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(Ven. 26 Avr. 2019, 12:59)noktambule a écrit : le plus choquant dans l'histoire, c'est qu'un riche propriétaire laisse un logement vide...
Oui, évidemment, c'est mal de laisser un bordel vide là où des gens ne parviennent pas à se loger. Il y a l'unanimité là-dessus et personne ne sous-estime ce qu'est la difficulté de se loger, généralement pour l'endurer soi-même. Sauf qu'en l'espèce on n'a aucun élément pour juger si on est dans cette situation.
Qu'il soit riche ou pauvre n'a rien à voir à l'affaire. Peut-être même que c'est parce qu'il est fauché et qu'il a besoin de le mettre en vente que c'est vide, la foncier libre se vendant plus facilement que le foncier loué. On n'en sait foutre rien, mais la richesse alléguée n'a pas d'incidence sur notre jugement.
La situation du logement en France est disparate, et ça n'est pas la guerre partout. Je connais le cas d'une baraque qui s'est vendue au bout de dix ans, après avoir été maintenue en bon état pendant tout ce temps (intérieur + jardin), à un prix qui représente la moitié de la commission que prend en moyenne une agence sur une vente à Paris. Cette moitié de com', c'est le prix de toute la maison. Y a des endroits où l'offre excède la demande. Il faut aussi savoir d'où on cause avant de commencer à jeter des cailloux.
Ensuite, il y a squat et squat. On peut se réfugier sous un toit quand on n'en a pas, pour la raison qu'on n'en a pas, en gérant les lieux en bon père de famille, selon la formule déconsacrée.
Enfin, pour ceux qui ne sont pas capables de prendre soin des belles choses, je ne trouve pas, pour ma part, qu'il faille sacrifier le patrimoine à l'abri temporaire et gratos de souillons. S'agissant du principe général, je suis plus emmerdé par la destruction inutile d'un bel ouvrage que par la passivité du propriétaire dont je ne sais rien. Ceci étant posé, étudions chaque cas. Mais sans donner comme prétexte au vandale que le proprio de ce qu'il a masiblé était un fils de pute qui le méritait bien.