Citation :Les spéléologues de la Pierre-Saint-Martin sont sains et saufs
Les sept spéléologues portés disparus mercredi dans le gouffre de la Pierre-Saint-Martin, au sud d'Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), ont été localisés et contactés sains et saufs, a indiqué ce matin le directeur de cabinet du préfet des Pyrrénes-Atlantiques.
Aves AFP.
[15 juillet 2004]
Le groupe, six hommes et une femme, repéré vers 02H35 se trouve dans «La salle Pierrette», à une demi-heure de la base du puits de la Tête sauvage et va être ramené à la surface par ce puits«, a précisé M. Denis Gaudin.
L'opération de sortie devrait commencer tôt jeudi matin.
Dans un premier temps, un médecin, 8 membres du spéléo-secours français, cinq gendarmes et quatre pompiers vont rejoindre le groupe afin de les examiner avant leur remontée, a expliqué à l'AFP Ruben Gomez, conseiller technique national du spéléo-secours français qui se trouve sur place. Ils ont eu des problèmes au niveau du »Grand Canyon«, l'endroit o๠le cheminement est difficile», a-t-il expliqué sans autres détails.
Selon les premiers renseignements l'un d'eux souffre de douleurs aux côtes tandis que d'autres ont des crampes aux membres et à l'estomac, a indiqué Eric Zipper, président du spéléo-secours français. Le puis de la Tête Sauvage étant étroit, le temps de leur remontée dépendra de leur état physique.
Si leur état de santé est correct les spéléologues pourront remonter par leurs propres moyens. Sinon, des civières seront nécessaires et ils devront être ramenés par la sortie «SC3», ce qui nécessite des équipements pour un puits de 350 mètres, entrainant plusieurs heures de travail.
Ces sept personnes viennent d'un club d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) et «sont très expérimentées, d'une très haute compétence et qualifiées pour ce type de traversée», a indiqué Bernard Tourte, président adjoint de la Fédération française de spéléologie.
M. Gomez, avait précisé dans la soirée de mercredi que «l'inquiètude n'était pas encore trop grande». «Soit ils se sont perdus, soit ils sont tombés en panne d'éclairage car ils ont mis plus de temps que prévu et se sont alors mis en disposition de survie».
Le groupe avait entrepris la traversée du gouffre lundi en début d'après-midi.
En règle générale, la traversée souterraine du gouffre, long d'environ huit kilomètres et qui atteint des dénivelés de 900 mètres par endroits, prend entre 20 et 30 heures, selon les pompiers. «Nous en sommes à plus de 50 heures», s'inquiétait-on en début de soirée au Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM), à Oloron-Sainte-Marie.
L'alerte a été donnée par un groupe ayant effectué la traversée avant eux. Mercredi matin, la préfecture des Pyrénées-Atlantiques a déclenché «le plan de secours en site souterrain» et un PC avait été installé à Sainte-Engrâce, un petit village dominé par les pics des Pyrénées.
Mercredi, en début d'après-midi, un conseiller technique de Spéléo secours français et des gendarmes du Peloton de gendarmerie de Haute-Montage (PGHM) se sont engagés dans le gouffre, à partir de Sainte-Engrâce. Une deuxième équipe de secours est descendue vers 21h30 pour se diviser en deux groupes. Le premier continuant les recherches à l'intérieur du gouffre et l'autre allant à la rencontre de la première équipe, a indiqué Ruben Gomez.
Les recherches sont menées par une quinzaine de membres du spéléo secours français (bénévoles de la Fédération française de spéléologie) et des gendarmes du PGHM.
Une trentaine de personnes sont actuellement en «pré-alerte» dans le département des Pyrénées-Atlantiques.
Le gouffre de la Pierre-Saint-Martin est une immense grotte qui traverse tout le massif, avec de multiples entrées, de multiples salles et chemins. En tout, selon la Fédération de spéléologie, le réseau fait plus de 40 kilomètres dans son ensemble.
Le gouffre de la Pierre-Saint-Martin, un des sites spéléologiques les plus fréquentés au monde est parcouru chaque année par près de mille spéléos.
Sur le site de TF1...
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D'accord, j'avais du mal a comprendre, avec le baratin sensationnel des journalistes. Ne pouvant plus avancer, et ne pouvant plus faire demi-tours, le plus logique etait d'attendre les secours. Le temps doit paraitre long.
Je supose qu'il doit y avoir une regle de temps à partir duquel on s'inquiete et appel les secours, non ?