Eh c'est cool, j'ai un deuxième article et rien que pour moi!
Copier/coller, et hop! tu l'as ton bouquin...
En tout cas WOW... àa c'est de la réponse!...
Merci beaucoup, tu réponds aux questions qui trottaient dans un coin de ma tête depuis un moment. àvidemment ce sont des questions spécifiques, et j'espère ne pas avoir été le seul ici à me les poser!
Pour l'histoire du faisceau sur les rails, j'aurais vu ça très simple, par exemple deux fanaux mis sur un escabeau dans un tunnel de la PC ou sur une petite voie de campagne. Juste pour donner le "feeling" car la puissance de ces feux à pétrole (certes toute relative quand on avance à 100 à l'heure) reste étonnante.
Et sérieusement, la conception d'un bouquin ne vous plairait pas?
« À faire l'amour avec la terre, j'ai enfanté des p'tits vers blancs » - Jacques Higelin
Cavannus a écrit :Et sérieusement, la conception d'un bouquin ne vous plairait pas?
Ah, c'est sà»r, l'idée nous trotte dans la tête, mais nous attendons les résultats des ventes du numéro d'Historail pour proposer la chose à l'éditeur. Apparemment, d'après les retours que nous avons à ce stade, l'accueil est excellent. Mais il nous est nécessaire d'avoir les résultats des ventes qui ne sont communiqués par les NMPP que trois mois après, afin de disposer de données concrètes.
Je n'apprends rien à personne en disant que la seule chose qui préoccupe l'éditeur, dans le contexte actuel pas très florissant, c'est de savoir si le sujet est porteur. Si les ventes du magazine sont très bonnes, nous pourrons argumenter avec "du biscuit dans les mains".
Celle à poignée, je ne l'ai jamais vue, elle semble bien SNCF vu le pointeau cranté et le bec en laiton typique. On voit des supports qui reçoivent normalement un déflecteur, mais pourquoi deux, un sur chaque partie ? Autre fait déconcertant, le tuyau supportant le bec est soudé sur la partie basse, donc sur le carburateur, alors qu'il est normalement branché sur la partie supérieure de la lampe en traversant la réserve d'eau (voir la photo de la lampe à déflecteur publiée avec deux autres modèles un peu avant dans ce sujet). Pourrais-tu la photographier ouverte que je comprenne o๠débouche le tuyau de gaz ?
dom a écrit :Pourrais-tu la photographier ouverte que je comprenne o๠débouche le tuyau de gaz ?
Voilà , ils ont meme prevu une petite grille pour eviter que le carbure bouche le trou
Sur la derniere photo je trouve aussi orginale "la coupelle" jamais vu ailleurs.
Je ne tarde pas faut que j'aille jouer de l'orgue
Noar c'est noar
Quand c'est noar y'a plus d'espoir.
dom a écrit :Pourrais-tu la photographier ouverte que je comprenne o๠débouche le tuyau de gaz ?
Voilà , ils ont meme prevu une petite grille pour eviter que le carbure bouche le trou
Sur la derniere photo je trouve aussi orginale "la coupelle" jamais vu ailleurs.
Je ne tarde pas faut que j'aille jouer de l'orgue
J'ai quelques lampes avec ce type de coupelle: 2 allemandes, une anglaises (des chemins de fer anglais d'ailleurs), et une hongroise, ainsi qu'une butin très très très gros modèle.
Noar a écrit :Voilà , ils ont meme prevu une petite grille pour eviter que le carbure bouche le trou
Sur la derniere photo je trouve aussi orginale "la coupelle" jamais vu ailleurs.
Après une conversation avec mon co-auteur, celui-ci vient de me donner la solution pour cette lampe que personnellement je ne connaissais pas. C'est un modèle Butin fabriqué pour la Compagnie des chemins de fer de l'Est. Les deux pattes d'accrochage sur le devant sont destinées à supporter une cage vitrée qui protège la flamme et le crochet à l'arrière permet une fixation sur un véhicule ou un engin. Y'a plus qu'à trouver une cage pour la compléter mais il paraît que c'est difficile à dégoter car la chose est fragile. Lui-même en a une semblable, mais il lui manque aussi la cage. Ceux qui ont le pdf d'un vieux catalogue Butin la trouveront sans problème et pourront juger de son aspect lorsqu'elle est complète.
Au passage, pour votre projet de bouquin ne vous basez pas forcément sur les ventes de la revue : celle-ci est surtout très difficile à trouver et on peut imaginer que le reste des pages n'intéresse pas forcément tous les passionnés de lampes qui hésitent alors à sortir leurs 10 euros.
Je pense à Bernard Mahot qui apparemment vend bien ses bouquins sur les lampes à pétrole, à huile, etc. grâce à une excellente diffusion, et donc une excellent visibilité ("Oh! y'en avait une comme ça chez mes grands parents!" se dit le flâneur à la Fnac en voyant la couverture) (et pourtant les bouquins de B. Mahot ne sont pas très riches en contenu textuel, et son premier ouvrage sur les lampes à essence était truffé d'erreurs grossières).
Beaucoup de gens s'intéressent aux lampes ferroviaires, celles-ci sont aussi bien cotées que les lampes de mine (ou peu s'en faut). Le domaine du rail et de la vapeur me semble bien vendeur en général, en témoignent tous les ouvrages sur le sujet qui sortent régulièrement (et un Clive Lamming est de toute façon un régal à lire). Un bon ouvrage bien écrit et bien documenté, avec de belles photos, bref dans la continuité de votre article, aurait à mon avis bien du succès.
« À faire l'amour avec la terre, j'ai enfanté des p'tits vers blancs » - Jacques Higelin
Etonné de voir que les acetos etaient utilisées jusqu'au milieu des années 80 !!!!! Pour moi elles n'avaient plus lieu d'etre utilisé dans les années 60.
Noar c'est noar
Quand c'est noar y'a plus d'espoir.
C'est vrai que ça faisait un peu Jurassic Park, mais Il faut relativiser : il s'agissait d'îlots de résistance totalement marginaux, du "quasi rien" ramené à l'échelle de tout le réseau.
Sinon un petit détail que j'ai vécu : juste avant la fermeture au milieu des années 1980 de Butin-Gillet, La Vie du Rail avait fait fabriquer par cette firme deux séries de lampes : 250 modèles de lanternes de garde de PN à pétrole et autant du modèle exploitation SNCF à acétylène. Tout est parti en quelques jours, la grosse ruée. Personnellement, j'avais acheté deux exemplaires à pétrole (que je possède toujours), car je trouvais l'acétylène trop compliqué (gros regret !).
Ensuite, les collectionneurs de lanternes ferroviaires ont cherché à acheter des pièces détachées (becs, chapiteaux, ect.) au moment de la fermeture de Butin, mais ils se sont fait envoyer balader, tout à été vendu à un récupérateur de métal.