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(Mer. 08 Mars 2017, 12:27)BiBi a écrit : Pour la barrière, c'est une question de bon sens. Tu trouves une barrière, c'est qu'il y en a d'autres. (il y a un chantier pas loin).
Je n'y étais pas. Peut-être que tu peux nous renseigner avec certitude :
est-ce que le fait d'enlever deux à trois barrières en plus n'aurait pas exposé des non-voyants, être aimés du monde animal ou copies partielles de l'ADN de leur propriétaire (en âge de se mouvoir mais sans être capable d'apprécier les dangers du milieu urbain), à une chute ou autre type d'accident ?
Quand quelque chose est entouré de barrières, n'est-ce généralement pour éviter l'accès à une zone dangereuse et non par esthétisme ?
Citation :Mettre à terre c'est presque pire que de ne pas en mettre, un faux sentiment de sécurité. Comme le tapis sur un trou. On voit pas le trou, c'est bon, c'est sûr.
J'ai pas mal de collègues non-voyants. Quand la canne touche, ils dévient, mais ne s'engagent pas sur la surface inconnue.
Et de mon expérience empirique, il est peu de gens qui, voyant un obstacle visible sur la voie publique, vont se mettre à marcher dessus.
En revanche, même si je n'ai pas commandé d'étude d'un bureau de consultance à ce propos, des étourdis qui à pied ou à vélo, à l'aurore, ne verraient pas un trou obscur sur fond de bitume noir, ça me semble plus probable que la somme des conditions cumulatives : 1) un crétin qui marche dessus ; 2) une présence sur la tôle ondulée suffisamment longue pour que celle-ci se déchire et provoque une chute.
Citation :Je vois plus ça comme "oh la flemme de perdre 30 mins à poser 2/3 barrières, on en prend qu'une."
Peut-être. Peut-être pas.
Quant à débloquer une plaque qui s'est logée dans une paroi de béton après avoir fait une chute de plusieurs mètres (des volontaires pour faire un calcul poids, vitesse et force ?) qui peut basculer dans l'axe horizontal et t'entraîner... à l'instar de mes petits camarades, je souscris à l'affirmation que c'est une prise de risque propice à entraîner un sur-accident.
L'impératif de protection des tiers semble peu pertinent : ceux-ci verront eux-même l'obstacle et pourront décider de leur libre arbitre quant à l'opportunité ou non de s'engager dans le puits. Si l'on aspire à avoir une carrière de mère juive qui se soucie des autres, l'apposition d'un message d'avertissement permet d'atteindre l'objectif de prévention sans nécessiter qu'on se mette soi-même en danger.
Enfin, plein soutien également à la remarque sur des possibles raisons légitimes de ne pas avoir tenté (à supposer que rien n'ait été essayé, ce qui n'a pas été démontré) de ressortir la plaque. Matériel inexistant, forme physique passagèrement ou généralement insuffisante, ou nombre de personnes présentes trop faible pour agir en sécurité.
Google m'indique qu'une plaque en tôle ondulée d'une épaisseur de 1mm aurait une résistance (normée) de 0,5kN/m². Dans les faits, quiconque ayant déjà soulevé une plaque avec un lacet de chaussure saura que la résistance passagère va être largement supérieure.
L'homme français moyen pesant dans les 78 kilos, on peut supposer qu'un dépassement de la charge maximale admise pendant une période de l'ordre d'une seconde a peu de chances de provoquer le déchirement.
D'autant plus que les barrières de chantier semblent utiliser une tôle de 1,2mm d'épaisseur. Partant de l'hypothèse d'une augmentation linéaire de la résistance, on arriverait alors à 0,6kN/m², soit plus que 18 kilos d'écart (30%) avec le maximum à ne pas dépasser.
Avec la pondération des risques de voir quelqu'un marcher dessus, et à la lumière des calculs qui précèdent, la méthode retenue ne me semble pas instrinsèquement mauvaise, d'autant plus qu'elle peut avoir été retenue délibérément pour ne pas causer des risques excessifs ailleurs.
On a vite fait de conclure que quelque chose de contraire aux normes serait immédiatement dangereux. Loin de là.