J'ai ces deux lampes,
la seconde est effectivement une ARRAS à vissage central,
(la mienne a encore sa plaque)
je n'aime pas le pricipe car on perd beaucoup de place dans la cuve à carbure,
la vis qui traverse en encombre le fond
et on y glisse dificilement de gros cailloux
je ne savais pas qu'elle existait en 2 tailles !
La première est une lampe de vélo !!
sur la mienne - de marque "Luxor" - du moins,
il y a encore son système d'accrochage à suspension,
lequel est partiellement visible sur la tienne (il y a le rail)
j'aime beaucoup ces lampes "sans pointeau" et autorégulées
de par leur simplicité, ce sont sentimentalement mes préférées,
elle sont composées de seulement 3 pièces ultrasimple (plus le bec)
(les plus anciennes n'ont même pas de valve)
- le corps
- la cuve (à carbure)
- le réservoir (à eau)
la cuve se glisse dans le corps, et le tout se glisse et plonge dans le réservoir
OUI ! le réservoir est en bas !
mais avec le volume que prend l'ensemble "corps + cuve", l'eau est quand même en position haute
Je complète l'explication de fonctionnement précédente :
Imagine un verre d'eau que tu imerges à l'envers dans l'eau
il y a une poche d'air qui se forme.
c'est le "corps" de la lampe, sauf que ton verre est percé pour y mettre le tube
heureusement que sur ce modèle il y a une valve, sinon pfuittt, l'eau envahirait le verre
Plaçons du carbure dans la cuve et glissons-la dans le corps de la lampe,
on remarque que ça s'emboite "sérré",
c'est donc presque étanche "mais pas trop" - et c'est tout l'intéret.
plaçons l'ensemble dans le réservoir préalablement rempli d'eau
l'eau ne rentre pas dans la cuve (à cause de la valve)
justement, parlons-en, et ouvrons la valve :
(là l'auteur place un "Prout" et vous dira pourquoi plus loin)
l'eau se glisse par
capilarité entre la cuve et le corps,
et elle entre en contact avec le carbure
la suite, on la sait : carbure + eau = actétylène en dégagement gaseux
l'intérieur de la cuve va monter en pression ce qui aura 2 effets :
1. faire sortir le gaz acètylène par le bec
c'est le but, et on allume (ou pas)
2. chasser l'eau qui s'infiltre par capilarité
en éjectant éventuellement du gas acétylène sur les coté,
ce qui fait des bulles et pue un peu
(un peu comme quand on souffle dans une paille)
Oui, mais !
le gas s'échappant par le bec, la pression dans la cuve va baisser ,
et l'eau va pouvoir remonter par capilarité et revenir tenter d'envahir la cuve
Là , un bon informaticien dira :
IF THEN GOTO "Prout"
ELSE ??
vous aurez compris
on est bien dans un système autorégulé,
o๠d'un coté,
l'eau remonte par capilarité dans la cuve de carbure,
et de l'autre,
le carbure qui réagit et produit une pression de gas acétylène qui chasse l'eau
et ce,
jusqu'à épuisement du carbure ou manque de hauteur d'eau
entre temps le gas s'échappe aussi par le bec
dans l'absolu, si on referme la valve, on devrait obtenir un équilibre des pressions,
mais dans la pratique .......
je pense que l'on peut effectivement couper l'échappement de gas (éteindre sa flamme)
je pense que l'on peut éventuellement faire quelques courses avant de se reservir de la lampe
mais je ne pense pas que l'on puisse stocker la lampe pour une nuit sans au moins vidanger l'eau.
Donc pour vidanger l'eau, il faut
soit retourner le vélo (pas pratique)
soit retirer la lampe,
c'est pour cela que ces lampes sont montées sur un rail,
et c'est certainement pour cela qu'à un moment
ta lampe a été séparée de son support et que celui-ci a été égaré.
en cherchant bien, il doit évevntuellement encore être sur le vélo ...
voila voila
et Salut Karbure au passage !!