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Fort Saint Roch - fortification Maginot. Sospel (06)
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Beau territoire* de moyenne montagne dont Sospel occupe un bassin central formé des 3 vallées qui y convergent : la Bévéra au nord-ouest puis au sud et le Merlanson à  l'est. Au nord, relief s'élevant progressivement à  1 603 m à  la Cime du Ters (point culminant), à  l'est, frontière italienne et sa ligne de crête s'élevant du sud au nord (Mont Mulacier, 1 315 m) ; à  l'ouest, crêtes de 1 000 m en moyenne, s'ouvrant au col de Braus ; au sud, reliefs relevés de part et d'autre de la Bévéra (1 084 m à  l'ouest, 1 315 m à  l'est). Parc national du Mercantour**. Cours sauvage du Merlanson* ; gorges du Piaon* sur la haute Bévéra ; pittoresques vallons affluents, tel celui du Paradis ; nombreuses sources ; quelques petites grottes, dont celle des Maquisards (70 m de développement). Site de la cité* tassée de part et d'autre de la Bévéra; site de l'environnement* : multitude de terrasses d'oliviers montant haut à  flanc de montagne; site de la route et du col de Braus. Routes touristiques* tourmentées découvrant de belles vues. Nombreuses promenades et excursions*, passage du GR52, sentiers muletiers.

A LA Dà‰COUVERTE DE LA BEVERA FORTIFIà‰E
PAR YANN DUVIVIER

Au lendemain de la Grande Guerre, l’ Etat Major Français convaincu de l’imminence d’un nouveau conflit armé avec une Allemagne humiliée par sa défaite, entreprend très vite de concevoir un nouvel ensemble fortifié moderne qui restera célèbre dans l’histoire sous le nom de Ligne Maginot. Cette Muraille de France destinée au départ à  garantir nos frontières du Nord et Nord-Est sera édifiée rappelons-le entre 1928 et 1940. Cette ligne d’ouvrages modernes, contrairement à  certaines croyances, ne s’arrêtait pas au Rhin, mais se prolongeait par-delà  les Alpes jusqu’aux rivages méditerranéens.

En effet, le premier ouvrage de la nouvelle génération fut construit dans la vallée de la Tinée, près du petit village de Rimplas, dès 1928. Les travaux débutèrent précipitamment, à  la suite de l’attitude menaçante de l’Italie fasciste envers la France. Le fort de la Madelaine, de son vrai nom, sera finalement opérationnel en 1937, après bien des avatars d’ordre technique en particulier. Dans les années trente, les constructions se succédèrent pour aboutir, à  la veille de la guerre, à  la présence dans nos vallées de toute une série de positions puissantes, destinées à  contenir éventuellement une agression de nos inquiétants voisins transalpins. La vallée de la Bevera, qui nous intéresse plus particulièrement aujourd’hui, présente quant à  elle une densité imprésionnante de places fortes de tous modèles, allant du fort ancien type Seré de Rivière ou de gros ensemble C.O.R.F. jusqu’aux petits ouvrages d’avant-poste, sans oublier çà  et là  les petites casemates d’intervalle, destinées à  battre un point géographique particulier.

La fortification, dans notre région, remplira parfaitement son rôle au cours des combats de l’été 1940. Les duels opposant l’armée française aux troupes italiennes ne dépasseront que rarement le stade des avant-postes. Le seul gros fort qui essuiera durement le feu de l’ennemi sera celui du Cap-Martin. Sa riposte, appuyée par les tirs croisés des autres ouvrages le dominant, infligera de très lourdes pertes aux assaillants. Il terminera la guerre meurtri, mais avec ses moyens de défense intacts. Les autres grandes places fortes ne seront guère inquiétées directement. Par suite de la configuration montagneuse du terrain, leur artillerie donnera la pleine mesure de son efficacité, en particulier grâce aux pré-réglages de tir effectués en temps de paix. Ainsi, chaque col, défilé ou gorge commandant un passage stratégique était en principe sous le feu des pièces à  tir rapide de l’un ou l’autre bloc, si bien que toute incursion ennemie pouvait être contrôlée et neutralisée rapidement. Les divisions du Duce en firent d’ailleurs plusieurs fois la cruelle expérience au cours de leur tentative ambitieuse de conquête de notre département.

En découvrant le fort Saint-Roch à  Sospel, on est amené à  comparer la forteresse Maginot à  un sous-marin terrestre. Ayant visité l’intérieur du “bâtiment”, il nous reste maintenant à  voir comment se présentent les super-structures de ce navire d’un genre particulier. Les beaux jours étant là , il vous arrivera peut-être de décider, à  l’occasion d’un week-end, de faire une promenade dans notre belle vallée. Au hasard des sentiers, il est alors possible que vous fassiez d’insolites rencontres avec des structures bétonnées ou cuirassées, appartenant à  l’un ou l’autre fort ayant contribué à  la défense de la trouée de Sospel. Il est alors facile d’imaginer que beaucoup de questions vous viendront à  l’esprit concernant l’utilité des équipements extérieurs des positions de défense que vous serez amené à  renconter.

Les détails intéressants ne manquent pas mais ils peuvent passer inaperçus pour le profane, et c’est pourquoi, en toute modestie, je me propose d’être votre guide. L’exploration se déroulera cette fois en plein air et, espérons-le, sous un soleil radieux.

Comme nous l’avons déjà  vu, les défenses extérieures d’un fort Maginot sont localisées dans des structures ou “blocs” de combat dont l’armement varie suivant la mission qui leur est assignée. Les blocs sont souvent mixtes, permettant, ainsi l’observation du site environnant grâce à  des cloches blindées ainsi que le tir sur des objectifs précis évoluant dans leur zone d’action. Il existe aussi des blocs plus simples dont le rôle consiste à  faire uniquement du repérage d’activité, et de renseigner alors le P.C. d’ouvrage, qui prendra les décisions qui s’imposent. L’observation peut être directe ou périscopique lorsque les ouvertures sont masquées par des volets d’acier amovibles. Il arrive aussi que le bloc soit isolé du reste de la forteresse, sa seule liaison avec l’ouvrage principal étant téléphonique. C’est la cas de la casemate observatoire côté Italie de l’ouvrage C.O.R.F. du Mont-Agel.

A côté de ces défenses de moyenne importance, on peut aussi rencontrer des constructions beaucoup plus imposantes, fortement armées et constituant une grosse position d’infanterie. Ces blocs ont pour mission d’observer et d’attaquer. Leur artillerie va du fusil-mitrailleur au canon de 75 mm, voire de 135 mm, en passant par le mortier de 81 mm. En découvrant un tel édifice, on ne manque pas d’être impressionné par son aspect imposant, par la masse de béton qu’il a été nécessaire de construire. A l’ouvrage de St-Roch, les alentours des casemates ayant été récemment débroussaillées, on peut facilement s’approcher et regarder plus en détail.

On est tout d’abord intrigué par la présence d’un profond fossé à  bords arrondis (ne pas trop se pencher!) ceinturant le bloc. C’est le fossé “diamant”. Pourquoi diamant? Simplement à  cause de la forme géométrique de cette tranchée bétonnée qui a été conçue dans un double but: d’abord créer un obstacle naturel à  l’accès aux créneaux de tir, bien sà»r, et ensuite constituer une sorte de réservoir permettant absorber les gravats et autres projections de terre et de pierres provoquées par le tir adverse et risquant d’obstruer à  la longue les embrasures des pièces.

Au fond de ce fossé, on remarque une porte métallique ne s’ouvrant que de l’intérieur. C’est l’issue de secours de l’ouvrage, une étroite galerie débouchant dans une des chambres de tir des mortiers de 81 mm (le bloc 4 du fort Saint-Roch était équipé de quatre de ces mortiers, dont trois subsistent encore aujourd’hui). A l’étage au-dessus se trouve la casemate du canon de 75 mm, seule grosse pièce à  longue portée du fort. Elle n’est plus visible actuellement; il s’agit d’un modèle 1929 pouvant expédier 24 à  30 obus à  la minute, à  une distance de 10.000 mètres environ. Le tube était apparent et sortait de la meurtrière; au fort Saint-Roch il était orienté vers le débouché du col de Vescavo donnant sur l’Italie. Signalons au passage qu’il y a peu de temps encore, des panneaux d’acier tenus par des crochets fixés dans les parois bétonnées étaient disposés devant les créneaux directement exposés à  la vue des usagers de la R.N.2204 qui contourne l’ouvrage. Actuellement, le fort ayant cessé d’être utilisé à  des fins militaires, cette discrétion n’a plus sa raison d’être et, récemment, l’équipe de bénévoles de l’A.D.A.S.F.A.M. a entrepris de déposer ces plaques au cours d’une séance de travail collective.

En levant les yeux, en haut du bloc 4, on aperçoit deux curieuses cloches d’acier à  demi noyées dans le béton. Il s’agit de cloches JM (jumelé mitrailleuses). Ce genre de poste était en effet pourvu d’une mitrailleuse double type Reibel (calibre 7,7 mm, 750 coups/mm) montée dans l’ouverture centrale, et la visée se faisait par les ouvertures latérales. En parcourant le circuit dit des tourelles, le visiteur est amené à  rencontrer sur le bloc 3 (observatoire) une coupole d’acier très basse à  demi-obturée par une plaque ronde en ferraille. Il s’agit d’une cloche LG (lance grenades); ce matériel, par suite de difficultés techniques de mise au point, ne fut toutefois jamais mis en service. Les cloches furent alors fermées soit par une plaque d’acier soudée, soit par un bouchon de béton.

La grosse artillerie d’un bloc d’infanterie est parfois concentrée sous coupole blindée éclipsable. L’ensemble peut tourner sur lui-même à  360 degrés; il faut savoir que le mécanisme interne de l’engin est réparti sur deux étages du bloc. Le système est en équilibre indifférent grâce à  un contrepoids de 20 tonnes. Le fonctionnement est électrique, mais en cas de coupure totale de courant on peut tout de même manoeuvrer la tourelle manuellement, de l’intérieur du blockhaus bien entendu. Ce type d’armement présente l’avantage d’être difficile à  repérer et à  battre, d’autant plus que bien souvent l’épaisse carapace métallique était revêtue d’un camouflage sophistiqué lui donnant la possibilité de se fondre dans le paysage environnant. Nous avons donc là  un ensemble d’attaque redoutable tirant en trajectoire tendue à  cadence accélérée sur des objectifs assez lointains. Il existe aussi un autre modèle de coupole, équipée de canons plus gros (calibre 135 mm), travaillant en tir courbe à  la façon des mortiers, comme par exemple au fort du Mont Grosso, exemple typique dans la fortification alpine. En ce qui concerne la solidité de ce matériel, il faut savoir que la tourelle de 75 mm de cette forteresse a encaissé sans dommage, en 1940, un coup de plein fouet de calibre 149 mm; la trace de l’impact est encore visible de nos jours.

Nous avons évoqué plus haut la forte densité d’ouvrages fortifiés dans la région sospelloise. Cela est si vrai que la montagne recèle parfois en ses flancs deux forts complets... C’est effectivement ce qui se passe au mont Barbonnet, visible de partout dans le secteur. Cet ancien ouvrage type Seré de Rivière domine en effet la crête; son armement lourd comprenait deux coupoles Mougin en fonte dure, calibre 155 mm. Ces pièces ont été baptisées respectivement “Bayard” et “Jeanne d’Arc”. Seule la première est encore en place de nos jours, la deuxième ayant été démolie au profit du fort de la Pompelle, près de Reims. Au-dessous se situe la place forte moderne édifiée par la C.O.R.F. au cours des années trente; cette construction ne s’est d’ailleurs pas faite sans problèmes et les bâtisseurs ont eu à  lutter contre les infiltrations d’eau. Contrairement à  ce que l’on pourrait penser, il n’est pas possible de communiquer physiquement (sauf par l’extérieur bien sur) entre les deux places fortes; il n’y a que des liaisons téléphoniques et électriques. C’est à  cet endroit que, durant les combats de l’été 1940, un accident causera deux morts : l’éclatement dans sa casemate d’une des pièces de 75 mm. Mais il s’agit là  du seul drame de ce genre survenu sur toute la ligne; un obus resté dans la culasse rendue brà»lante à  la suite d’une séance de tir prolongé serait sans doute à  l’origine de l’explosion de l’arme.

En dehors des gros ensembles fortifiés, on trouve dans toute la Bevera quantité de petits ouvrages destinés à  contrôler un point stratégique important, route ou voie ferrée. En se promenant vers les gorges de la Bevera, vers les ponts de Ca௠sur la petite route menant du départ du col de Brouis au col de Vescavo, on passe devant un gros blockhaus, communément appelé la casemate du Golf, du nom de l’ancien hôtel situé à  proximité. La mission de cet ouvrage était de tenir sous son feu les gorges du torrent et la ligne ferroviaire Nice - Breil qui passe non loin de là . A côté de types d’ouvrages conçus à  la fois pour attaquer et pour “encaisser” les coups de l’adversaire se trouve un autre type de structure fortifiée : c’est l’avant-poste. La C.O.R.F. n’a été pour rien ou presque dans la conception et la réalisation de ces moyens de défense. Il s’agissait d’ouvrages relativement légers, dont la mission était d’inquiéter et d’affaiblir le plus possible l’assaillant au cours de sa tentative d’invasion. Parallèlement, les gros ensembles, situés plus loin de l’incursion ennemie, étaient prévenus. Ceci fait, et lorsque la situation devenait intenable, la garnison se réfugiait dans les grandes forteresses. Les structures de ces avant-postes, encore visibles de nos jours pour beaucoup d’entre eux, sont des plus sommaires, comprenant une partie à  ciel ouvert et une galerie-tranchée ceinturant la position. De loin en loin, une position d’observation ou de tir est établie sous forme d’abri sommairement bétonné. Une ou deux cloches pour l’observation lointaine complètent le tout. Les équipements sont d’un type assez différent de ceux employés dans la ligne Maginot. La petite citadelle de Castes Ruines, qui domine la vallée de la Bevera sur sa rive droite, comporte par exemple une partie souterraine bétonnée avec dortoirs, chambres à  munitions et casemates pour armes légères; le confort, très spartiate, rendait la vie des occupants très pénible : peu d’eau, pas de courant électrique, l’éclairage se faisant au moyen de lampes à  pétrole. Mais ces fortins n’étaient pas conçus pour vivre longtemps. C’est pourtant en ces endroits que se dérouleront les plus violents accrochages lors de l’offensive italienne; les divisions ennemies s’épuiseront en voulant enlever ces points stratégiques leur barrant la route. L’armistice de Juin 1940 arrivera à  point nommé pour les sauver du désastre matériel et moral.

Nous voici maintenant arrivés au terme de notre exploration. Puisse ce modeste article avoir contribué à  vous éclairer sur ces mystères de la fortification Maginot. Vous avez du vous rendre compte que point n’est besoin d’aller loin pour trouver ce type de fortifications que beaucoup ne veulent voir que dans l’Est de la France. Si le sujet vous intéresse, vous pouvez évidemment consulter la bibliographie assez abondante qui commence à  voir le jour sur cette question. Mais pourquoi rester isolé ? Pourquoi ne pas venir faire connaissance avec l’Association Départementale des Amis du Secteur Fortifié des Alpes Maritimes (A.D.A.S.F.A.M.) ? Venez donc nous voir au fort Saint-Roch, vous y trouverez des occasions d’en savoir plus encore sur se sujet, vous rencontrerez des membres bénévoles de l’Association qui, chaque mois, consacrent une journée à  un travail collectif sur le site. Comme il a été dit, l’intérêt que nous portons à  cette ligne de fortifications de notre région ne comporte évidemment aucune arrière-pensée guerrière. Il s’agit simplement de s’instruire en tant qu’amateurs d’Histoire, en mettant à  profit ces témoins d’un passé que beaucoup d’entre nous ont encore bien vivant en mémoire.

Nous signalerons pour terminer que le visiteur du fort Saint-Roch trouve devant l’ouvrage un parc-auto; il peut, s’il le désire, pique-niquer en famille sur des aires spécialement aménagées dans le circuit touristique des tourelles, balisé dès le départ du bloc 1. A l’intérêt de passer une journée au grand air, ajouter celui d’avoir appris quelque chose. Nul doute alors qu’en rentrant chez vous, le soir, vous vous sentirez "fortifiés". si j’ose m’exprimer ainsi!

Association Départementale des Amis du Secteur Fortifié des Alpes Maritimes (A.D.A.S.F.A.M.)
<!-- e --><a href="mailtoConfusedt-roch@alcyonis.fr">st-roch@alcyonis.fr</a><!-- e -->
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et cet ouvrage est le seul du Sud-Est à  avoir un plan incliné avec wagonnets et treuil
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#3
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Z'avez des photos ?
Odi profanum vulgus et arceo
http://www.lucasfalchero.com
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non,seulement des plans Sad
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Ben, envoye les donc ici... Même partiellement, ça donne une idée...


Pièces jointes Miniature(s)





Odi profanum vulgus et arceo
http://www.lucasfalchero.com
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#6
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je n'ai pas de scanner Sad
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#7
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Cet été j'ai visité l'ouvrage de Ferté dans les Ardennes, lors de la
percée de la wehrmacht en juin 40 toute la garnison a été décimée
( 147 gus ) Le détail croustillant dans l'histoire c'est que pour terminer
le fort dans les délais, l'armée avait fait appel à  un bureau d'étude
ainsi qu'a de la main d'oeuvre teutonne.
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#8
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Confusedhock: là  j'ai un doute .Jamais lu nulle part quoi que ce soit à  ce sujet.
Pour une casemate c'aurait peut-être pu arriver ( et encore ) mais La Ferté était un petit ouvrage construit comme les autres ouvrages ,ç-à -d protégé et surveillé pour empêcher les indiscrétions.
Roger Bruge n'aurait pas manqué de mentionner ce "détail" de taille ....
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#9
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Rien trouvé non plus dans le tome 3 de "Hommes et ouvrages de la ligne Maginot" qui traite de La Ferté.
Tres improbable que des entreprises Allemande aient participé à  la construction.
Par contre l'ouvrage a des vices de construction qui expliquent en parti l' hécatombe et le temps et l'argent ont manqué pour terminer la défense du secteur.
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Surtout que pour ce qui est des Ardennes, Petain avait ete charge de faire un rapport sur les defenses du secteur, et avait note qu'il etait fragile et ne resisterait durabelement a une attaque d'envergure.

Mais, pour ne pas nuire a Gamelin, alorrs general en chef des armees, il a pondu un joli rapport disant que le massif des Ardennes etait infranchissable.

Jusqu'a ce que les allemands sonnent a la porte un certain 10 mai 1940.
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