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Collectif de Port-Mahon et de la Ferme de Montsouris
#16
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lafouine a écrit :
NaJ a écrit :
lafouine a écrit :Y-a qu'a aller arroser de chlorate de soude les bacs à  fleur au siege de la Soferim ! Icon_lol
Et après ? Les fleurs au siège de la Soferim ne craignent pas le chlorate, elles sont en plastique.

Zut alors. Cela montre bien la mentalité de ces gens alors.

Y-a qu'a verser de l'acetone dessus alors ! :twisted: :twisted:

C'est sà»r que c'est la chose la plus utile et la plus intelligent à  faire...
graine
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#17
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Le promoteur a grillagé, muré, puis saccagé et détruit le jardin alors que toutes les autorisations de travaux ont été retirées par le Ministre de la Culture, Jean Jacques Aillagon, suite aux recours du « Collectif de Port Mahon et de la Ferme de Montsouris » et de l’OCRA.
Il a ensuite partiellement détruit des bâtiments sans permis de démolir (!). Les associations ont du avoir recours aux forces de police plusieurs fois pour stopper le carnage.
Les journées Portes Ouvertes "ateliers d'artistes" organisées par Monts 14, sur le trottoir du 26 rue de la Tombe Issoire ont eues lieu les 22 et 23 novembre. Elles ont accueilli plus de 700 personnes.
Pour plus d'information : <!-- m --><a class="postlink" href="http://collectifportmahon.free.fr">http://collectifportmahon.free.fr</a><!-- m -->
graine
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#18
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Les Capucins, carrières modèles
Les galeries situées sous l'hôpital Cochin, témoins de la beauté d'un site à  sauver

Depuis 1988, le collectif de Port Mahon tente de sauver la Ferme Montsouris, située rue de la Tombe-Issoire (XIVe), et sa carrière souterraine, promises à  un projet immobilier qui détruirait ce site d'exception.

Depuis un an, l'accès à  la ferme est interdit, mais pour montrer au public ce que pourrait perdre Paris en laissant le projet se réaliser, les défenseurs du site font découvrir les carrières des Capucins, labyrinthe sous-terrain sous l'hôpital Cochin.
Six immeubles de six étages, c'est ce que tente de construire la Soferim depuis 1988 à  la place de la Ferme Montsouris. Grâce au collectif de Port Mahon, ce projet, qui détruirait la carrière classée et la ferme et menacerait les immeubles avoisinants d'un effondrement, a été repoussé.
Le permis de construire, annulé à  plusieurs reprises, est aujourd'hui entre les mains de la Ville. Le 15 septembre dernier, le ministre de la Culture, Jean-Jacques Aillagon, a retiré l'autorisation de travaux, entraînant l'impossibilité de délivrer tout permis de construire sur ce site exceptionnel.
"Le 24novembre dernier, le ministre est revenu sur sa décision de protection et a autorisé la construction des immeubles de la Soferim. Si la Ville délivre un permis de construire, nous l'attaquerons", explique Thomas Dufresne, président du collectif.
Classée depuis 1994, la carrière de Port Mahon pourrait, si les travaux sont réalisés, voir des tonnes de béton souiller le site. Sous l'hôpital Cochin, les carrières des Capucins ont été sauvées par des amoureux du patrimoine. Depuis 1983, des bénévoles ont travaillé près de 25 000 heures pour restaurer un parcours de 1 200m2 dans les carrières. "La restauration de la carrière Mac-Mahon pourrait être elle aussi réalisée par des bénévoles. En surface, un complexe multiculturel, une ferme pédagogique ou une Maison des associations pourraient être réalisés dans un quartier o๠ce genre d'aménagement fait cruellement défaut", souligne Thomas Dufresne.
Pour en savoir plus sur la Ferme Montsouris, visitez le site <!-- m --><a class="postlink" href="http://collectifportmahon.free.fr">http://collectifportmahon.free.fr</a><!-- m -->
Aurélie Sarrot

<!-- m --><a class="postlink" href="http://www.metrofrance.com/site/home.php?sec=contenu&Idarbo=22&Idarbo1=9&content=1&id=19209">http://www.metrofrance.com/site/home.ph ... 1&id=19209</a><!-- m -->
graine
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#19
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Un grand article dans Zurban de cette semaine, un article dans le Parisien d'hier... Non, Port-Mahon n'est pas mort !
La décision du maire de Paris pour le permis de construire est attendue sous peu.
<!-- m --><a class="postlink" href="http://collectifportmahon.free.fr/revue.htm">http://collectifportmahon.free.fr/revue.htm</a><!-- m -->
graine
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#20
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Le permis de construire est refusé
Plus d'info sur <!-- m --><a class="postlink" href="http://collectifportmahon.free.fr/">http://collectifportmahon.free.fr/</a><!-- m -->
graine
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#21
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Bravo !
Odi profanum vulgus et arceo
http://www.lucasfalchero.com
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#22
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Toute nouvelle qui empèche les requins de ce dossier de nuire est excellente, mais le refus du permis de construire met-il un point final à  la situation ?

De quel recour le promoteur dispose-t-il maintenant ?

Quelle est la prochaine bataille, s'il y en a une ?
Peace and Long Life
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#23
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http://lexinter.net/JPTXT2/transfert_de_...isques.htm
-- h2o
Sauvez une hague, mangez un cataphile.
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#24
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Tiré du Parisien ce jour


VINGT-CINQ PERSONNES d'origine ivoirienne ont été évacuées hier matin du squat de la Tombe-Issoire (XIV e ). La police est venue vider de ses occupants le n o 28 de la rue de la Tombe-Issoire et le 17, villa Saint-Jacques en raison « d'un risque d'effondrement » de deux petits bâtiments. Ces constructions donnent sur la cour de la ferme de Montsouris, au coeur d'un imbroglio impliquant depuis plusieurs années l'évêché de Paris (ancien propriétaire), des promoteurs immobiliers et des associations de défense du patrimoine et la Ville.
Sous le site de la dernière ferme de Paris, en piteux état, se trouvent des carrières médiévales classées qu'un collectif d'associations veut protéger de l'effondrement. Les autorités, pour leur part, justifient l'opération d'hier par des infiltrations qui menaceraient deux des bâtiments. Pour le collectif de Port-Mahon, en guerre contre le promoteur, l'intervention de la police a été vécue comme une provocation. « Cent CRS prennent d'assaut la Tombe-Issoire. La Soférim s'acharne sur les familles résidantes », dénoncent-ils ainsi. Le propriétaire s'est engagée à  prendre en charge une semaine de chambre d'hôtel pour les familles expulsées, ainsi que le garde-meuble. La mairie du XIV e arrondissement dénonce l'absence de solution pour ces familles au-delà  de ce délai.


J.Cl.
Le Parisien , jeudi 22 juillet 2004
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Yeti a écrit :De quel recour le promoteur dispose-t-il maintenant ?
Quelle est la prochaine bataille, s'il y en a une ?

Tu as ta réponse... Icon_cry
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2 compagnie de CRS bloquant la rue ...

Maintenant il y a des vigiles et on craint qu'ils continuent à  casser les bâtiments pour pouvoir les détruire après ...
KtaBreizh : Glaise Atao !
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Et mine de rien toujours pendant les vacances, ça fait moins de bruit !
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Si vous voulez aider le collectif ou pour veiller à  ce qu'il ne casse pas trop de choses, vous pouvez contacter le collectif ou Sergent

http://collectifportmahon.free.fr

apparement ils auraient casser les plancher, déjà  ....
KtaBreizh : Glaise Atao !
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#29
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[Image: fetemedievale_20041121.jpg]

Le Mystère de Montsouris
Dimanche 21 novembre 2004
à  15 h 30 précises
Croisement de la rue de la Tombe-Issoire et villa Saint-Jacques Paris 14e

Programme :

Elle vous est proposée par :

le Collectif de Port-Mahon
et de la Ferme de Montsouris
32, rue de la
Tombe-Issoire

la Société Historique et Archéologique
du 14e arrondissement
Mairie du 14e 1, place Ferdinand Brunot

l’Organisation pour la Connaissance
et la Restauration de l’Au-dessoubs-terre
149, avenue du Maine

Programme

* Pierre Hamon et Pierre Boragno interpréteront de la musique médiévale (Pierre Hamon est co-directeur artistique du Centre de musique médiévale de Paris et enseigne au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon).
* La Compagnie des Chevaliers de Brie Champagne présentera une reconstitution historique de combats en armures à  l’épée du 14e siècle, arbitrés par un maréchal de lice.
* Des questions, rédigées par un historien de la Société Historique et Archéologique du 14e arrondissement, évoquant les légendes médiévales, seront posées aux équipes participantes, adultes et enfants.
* La rue sera peuplée de passants et de jongleurs, en costume d’époque.

Partenaires

* La Caisse d’Epargne
* la Mairie du 14e
* la revue Histoire médiévale
* les éditions Parigramme
* l’Echoppe médiévale 47, rue du Cherche Midi
* la Fée dans la Bouteille 44, rue de la Tombe-Issoire
graine
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#30
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Article paru dans Le Monde ce week end.
Gad

Citation :Guerre de tranchées à  Paris autour de la ferme de Montsouris
LE MONDE | 06.11.04
Les restes de la dernière ferme de la capitale, datant du XIXe siècle, posés sur des carrières classées, font l'objet d'une âpre bataille entre un promoteur immobilier, la Ville et un collectif d'associations.
Prenez une ancienne ferme en plein Paris, des carrières médiévales classées en sous-sol, un soupçon de vestiges romains. Ajoutez un promoteur immobilier soucieux de rentabilité, un maire d'arrondissement inquiet pour la solidité du quartier et un collectif d'associations déterminé à  obtenir la restauration de ce patrimoine et son ouverture au public. Voilà  les ingrédients de la guerre de positions qui dure depuis bientôt quatre ans rue de la Tombe-Issoire (Paris-14e).

Derrière une rare et imposante porte charretière, subsistent autour d'une vaste cour en triste état les restes de la dernière ferme de Paris, en activité jusqu'à  la fin des années 1930. Nulle moisson dans cette ferme de ville, o๠des "nourrisseurs" de vaches fournissaient le quartier en lait frais.

La parcelle de 2 730 m2 compte plusieurs bâtiments disparates de la seconde moitié du XIXe siècle. Un patrimoine plus intéressant pour le témoignage historique que pour la qualité des constructions. Rue de la Tombe-Issoire, s'élèvent les quatre étages d'un immeuble de rapport décrépi, occupé par une cinquantaine de squatters, et les deux maisons de faubourg, murées, qui le jouxtent. Dans la cour, la maison des fermiers a disparu, mais reste la longue grange, de belle facture. Enfin, côté Villa Saint-Jacques, on trouve un pavillon néo-Renaissance, dit "troubadour" et un ancien atelier à  demi effondré.

La Société française d'études et de réalisations immobilières (Soférim), qui a racheté les lieux à  la fondation catholique Les Berceaux du souvenir en mars 2003, projette depuis 2000 un programme sur ce terrain, sur la base d'un permis de construire déposé en octobre 2002 et moult fois modifié. "Ce projet s'est fait dans une grande concertation, assure Jean Papahn, président de la Soférim. Nous avons intégré les demandes de la Ville de Paris, de la mairie du 14e, du ministère de la culture, des Bâtiments de France..." Au final, la Soférim propose, sur 500 m2 d'espace vert, un ensemble de constructions nouvelles et restaurées, mêlant propriété privée de standing et logement social.

L'immeuble de rapport serait rehaussé de deux étages, mais son porche serait conservé. La façade du pavillon troubadour serait reproduite sur un bâtiment neuf. La grange réhabilitée accueillerait un équipement public, des locaux seraient réservés à  des œuvres sociales paroissiales et le cellier voà»té, transformé en chapelle en 1954, reviendrait à  la paroisse Saint-Dominique.

Malgré cette "concertation", la Soférim a eu "la surprise d'apprendre par la presse", en mars 2004, le rejet du permis de construire par le maire de Paris, Bertrand Delanoà«. L'opposition à  laquelle elle se heurte n'est pourtant pas nouvelle.

RISQUE D'EFFONDREMENT

Un collectif de 39 associations occupe une partie des lieux et se bat pied à  pied depuis l'origine pour empêcher toute construction sur le site. "Il est impensable de défigurer ce témoignage exceptionnel du Paris rural, estime Thomas Dufresne, le président du collectif. De plus, la cour recouvre probablement l'aqueduc gallo-romain qui alimentait les thermes de Cluny, voire un morceau de la voie romaine qui permettait d'accéder à  Lutèce."

Le collectif s'inquiète aussi des possibles dommages infligés au sous-sol par les fondations des futurs immeubles. Car, à  18 mètres sous terre, s'étend, intacte, la carrière du chemin de Port-Mahon, exploitée dès le XIVe siècle et classée monument historique en 1994. Une expertise commandée en 2002 par le collectif à  la société Aimé Paquet Consultant fait part de son "grand pessimisme concernant la stabilité de la carrière (...) sous les poussées exercées par le béton". La Soférim lui oppose son propre expert, Albert Pickaert, selon qui "les fondations des immeubles seront l'occasion d'une consolidation respectueuse du site, à  base de micropieux ou de piliers maçonnés".

Le risque d'effondrement des carrières - et, partant, des immeubles en surface - a en tout cas convaincu le maire (PS) du 14e arrondissement, Pierre Castagnou, de multiplier les avis défavorables auprès du maire de Paris en vertu du "principe de précaution". Selon M. Castagnou, "ce projet conduit à  une surdensification d'une parcelle typique du patrimoine faubourien du quartier, qu'il faudrait valoriser".

Seul problème : la Ville n'a pas exercé son droit de préemption en 2003, le terrain est constructible, la Soférim a en poche les avis favorables de la direction régionale des affaires culturelles, de l'Inspection générale des carrières, de l'architecte des Bâtiments de France, et le principe de précaution n'est pas un motif recevable de refus de permis de construire.

C'est donc parce que "les constructions neuves projetées sur la rue", par leur "écriture architecturale", "portent atteinte au caractère et à  l'intérêt des lieux avoisinants", que la Ville a refusé le permis. Un argument d'apparence fragile dans un quartier très hétéroclite. La Soférim a déposé une requête en annulation auprès du tribunal administratif de Paris.

En attendant que la justice tranche, les bâtiments continuent de se dégrader et chacun rêve de les sauver à  son idée. Le collectif a élaboré un plan de rachat, de restauration et d'exploitation de la ferme, à  base de centre culturel, de ludothèque, de guinguette, d'activités associatives et pédagogiques. Pierre Castagnou, lui, dit avoir le soutien du maire de Paris pour réfléchir à  "un usage collectif de la ferme et de sa cour pour les habitants du quartier. Vous imaginez la belle crèche que ferait la grange ?".

Dans l'espoir de prendre la Ville à  son propre piège, la Soférim a déposé au mois d'aoà»t un nouveau permis de construire qui ne comprend ni restauration, ni équipement public, ni logements sociaux, mais s'abstient d'intervenir sur les immeubles sur rue. Le maire du 14e arrondissement a émis un nouvel avis défavorable en octobre.

Grégoire Allix

• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 07.11.04
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