Dim. 22 Fév. 2015, 16:11
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(Dim. 22 Fév. 2015, 14:15)KdK a écrit : Il est bien visible sur ton image qu'il n'y a aucun maillage et qu'il ne s'agit que d'un nuage de points.:dodgy:
Par contre, il ne faut pas se tromper, ce n'est pas la densité des points (il n'y au final que peu de points sur ton exemple, peut-être entre 5 et 8k ?) mais la représentation de ce logiciel qui donne l'impression d'être un mur complet car il choisi l'option d'afficher les points de manière grossière et sans leurs couleurs.
(Dim. 22 Fév. 2015, 14:15)KdK a écrit : Ma remarque est une critique sous-jacente de la photogrammétrie, ce n'est -à mon avis- pas une méthode d'acquisition adaptée pour ce type de galerie pour plusieurs raisons :
- Le temps d'acquisition
- La qualité d'acquisition
- La fiabilité des données
- Le manque de données complétant la capture
Et bien sur le temps de calcul post-acquisition (comme tu l'as souligné) et la qualité du nuage au final (le résultat quoi). Je pourrait compléter et détailler si tu veux mais ce serait long ... Et du coup, je trouve que dire que la modélisation de carrière est possible avec un APN à 70€ ça résonne un peu faux.
Oui et non. Comme tu le soulignes, c'est une question de compromis : tout le monde n'a pas accès à du matériel de scan laser, même bas de gamme, capable de scanner des cavités. Tout le monde n'a pas non plus deux cartes graphiques haut de gamme en SLI pour calculer les mesh, par contre, le temps et un apn de base, à peu près tout le monde a ça, et tous les outils pour y arriver sont libres et gratuits.
Le temps d'acquisition avec un scanner laser (même haut de gamme) si on veut un nuage de point très dense, monte en flèche et nécessite beaucoup de travail et de puissance de calcul pour l'afficher, le corriger et le "mailler".
A titre d'information, un scan d'une salle souterraine de 7m de diamètre prend près d'une heure juste pour l'acquisition si on veut étudier des anomalies sur la maçonnerie ou une évolution dans le temps. Et c'est le cas le plus simple possible (salle ronde sans obstacles).
L'autre avantage de la photogrammétrie est d'éviter en partie les problèmes liés au scan dynamique (pitch à maintenir, pas de géoréférencement, etc) et de ne nécessiter "que" du calcul. C'est d'ailleurs une voie de plus en plus développée dans la surveillance des ouvrages souterrains.
Je ne dis pas que l'une ou l'autre solution est meilleure, juste qu'elles s'adressent à des publics et budgets différents pour un rendu assez peu éloigné au final.