup, messieurs!» C'est à cette période que commence la construction d'une vingtaine de bunkers dans la ville. Le 3 mars 1942, la RAF a attaqué les usines Renault à Boulogne et jusqu'à la ville du Pecq, très meurtrie, avec 47 morts. Une bombe endommage même le pavillon Henri-IV, o๠l'état-major est installé. L'alerte est sérieuse. Le GQG est transféré Villa David. Et Hitler exige, contre l'avis de von Rundstedt, qui aimait les arbres et détestait le béton, que la ville soit protégée puisque le rôle de l'OB West se révèle de plus en plus stratégique. L'organisation Todt, qui construit le mur de l'Atlantique, se met au travail, réquisitionne des Français, mais aussi des Belges et des Nord-Africains. «Pourquoi aurais-je peur, Maréchal?» Le grand bunker abritant le poste de commandement est construit en sept mois par trois équipes de 400 ouvriers, qui se relaient nuit et jour pour édifier le bâtiment dans une ancienne carrière de calcaire. Tout le quartier oà¹, jusque-là , on entrait presque librement est, comme on dirait aujourd'hui, «sécurisé». Les rues qui y mènent sont coupées de fossés, barrées de rails plantés debout; des postes de tir sont édifiés aux points clefs du dispositif. Un refuge personnel pour von Rundstedt est même creusé, sur ordre de Hitler, sous la Villa David, pendant que le maréchal est en permission. Ce dernier, à son retour, est furieux et jure qu'il n'y mettra jamais les pieds. Jusqu'à son départ, le 2 juillet 1944, il refusera toujours d'aller s'abriter durant les alertes. C'est ainsi qu'un jour o๠il se promenait dans les allées du parc, tandis que les sirènes hurlaient, von Rundstedt avait demandé à une dame qu'il croisait: «Mais vous n'avez pas peur des bombes?» Elle lui avait répondu: «Pourquoi aurais-je peur, maréchal? Ils ne vont pas bombarder Saint-Germain. Il n'y a aucun objectif militaire ici. Il ne se passe jamais rien!» Une remarque qui en dit long sur la méconnaissance que l'on avait, à l'époque, de l'importance stratégique du GQG de Saint-Germain-en-Laye. L'historien François Boulet, l'un des meilleurs connaisseurs de la question, s'étonne encore que la ville ait été épargnée par les bombardements alliés. Il livre cependant quelques pistes, comme cet extrait d'un rapport du préfet de Seine-et-Oise en date du 31 janvier 1944: «Saint-Germain serait occupée par les états-majors du grand quartier général devant organiser la défense du territoire français devant une invasion anglo-américaine.» Bref, moins de six mois avant le Débarquement, le préfet - réduit aux supputations et au conditionnel - n'en sait guère plus que la fameuse interlocutrice de von Rundstedt sur ce qui se trame réellement à Saint-Germain-en-Laye. Pis, François Boulet - en découvrant tout récemment une carte transmise en avril 1944 par la Résistance aux services de renseignements de la France libre à Londres - a découvert que, sur les 31 lieux stratégiques d'occupation allemande recensés à Saint-Germain-en-Laye, pas un ne faisait état de ces fameux bunkers! Le secret fut même si bien gardé que ces abris ne trouveront jamais leur utilité. Le 25 aoà»t 1944, lorsque les FFI entrent dans Saint-Germain, les Allemands - qui avaient pourtant transformé la ville en véritable camp retranché, faisant ainsi craindre le pire aux habitants - fuient au cours de la nuit et, dans le désordre ambiant, les bunkers sont pillés et vidés de tout ce qu'ils contenaient par la population. Désormais, ils ne garderont plus rien d'autre que leurs propres secrets.
Jeu. 24 Juil. 2008, 05:40
Sam. 02 Août 2008, 08:44
le premier qui l'achete fait un scan aux autres il vous reste moins de 15 jours pour apprendre l'anglais
Mar. 19 Août 2008, 15:57
Mar. 19 Août 2008, 16:02
marquis78 a écrit :il vous reste moins de 15 jours pour apprendre l'anglais Ou l'allemand (si on trouve un accès aux archives à Berlin ....) :mrgreen:
Dans la boîte à vitesses de la connerie, y a pas de marche arrière.
Mer. 20 Août 2008, 07:48
Sam. 30 Août 2008, 08:12
Georges a écrit :Le côté fédéral de la Germanie me fait croire que toutes les archives ne sont pas à Berlin. Y'a des trucs à Coblence en tout cas. Ou a Bonn... :wink:
Ven. 05 Sep 2008, 15:13
Mar. 16 Dec. 2008, 18:08
<!-- m --><a class="postlink" href="http://maps.google.ca/maps?f=q&hl=fr&geocode=&q=Saint-Germain-en-Laye+&sll=49.891235,-97.15369&sspn=52.164281,107.226563&ie=UTF8&ll=48.889008,2.094867&spn=0.000806,0.002146&t=h&z=20">http://maps.google.ca/maps?f=q&hl=fr&ge ... 6&t=h&z=20</a><!-- m --> Aussi au pavillon Henri-XIV il y a un bunker que peu connaisse. Il est situé au début de grande palissade tout juste à côté du pavillon. Remarqué la pelouse jaunie aux pieds, câest que sous la pelouse sây trouve lâinstallation de béton avec deux entrées aux extrémités. Jây suis allé aussi, accès par la descente pédestre regardez bien, il y a une brèche dans la clôture avant le début de lâescalier qui suit la descente en pente. <!-- m --><a class="postlink" href="http://maps.google.ca/maps?f=q&hl=fr&geocode=&q=Saint-Germain-en-Laye+&sll=49.891235,-97.15369&sspn=52.164281,107.226563&ie=UTF8&ll=48.898614,2.101327&spn=0.000806,0.002146&t=h&z=20">http://maps.google.ca/maps?f=q&hl=fr&ge ... 6&t=h&z=20</a><!-- m --> Bonne visite.
Mar. 16 Dec. 2008, 18:35
bigpat a écrit :Bonjour, jâai habité Saint-Germain-en-Laye et oui lâOB West est énorme. Pour les curieux, il est possible de lâapercevoir à partir de Félicien David en passant par lâimmeuble avec un grand parking. Vous allez tout au fond et derrière la haie clôturé le voilà . Pour les plus téméraires, comme moi, vous pouvez y descendre par une brèche à la clôture et hop la visite débute. Juste de voir lâextérieur câest intéressent. Escaladez sur le côté droit du bunker par le terrain escarpé et vous atteignez le toi avec deux autre entrées. Ah oui peu connaissent c'est vrai...
La vie est un instant, vie la intensément.
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