[Ekalyptusbonbon]

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Un problème purement administratif ne devrait pas s’opposer à une mesure de sécurité nécessaire… L’IGC a sûrement les moyens de s’arranger avec l’entreprise en question, j’imagine qu’ils en ont plutôt rien à foutre.

"_Bonjour, je vous appelle parce que je ne peux pas rentrer chez moi, quelqu'un a soudé ma porte d'entrée, je suis bien embêté !
_Ah oui, c'est normal on l'a soudée en votre absence parce que des petits jeunes y pénétraient et sautaient dans la piscine. Si vous voulez rentrer chez vous pensez à prendre une disqueuse ! Bien cordialement."

Ça ferait un peu mal au cul non ?

Ce n'est pas un problème "purement administratif" en fait. Et quand ça fait 10x que l'IGC appelle Orange pour leur dire "euh, votre galerie technique, là, y'a des margoulins qui l'ont *encore* découpée à la tronçonneuse sur 1m de large pour faire un accès vers les carrières, ça va *encore* vous coûter 50k€ de réparer", ben en fait Orange commence à dire que ça serait pas mal si cette fois ils arrêtaient de payer les gogoleries de certains.
Tant que les concessionnaires de galeries techniques étaient des services publics, ça pouvait encore un peu se négocier, mais maintenant que ce sont des entreprises purement privées avec des objectifs de rentabilité, tu peux toujours rêver pour qu'ils décident d'être "arrangeants".

Accessoirement, en général, ça se termine avec des trucs comme l'injection de l'escalier de Port-Royal.


Utilisez des plaques rondes de l'IGC, restez discrets et personne ne viendra plus se plaindre.

C'est un bon résumé.. La tendance s'est renforcée depuis que les concessionnaires de galeries techniques sont des privés. Quand des rigolos viennent faire des trous dans des galeries techniques, la plupart du temps, ils ne portent pas atteinte à l'usage qu'en ont les les entreprises qui les exploitent. Il y a des exceptions, comme l'incendie du centre PTT Saint-Michel en 1988, mais elles sont plutôt rares.
En fait, ça ne fait chier presque que l'IGC. Plutôt que de se lancer dans une coûteuse guerre des bouchons (qui n'est au demeurant pas leur coeur de métier), les entreprises laissent couler.