Lun. 26 Oct. 2009, 17:07
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Pour les toiturophiles :
Installation de Kader Attia : Kasbah
du 4 Avril 2009 au 31 Octobre 2009
au Centre de création contemporaine de Tours, 55 rue Marcel Tribut - 37000 Tours
Citation :Kader Attia est lâun des artistes français actuellement les plus reconnus à lâétranger. Né en 1970, il sâest rapidement imposé grâce à des installations et sculptures spectaculaires qui agissent comme des révélateurs de nos malaises sociaux. Sâil sâenracine dans son expérience personnelle dâartiste issu de lâimmigration, son propos sâouvre de façon plus universelle aux fractures de notre monde.
Cette exposition sâorganise autour dâune Åuvre exceptionnelle, « Kasbah », co-produite avec le Centre dâart de Huarte en Espagne. Sur plusieurs mois, elle accueillera de nombreux partenaires de notre région pour un programme de rencontres diversifiées.
« Kasbah » nous transporte sur les toits de bidonvilles ou de favelas. Lâinstallation déploie sa surface monumentale dans tout le centre dâart. Câest sur ce socle instable, qui agit sur notre imaginaire comme sur notre conscience politique, que nous découvrons d'autres Åuvres de l'artiste, vidéos, sculptures et photographies, présentées sur lâespace même de la « Kasbah ».
Avec cette installation aite de matériaux de récupération, Kader Attia nous confronte aux résidus de lâéconomie globalisée, échoués et réinvestis dans les zones de grande pauvreté. Il rend ici hommage à la capacité étonnante quâont les hommes à se réapproprier le monde, même lorsquâils nâont rien.
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(et on peut marcher dessus...! )
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Pour les frichophiles :
Expo photo de grimaud frédéric : forgotten world, sur les friches du 7 au 31 Octobre 2009, à la Caserne de la ville de Joué-les-Tours (lieu réhabilité en centre dâart contemporain).
Citation :Quelle part de vie reste-t-il dâun bâtiment lorsquâil a perdu une grande partie de son identité ? Souvent considérés comme inesthétiques, ces lieux sont le reflet dâune époque révolue, o๠lâusure, par le temps et par lâhomme, y est ancrée.
Au terme dâun travail mené depuis 2006, le photographe, Frédéric Grimaud, traduit une volonté forte de sauver de lâoubli une partie du patrimoine industriel sans refaire lâhistoire du graffiti ni de la photographie. Sa recherche évolue dâun plan large à une vision rapprochée des grafs et des architectures, ces friches o๠la nature règne désormais.
Tant de personnes ont déployé leurs forces dans lâaccomplissement de leur travail quotidien et dans leur combat pour la sauvegarde de leurs emplois quâils ont laissé les traces dâun vécu social, tels des objets laissés ou abandonnés ça et là . Le souvenir nostalgique et la grandeur déchue de ces endroits désaffectés dans lesquels la nature a repris ses droits se sont imposés au photographe. Sublimés par lâesthétisme des productions artistiques (grafs) et l'atmosphère y régnant - entre nostalgie et désillusion- ces sites reprennent vie pour être immortalisés dans cette exposition. Le photographe concrétise ainsi cet indispensable lien avec notre passé et met en valeur ce qui disparaîtra demain, sans le dénaturer, en lui faisant hommage.
Cette exposition, proposée dans le cadre des Rencontres de Danses Urbaines en Région Centre, se déroule en 3 parties : quelques grafs réalisés dans des friches sont présentés dans lâaccueil, la grande galerie comporte les photographies des friches et la petite galerie montre un échantillon dâune nature qui nâoublie pas quâelle peut grandir.
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