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(Lun. 22 Mai 2017, 13:08)plysdn a écrit : Merci pour ce bel exemple "d'enrobage au sirop sucré" pour faire avaler, aux parisiens qui s'y laissent prendre, de nouvelles et lucratives opérations immobilières ou autres aménagements imbéciles.
Démoralisant tout ça.
Ah, c'est rare que je sois en désaccord avec toi, mais là je ne partage pas ta démoralisation. Il faut aménager. L'idéal aurait évidemment été d'y refoutre une ligne de chemin de fer plutôt que d'encombrer les Maréchaux avec le tram. Voire d'en faire l'interconnexion entre les grandes gares tant voulue par les compagnies ferro lors des discussions sur la création du métro. A défaut, faut bien en faire quelque chose. On est un certain nombre ici à trouver que c'est une balade pas déplaisante. Dès lors, il n'y a pas lieu de s'opposer à la légalisation de la balade. Tu parles d'opérations immobilières lucratives. En l'occurrence, il n'est pas question de ça. RFF, désormais SNCF Réseau, a toujours posé comme préalable à tous les projets la réversibilité. Ce qui suppose de conserver partout la possibilité de remettre facilement des rails pour faire passer des trains. Les projets immobiliers concernent la réhabilitation de gares à l'abandon. C'est pas inepte !
Je déteste pas mal l'architecture contemporaine et je ne comprendrai jamais qu'on ne s'efforce pas de respecter au moins dans l'esprit ce que fut l'architecture parisienne avec ses belles pierres de taille, et qui fait que c'est aujourd'hui la ville la plus photographiée au monde. Néanmoins, faut bien reconnaître que Paris manque cruellement de logements, et on ne peut pas non plus s'opposer systématiquement à tous les projets de construction et de densification du bâti. Moi aussi j'aime bien les grands espaces et je préfère le végétal au béton, m'enfin je ne me résous pas à l'idée qu'il faille se taper une heure de RER pour trouver un appart' libre à un prix raisonnable. Et on peut raconter ce qu'on veut sur le rôle de la ville et de l'Etat et faire intervenir 200 Duflot, tant qu'on n'accroît pas l'offre, on ne résout pas le problème.