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Et même que le chantier n'est pas surveillé la nuit...

Dire que je viens de découvrir les carrières de Bagneux! C'est un désastre !
Le transport met de coté l'antiquité et les lieux de vestiges ...

(Sam. 13 Juin 2015, 00:04)Chiller a écrit : Pour information, il y a des travaux de sondage des sols à proximité de la gare RER d'Arcueil-Cachan, pour «étudier la stabilité des sols en vue de la réalisation prochaine de la ligne 15 de métro».

Résultat (source le Moniteur des TP) : sol peu stable (moins que prévu), donc pas de gare sous terraine mais en surface à la place du marché et du kiriad.

C'est à dire ? Il vont faire un métro aérien à cet endroit ?

(Jeu. 18 Juin 2015, 08:55)Acmo a écrit : C'est à dire ? Il vont faire un métro aérien à cet endroit ?

Que du bonheur pour les riverains

D'un autre côté, ça coûtera bien moins cher et les travaux seront peut-être dans les temps, pour une fois.

Ce qu'il appelaient l'arc express à une époque, sera essentiellement aérien.
Parait que ça coûte moins cher.

Pour la 15, ils peuvent descendre jusqu'à moins 50 mètres...

La ligne 4 ne coupe ni l'est ni le sud du cimetière.
C'était prévu mais ils ont changé d'idée à cause des carrières. S'ils injectent ça sera dans le nord.

Le projet de la 15 est est grosso à 30 mètres (ça risque de faire mal aux carrières !) pour s'affranchir des obstacles, avoir un parcours le plus rectiligne possible pour ne pas perdre de vitesse.
Pour le puits il fait 3-4 mètres de diamètre aux parois bétonnées, il y a une échelle d'accès et en bas une mini-pelleteuse pour creuser.

Profondeur sud:

Quand on lit les comptes rendus, ils n'ont pas l'air d'en vouloir beaucoup aux carrières de la banlieue sud...

« La présence d’anciennes carrières souterraines sur plusieurs niveaux qu’il convient d’éviter. » (...)
« La présence d’anciennes carrières souterraines sur plusieurs niveaux : le tunnelier ne pouvant pas traverser ces anciennes carrières, même comblées, il a fallu éviter ces zones. » (...)
« Très concrètement, le tunnelier ne peut pas traverser ces anciennes carrières, même lorsqu’elles ont été consolidées. Il a donc fallu les éviter. »

Mais par contre, où vont les déchets ?
Va falloir prendre le train !

« Les déblais inertes non nocifs serviront au comblement de carrière tandis que les déblais pollués seront envoyés dans des installations spécialisées. » (…)
« Les déblais inertes (sans danger) serviront au comblement de carrières dans les départements des Yvelines et du Val-d’Oise. » (...)
« Les déblais inertes (sans danger) seront utilisés pour le comblement de carrières dans l’Essonne. »

Parce qu'il y a des carrieres à combler aussi dans l'Essonne ?
Youpi, j'en connais pas dans le coin, les planches igc sont peu loquaces sur cette région que je connais pas en surface.
(-> je cherche un guide du coup

(Mer. 24 Juin 2015, 18:05)lor a écrit : Quand on lit les comptes rendus, ils n'ont pas l'air d'en vouloir beaucoup aux carrières de la banlieue sud...

« La présence d’anciennes carrières souterraines sur plusieurs niveaux qu’il convient d’éviter. » (...)
« La présence d’anciennes carrières souterraines sur plusieurs niveaux : le tunnelier ne pouvant pas traverser ces anciennes carrières, même comblées, il a fallu éviter ces zones. » (...)
« Très concrètement, le tunnelier ne peut pas traverser ces anciennes carrières, même lorsqu’elles ont été consolidées. Il a donc fallu les éviter. »

Malheureusement, cela ne veut pas dire que ça ne va pas être la merde : si le métro passe au dessus, il faudra vérifier en dessous, et injecter (ou consolider avec un élan utopiste) si besoin.

Le métro passe au plus proche de la surface à 39m, les carrières la bas sont entre 18m et 25m selon les niveaux.

Mais c'est pas dit que lors de la construction il n'y ai pas de faiblesses...

(Jeu. 25 Juin 2015, 21:17)KdK a écrit : Le métro passe au plus proche de la surface à 39m, les carrières la bas sont entre 18m et 25m selon les niveaux.

Mais c'est pas dit que lors de la construction il n'y ai pas de faiblesses...

Il y en aura assurément, l'inconnue c'est leur ampleur. Pour l'anecdote sinon, les principales difficultés ne sont pas à attendre directement sous les vides de carrières, remblayés ou non, mais dans les zones limites non exploitées qui sont plus propices à des forts gradients de cohésion et/ou des facturations/infiltrations. C'est par exemple ce qui s'était produit sur le chantier de météor en 2003.

(Mer. 24 Juin 2015, 18:05)lor a écrit : Très concrètement, le tunnelier ne peut pas traverser ces anciennes carrières, même lorsqu’elles ont été consolidées. Il a donc fallu les éviter

Pour l'anecdote aussi, c'est une réponse efficace pour de l'information publique, mais largement inexacte techniquement. Il n'y a pas d'impossibilité technique à percer d'anciens vides par tunnelier, mais la consolidation qui suit et la pose de la voute demande une méthodologie particularisée qui a tendance à dilater sérieusement la facture... Bref, c'est un argument financier plus que technique.

Dans l'absolu ça arrange les visiteurs du sous-sol que nous sommes, mais attention à ne pas se réjouir trop vite, jusqu'au percement effectif tous les "plans définitifs validés immuables" ne le sont que jusqu'à l'imprévu suivant. Si par exemple les couches aquifères ne donnent pas satisfaction (sur le porte-monnaie), la profondeur de construction pourrait remonter...

Il n'y a pas d’impossibilité technique, non. "Seulement" un gros surcoût.
C'est le cas au niveau du Jardin des Buttes Chaumont et à l'Est de celui-ci où une ligne de métro a été réalisée dans une carrière de gypse remblayée, qui comportait jusqu'à 3 niveaux (et dont les hauteurs sont bien supérieures aux carrières de calcaire grossier que l'on peut trouver au Sud de Paris).
Et cela a été réalisé au début du 20e siècle !