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ALERTE ! Annonce d'articles dans la presse
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Raska
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(Ven. 18 Juin 2021, 19:43)Raska a écrit : Pourquoi ? Ils ont un nombre de trous différents ?

Explications ici: https://ckzone.org/showthread.php?pid=393475#pid393475
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3
A75
alpha
Raska
0
https://www.lefigaro.fr/culture/le-silen...s-20210802
.

Ah, on vient de m'envoyer l'article complet :

Le Figaro (site web)
lundi 2 août 2021 - 14:22 UTC +02:00 1747 mots
Culture
Le silence envoûtant des catacombes de Paris
Conruyt, Claire
OUVERT LA NUIT (2/12) - Sous les rues de la capitale, un important réseau de galeries et de salles permet au promeneur intrépide d’effectuer une virée nocturne, clandestine et dépaysante.
Une fois les ténèbres tombées, les monuments, les lieux se vident de leurs visiteurs et s’apaisent, rendus à leur silence et à leur mystère. Voire… Les journalistes du «Figaro» sont restés sur place pour une nuit pas comme les autres. Suivez le guide.
« Prête? » Mon guide m’a donné rendez-vous à minuit. Le couvre-feu a rangé ses habitants, la ville dort sagement. Désobéissante, j’avance à la rencontre des catacombes que je connais si peu, et qui m’attendent. L’entrée est étroite et la descente, longue. Les mains agrippées à la barre d’une mince échelle, je m’enfonce dans un sombre puits. Mes pieds trouvent enfin le sol. Me voilà dans le ventre de Paris.
Je respire l’air d’un autre monde, plus épais, plus humide. Un monde de pierre et de câbles électriques. À la lueur de ma lampe frontale, des milliers de petites particules tournoient. Ici, l’on voit ce que l’on inspire ; une poudre blanchâtre gante mes mains et infiltre ma gorge. Le silence est assommant. Une légère brise vient balayer mon visage. La galerie respire. Je me retourne, je veux suivre ce souffle, imaginer sa danse sur des dizaines de kilomètres dans le noir. Mais il n’y a rien ; les battants d’une porte taguée, seulement.
Nous écoutons de la musique. Sinon l’immersion est trop angoissante. «En route!» Je longe ce premier couloir, évitant les câbles qui jonchent le sol et barrent mon chemin. Sur la gauche, une petite trappe. Il me faut ramper, adapter mon corps à ce passage exigu et moite. Et enfin, marcher. Emprunter des rues, certaines baptisées, d’autres innomées. Il fait une vingtaine de degrés, mais en réalité, je ne sais plus très bien si j’ai froid ou chaud. Notre marche régulière, soutenue, me plonge dans un état de somnambulisme. Le corps s’oublie et progresse dans un dédale inhabité. Ou presque. Des voix, l’odeur de bougies et d’alcool. Nous rencontrons un groupe de cataphiles, des habitués du lieu. «Vous remontez de temps en temps? La lumière du jour ne vous manque pas?», lance, taquin, notre guide. Sourires crispés. «Vous allez où?», rétorque un jeune homme. Nous leur répondons. Notre circuit impressionne. «Ah oui, ça fait une trotte.» Nous les quittons et je m’interroge: que viennent-ils chercher ici?
Le calme, sous terre, est absolu. Il règne en maître. Le bruit, ici, signifie quelque chose: l’approche d’un inconnu, le métro qui passe, un cours d’eau que l’on dérange. Il n’y a pas de tapage artificiel, ni de sons inutiles. Ce lieu ne triche pas, il tient ses promesses: si un voyageur cherche à quitter le monde, il est au bon endroit.
Des ramifications interminables
Je croyais les tunnels uniformes, mais, en fait, chacun est unique. Certains sont voûtés quand d’autres prennent la forme d’un cercueil. Il y a des galeries qui, indulgentes, me laissent progresser debout. D’autres, cruelles, m’obligent à m’accroupir. Certaines, enfin, sont particulièrement indécises ; la hauteur du plafond varie. Heurter cette pierre, c’est heurter des siècles de calcaire. De quoi sonner. «Ciel!» , faut-il crier lorsque le risque est imminent. Mais le sol est lui aussi traître. L’eau dans laquelle nous pataugeons, et qui arrive parfois à notre taille, cache ses irrégularités: des crevasses ou un monceau de cailloux. «Terre!», prévient-on alors.
Je devine des salles taillées dans la roche. Les objets de l’extérieur y ont rarement leur place. Les tables et les bancs naissent de la pierre. Les endroits que je découvre ont un nom que je lis sur une carte et que nous suivons minutieusement. Il y a la «salle de l’apéro», celle de «l’Anschluss» mais aussi, «l’ancien bunker allemand», situé sous l’actuel lycée Montaigne. Je franchis une grille rongée par la rouille et découvre cette vaste pièce. Je tombe sur une inscription ancienne: «Rauchen verboten» («Interdiction de fumer»). Non loin de là se trouve la Fontaine des Chartreux, construite sous l’ancien domaine des religieux. La pièce, portée par des colonnes et dotée d’un escalier, est singulière. La paroi rocheuse retient la trace de l’eau que recueille une vasque. Quelques stalactites pendent. J’allume une bougie afin que le prochain voyageur trouve un peu de lumière.
Le temps, ici-bas, obéit à d’autres règles. Nous marchons depuis bientôt deux heures. Toutefois, je jurerais qu’une demi-heure me sépare du début de l’excursion. Et j’ai déjà oublié le chemin que nous venons de parcourir. À croire que les catacombes, en plus d’être labyrinthiques, sont mouvantes. «Le sous-sol de Paris, si l’œil pouvait en pénétrer la surface, présenterait l’aspect d’un madrépore colossal» , écrit Victor Hugo dans Les Misérables . C’est cela précisément: une créature bizarre aux ramifications interminables.
L’une d’entre elles abrite la demeure d’un mort, dont l’histoire est connue de tous les passionnés des catacombes. En 1793, Philibert Aspairt, le portier du Val-de-Grâce, se perdit dans les galeries. Le malheureux fut retrouvé onze ans plus tard à l’état de squelette. On raconte qu’il portait encore les clefs de l’abbaye. L’homme fut enterré à l’endroit où il périt, à 20 mètres de profondeur, là où repose une imposante stèle commémorative. Par prudence, et parce que la tradition le veut, j’allume quelques bougies. Tandis que mon guide baisse son regard (peut-être prononce-t-il une prière), je me figure la fin d’une vie. À quoi ressemble cet instant, ici? Philibert a-t-il fermé les yeux? Je ferme les miens. Le noir qui danse sous mes paupières est moins obscur, j’en suis certaine, que celui des catacombes.
Peur de se perdre
Nous rejoignons la salle «Inri» située sous le couvent des Ursulines. La pièce ressemble à une vaste grotte. À quelques mètres du muret sur lequel nous nous sommes assis, la pierre a été creusée. Une alcôve abrite une statuette et deux bougies: Paris dort et, sous elle, brille une Sainte Vierge.
La faim tenaille mon ventre. Je dépose mon sac, en sors le fromage, un morceau de pain et du saucisson. Puisque la nuit révèle les troubles de l’âme, nous prêtons nos voix à des interrogations existentielles aussi vieilles qu’universelles. Parce qu’elles sont universelles, il est inutile de les rapporter ici. Retranscrites, elles paraissent souvent futiles. Certaines questions vivent mieux dans le noir.
Il est bientôt trois heures du matin. Nous sortons une boussole. À partir de maintenant, il faut être prudent. Se perdre serait désormais un risque: les couloirs se multiplient.
«Tu veux qu’on éteigne la musique pour voir?» Je réponds «Oui.»
Nous longeons la rue Saint-Jacques, interminable. Un frisson me guette, frôle ma nuque. Je me sens épiée. Sans doute est-ce le silence qui éveille mes instincts les plus primitifs. Je crois entendre des pas, une légère respiration. Je me retourne régulièrement, persuadée d’être suivie. Je pivote et ne vois rien d’autre qu’une gorge obscure. «C’est de là que nous venons», me dis-je. De ce couloir dépeuplé qui demeure alors qu’au-dessus de nos têtes la vie explose.
Après le «Cabinet de minéralogie», la «Galerie des promos de l’école des Mines», la «Librairie», la «Salle des Dinos» et «La Plage», me voici dans une fascinante pièce. La «Salle Zlard». «Tu vois les taches de peinture? Éclaire-les de ta lampe torche.» Je m’exécute et, enfin, m’assieds. «Maintenant, on éteint tout.» Les taches, phosphorescentes, tapissent les murs et le plafond de ce repaire. Enchantée, je m’endors sous les étoiles d’un ciel qui n’existe pas, à l’ombre du monde. Dans une heure, le jour se lèvera. Il faut continuer.
Un spectacle irréel
L’eau, très fraîche, s’engouffre dans mes chaussures. Je poursuis ma route sur quelques mètres et voilà qu’elle atteint ma taille. Il n’y a ni odeur ni détritus. L’eau, absolument limpide, change de couleur à mesure que nous y pataugeons. Cela fait bientôt trente minutes que je chemine dans ces couloirs inondés. Ma progression crée des petits courants. Devant moi, des vaguelettes ondulent et déferlent jusqu’au rivage que je ne vois pas encore. Le sol que je foule m’est inconnu, je m’agrippe aux murs afin de ne pas perdre l’équilibre. Mes jambes sont lourdes, nous en sommes bientôt à plus de cinq heures de marche.
Par miracle, nous ne nous sommes pas perdus. Sur le côté, surgissent de temps à autre un puits ou une chatière, assez grands pour avaler les plus étourdis. Nous cherchons un petit escalier. Discret, il apparaît. Je l’emprunte, curieuse de savoir ce qui se trouve dans cette salle obscure. Me voilà désormais à 30 mètres de profondeur, là où dorment des centaines d’os et de crânes brisés. Le spectacle est irréel. Les squelettes ont depuis longtemps disparu, il n’y a plus que des fragments dispersés sur un sol aride. Certains voyageurs n’ont visiblement pas supporté la vue de ce chaos ; devant moi, une étrange sculpture faite de… tibias? de fémurs? et de crânes sans orbites a été érigée. Je frémis à l’idée qu’on ait pu manipuler si aisément les restes de ces vies inconnues .
«On y va?», je demande. Il n’y a plus rien de vivant, ici.
Je marche, je marche, je marche. La surface m’appelle, je ne reconnais plus rien. Quelque chose m’inquiète: l’idée de m’être habituée à un lieu si infertile et de ne pas en avoir peur. Je suis fatiguée, je m’allongerais volontiers. Mais il faut retrouver un lendemain que les catacombes m’ont fait oublier. Le passage étroit du début, la trappe, les câbles électriques. Nous y sommes. L’échelle et au bout, la plaque. Un trait de lumière, la transperce. Je quitte les sombres galeries. Je grimpe et j’atteins une avenue déjà réveillée. Il est 5h45 et le jour m’attend.
https://www.facebook.com/photographie.souterraine/
"Les catacombes disparaîtront sous les injections. Les cataphiles disparaîtront sous leurs déjections" (Nostradamus)
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plysdn
0
https://actu.fr/ile-de-france/herblay-su...JN0cse02ME

Val-d'Oise. Des recherches menées toute la nuit dans les carrières d'Herblay après une alerte de riverains
Au cours de la soirée du jeudi 5 août 2021, des témoins ont alerté les pompiers après avoir entendu une personne crier dans les carrières de Gaillon, à Herblay-sur-Seine.

Ils ont mené des recherches durant plusieurs heures sans toutefois retrouver de victimes. Jeudi 5 août 2021, vers 23h30, les pompiers ont été mobilisés en nombre à Herblay-sur-Seine (Val-d’Oise), après avoir été alertés par des riverains leur signalant avoir entendu une personne crier dans les carrières de Gaillon.

Un lieu pendant longtemps ouvert aux visites guidées, mais dorénavant fermé au public « l’état (des carrières) ne permettant plus d’assurer la sécurité des visiteurs », indique la municipalité sur le site Internet de la Ville.

Plus de 5h de recherches
D’importants moyens ont été déployés par les secours. Les pompiers du Val-d’Oise ont engagé six engins et quinze sapeurs-pompiers dont des membres du Grimp (groupement d’intervention en milieu périlleux), ainsi qu’une équipe cynophile et un drone. Ces derniers ont fouillé les lieux durant plus de 5h sans résultat.
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Charette
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https://www.leparisien.fr/paris-75/catac...E6BRCE.php

Catacombes, carrières, métro... dans les sous-sols de Paris, avec les travailleurs de l’ombre
Guides dans les catacombes, inspecteurs des carrières, responsables de terminus à la RATP, ils sont plusieurs milliers de Parisiens à travailler dans les sous-sols, tous les jours, à l’abri des regards. Descente au cœur des souterrains pour découvrir des professions méconnues.

Par Kylian Prevost 
Le 20 août 2021 à 07h00
Ils sont indispensables au quotidien, mais exercent une profession de l’ombre. Sous les pavés, à une vingtaine de mètres de profondeur, une brigade de l’Inspection générale des carrières (IGC) est en mission. Peu connue du grand public, cette organisation fondée en 1777 par Louis XVI remplit plusieurs objectifs. Le premier est de prévenir les risques de mouvements de terrain, le second de cartographier les carrières et d’assurer ainsi un rôle de prévention.
Ce jour-là, ils sont cinq à descendre la longue échelle qui mène aux anciennes mines parisiennes. Parmi eux, Jules Querleux, ingénieur, et Bertrand Quenault, chef de brigade. Le milieu est humide et glissant, il ne faut pas avoir peur de se salir les mains. D’autant que la mission à remplir est importante. « L’idée aujourd’hui, c’est de faire un état des lieux du site cartographié. Le second objectif est de surveiller une maison qui se fissure donc on va aller voir ce qu’il se passe en dessous », détaille Jules Querleux.

Sous les pavés, à une vingtaine de mètres de profondeur, une brigade de l’Inspection générale des carrières, fondée en 1777 par Louis XVI, est en mission. LP/K.P.
Le lieu ? Quelque part entre Paris et sa petite couronne. L’Inspection générale des carrières nous a demandé de garder secrète la localisation du puits. Sûrement pour éviter que certains cataphiles et autres amateurs d’excursions souterraines accèdent à ces zones interdites. Pour autant, l’ingénieur le répète, son rôle n’est pas de « faire la police » mais plutôt de sensibiliser pour éviter les risques et les nuisances : « Avec la fréquentation clandestine, une petite galerie de 5 mètres s’est formée et la facture pour l’IGC s’élève désormais à 25 000 euros. »
Des coûts démesurés qui ne sont pas toujours liés aux aménagements des visiteurs. Les entreprises privées, elles aussi, ne sont pas en reste. « Les travaux pas maîtrisés, c’est vraiment un gros problème pour nous. Il y a des restes de coulis d’injection de béton qui coulent et bouchent régulièrement les carrières », se désole Bertrand Quenault.
Mais certaines traces laissées par l’homme sont bien plus anciennes. Dans cette cavité de calcaire grossier exploitée dès 1840, on retrouve aussi des vestiges de l’époque. Au détour de la mine, l’inscription « Monsieur Drian, 1853 » . « Ce sont des marquages du carrier qui exploitait la mine, il y a plus d’un siècle », assène Jules, très vite suppléé par Bertrand qui résume le métier : « Les carriers venaient et exploitaient les bancs sur un ou deux niveaux pour en extraire les meilleures variétés de pierre qui servaient ensuite à la fabrication d’immeubles. »

Responsable de terminus : « une gestion du quotidien »
À quelques kilomètres de là, d’autres sont également en pleine activité dans les souterrains. Gladys Chemir est responsable de terminus à la RATP. Son rôle n’est pas d’arpenter les sous-sols, mais de gérer la circulation de la ligne 12 du métro de Paris. Traiter les incidents et organiser le travail des conducteurs composent ainsi son quotidien. « Mon travail se divise en plusieurs volets. Il y a une gestion du quotidien, que ce soit auprès des conducteurs et du reste des équipes mais il y a aussi le volet accidentel », détaille plus amplement la responsable.

Tous les jours, elle est en charge de la ligne 12 entre les stations Aubervilliers et Front populaire. Ce vaste réseau s’étend sur 15,3 kilomètres et voit passer 39 trains par heure pendant les périodes de pointe. Un rythme effréné et fastidieux qui convient à la jeune femme. « Dans ce métier, je sais à quelle heure je commence, jamais à quelle heure je finis, mais je l’adore », résume la jeune femme, en poste sur la ligne depuis un an.
Pour autant, à ses yeux, travailler 10 mètres sous terre n’est pas plus dérangeant qu’en pleine lumière : « Certains m’avaient dit que travailler en souterrain serait difficile mentalement. Mais j’ai connu le travail avec un bureau qui offrait une vue sur l’extérieur et je n’ai pas vu la différence. »
Pour atteindre ce poste, Gladys a su gravir les échelons et évoluer. D’abord employée en tant qu’acheteur communication et média à la RATP, c’est lors d’un projet où elle se confronte au métro qu’elle se prend de passion pour l’exploitation : « Je travaillais sur un dossier lié au métro et je me suis dit pourquoi pas ? J’ai exprimé ma volonté de partir à l’exploitation et très vite tout s’est enchaîné. Je me suis familiarisée au milieu, j’ai passé mon permis métro puis j’ai obtenu la formation de gestion de terminus. » Un poste qu’elle occupe depuis 2017 et qui lui convient pleinement.

Plongée au cœur des catacombes
Dans la large palette des professions souterraines, on trouve aussi celle de guide des catacombes. Au sud de Paris, place Denfert-Rochereau, dans le 14e, Isabelle Dam Hieu conduit un groupe de plusieurs enfants en visite. Une mise en situation qui conforte l’aspect pédagogique et ludique de son métier.
Car si les catacombes semblent bien connues des Franciliens, avec une affluence de près de 2 000 personnes par jour, leur histoire en revanche est moins connue. « C’est important de mettre en avant les carrières et notamment l’ossuaire parce que les gens ne savent pas forcément ce que c’est », explique la guide. Et d’ajouter : « En plus l’aspect sympa de ce métier, c’est que les gens qui viennent sont dans de bonnes dispositions, ce n’est pas un cours de mathématiques, ils sont là pour le plaisir et ils participent. »

D’ailleurs, après des études à l’École du Louvre puis à la Sorbonne, Isabelle est devenue maître dans l’enseignement historique. Mais la guide rappelle avec humour qu’il faut deux autres qualités : « Ne pas être claustrophobe ni avoir peur des squelettes ! »
Car les catacombes n’en manquent pas : quelque 6 millions d’ossements humains longent les tunnels depuis la fin du XVIIIe siècle. « Paris avait des problèmes de salubrité et de place liés aux cimetières, donc il a été décidé de transférer leurs contenus sous terre. À l’époque, le choix est porté sur un site en dehors de la capitale : les catacombes », renseigne la guide. Désormais, Il ne vous reste donc plus qu’à venir visiter ces lieux pour découvrir la profession discrète mais néanmoins majeure d’Isabelle.
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Monsieur S
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C'est une mode de vouloir remblayer des carrières classées

https://amp.lefigaro.fr/culture/la-carri...n-20210926
Et demain on reviendra te couper ton zézette
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La champignonnière de la Croix Madeleine va fermer ! Sad Sad Sad
https://premium.courrier-picard.fr/id233...-va-fermer
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alpha
Beach
Belial
Raska
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Les Allemands veulent entreprendre de nouvelles fouilles au tunnel de Winterberg bouché en 1917

https://www.leparisien.fr/amp/aisne-02/l...AVY6QA.php
Et demain on reviendra te couper ton zézette
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1
alpha
0
(Dim. 26 Sep 2021, 09:47)KarlHungus a écrit : C'est une mode de vouloir remblayer des carrières classées

https://amp.lefigaro.fr/culture/la-carri...n-20210926

Alors, c'est pas une mode, mais un grand classique.
Les chantiers d'archéos sont souvent (voir tout le temps) remblayé après une fouille. On met un «drap»/bâche et on remblaye car ça conserve bien.
Bon, après, je cautionne pas forcément le remblayage de certaines carrières hein.

Fun-fact: quand tu as un directeur de fouille qui se plante de coin, que tu fouilles un endroit, que tu t'étonnes de ne rien trouver, et que tu tombes sur ladite bache. Bah, tu as bien bien les nerfs.
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alpha
Mathieu
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Space Hymen
(Lun. 27 Sep 2021, 18:05)BiBi a écrit :
(Dim. 26 Sep 2021, 09:47)KarlHungus a écrit : C'est une mode de vouloir remblayer des carrières classées

https://amp.lefigaro.fr/culture/la-carri...n-20210926

Alors, c'est pas une mode, mais un grand classique.
Les chantiers d'archéos sont souvent (voir tout le temps) remblayé après une fouille. On met un «drap»/bâche et on remblaye car ça conserve bien.
Bon, après, je cautionne pas forcément le remblayage de certaines carrières hein.

Fun-fact: quand tu as un directeur de fouille qui se plante de coin, que tu fouilles un endroit, que tu t'étonnes de ne rien trouver, et que tu tombes sur ladite bache. Bah, tu as bien bien les nerfs.

remblayé en direct sans bache et fixer avec un coulis d'injection c'est un cran au dessus
vivre c'est mourir un jour, plonger sous terre c'est vivre intensément!
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subterranologie
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https://www.montagnes-magazine.com/actus...te-menacee
Et demain on reviendra te couper ton zézette
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2
Land-scape
LOUL
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Je précise souvent que la via-ferrata est un sport où la chute est interdite. L'assurage sert essentiellement à retrouver ton corps en morceaux.

Le problème c'est que c'est hyper ludique, un peu comme l'accrobranche, et les gens ont donc un sentiment de sécurité.

Ces mêmes refusent souvent d'aller faire de l'escalade en falaise qui pour le coup est beaucoup moins dangereux.
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1
LOUL
0
(Mar. 28 Sep 2021, 12:29)alpha a écrit : Je précise souvent que la via-ferrata est un sport où la chute est interdite. L'assurage sert essentiellement à retrouver ton corps en morceaux.

Le problème c'est que c'est hyper ludique, un peu comme l'accrobranche, et les gens ont donc un sentiment de sécurité.

Ces mêmes refusent souvent d'aller faire de l'escalade en falaise qui pour le coup est beaucoup moins dangereux.

Je confirme. J'en ai fait 2 fois en tant que touriste et j'ai pas bien pigé le danger avant de me retrouver sur la paroi. 
Heureusement que je suis pas très téméraire et avait choisi les itinéraires faciles / moyen. Des kékés avaient eu les yeux plus gros que le ventre et s'étaient retrouvés coincés au milieu de la falaise, les bras tétanisés par le dévers. La chute était proche pour eux....
-- Asociale à mi-temps, relou tout le temps -- \m/
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2
Bhv
subterranologie
0
https://www.montagnes-magazine.com/actus...ques-jours

J'étais à Ornans au moment du secours évoqué puis deux jours après, c'est un hasard, sous le Dent de Crolles.
Dans l'un et l'autre cas c'est de la pure méconnaissance des risques de la verticalité et de montagne. Mais pour la via d'Ornans par exemple faut il s'en étonner quand un maximum de publicité en est faite à l'office du tourisme ? que la via est juste au dessus du village et qu'on y monte en 10 minutes ?
La via d'Ornans a un passage en ED très déversant (possible à shunter) mais ce n'est que dedans que tu te rends compte qu'il faut vraiment des bras et qu'il vaut mieux faire plus d'1.70m.

A propos de l'encordement, il y a du pour et du contre. Dans les passages horizontaux où le facteur de chute est faible je ne suis pas certain que ce ne soit pas plus dangereux (on risque la chute de la cordée complète avec risque de se trouver pour tout le monde en bout de longe... et pour l'essentiel des pratiquants aucun moyen ou connaissance de rechappe). Sur les parties verticales, les plus dangereuses (facteurs 2), la corde à du sens si elle permet un assurage dynamique et qu'elle est correctement passée dans les queues de cochon. Or on a les deux mains prises en via, sauf à considérer qu'on doivent progresser en relais ou gerer un shunt...
Si un singe possédant un chromosome surnuméraire y arrive, alors toi aussi tu y arriveras
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3
alpha
Bhv
Raska
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Pour moi la via Ferrata c'est comme de l'escalade en falaise : Corde obligatoire en plus des longes. Si les manœuvres de corde et de longes sont réalisé correctement, il y as peu de risque même en cas de chute. ( j'en ai fait un certain nombre, celle que j'ai fait le plus souvent c'est celles des Vignaux. )

Bon, je connais quelqu'un qui as fini à l’hôpital de Briançon suite à un accident dans la via Ferrata de l'Aiguillette du Lauzet ( fracture ouverte du petit doigt ) [ Via suivant l'ancienne voie d'escalade appelée la Diagonale Du Lauzet ], mais c'était du à une chute de pierre... il y as encore des choses qu'on peux pas planquer sous le casque quand on est sur des échelons et qu'il y as des pierres qui tombent. [ A noter : il as été à l’hôpital par ses propres moyens, enfin avec mon frère pour conduire, les secours n'ont pas été appelé... un rappel dans les champs d’Edelweiss, 20 minutes pour revenir au pont de l'Alpe, 1( minutes pour l’hôpital. On était nombreux ce jour la dans le coin, j'étais à la Roche Robert avec un groupe dans la voie de l'UNCM, un troisième groupe était aux Arêtes de la Bruyère, et un dernier groupe faisait le tour des dites arêtes en rando ]

Le gros problème est que la chute fait partie intégrante de l'escalade olympique ( il suffit de regarder les épreuves de bloc et de difficulté ), et par extension les grimpeurs modernes pensent que la chute est acceptable dans les via ferrata... Quand j'ai appris à grimper ( en second/moulinette ) la chute n'était pas une option... Maintenant que je suis le responsable et que c'est moi devant, c'est toujours pas une option, parce que derrière moi, il n'y en aura pas un pour me retenir en cas de chute...
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1
SWAN
0
https://www.lefigaro.fr/international/l-...s-20211124

L’Allemagne va légaliser le cannabis

Deux des trois partis qui vont gouverner l’Allemagne s’appuient sur des fondements idéologiques différents. Les Verts et le FDP, qui se partagent tous les deux un électorat jeune et libéral, ont néanmoins milité ensemble pour faire adopter par le futur gouvernement une proposition de légalisation du cannabis. Le projet figure en page 87 de leur contrat de coalition, présenté mercredi à Berlin, qui en compte 177. Il rompt avec des années de politique sécuritaire, privilégiée par la CDU, en matière de drogue. «Nous introduisons la distribution contrôlée de cannabis aux adultes à des fins récréatives dans les magasins agréés, ce qui permet de contrôler la qualité, d’empêcher la distribution de substances contaminées et de protéger la santé publique , écrivent les auteurs du document.

Sous le modeste slogan «oser plus de progrès» déployé dans une grande salle de la capitale allemande, il s’agit d’une des mesures les plus tapageuses préconisée par le SPD, Die Grünen et les libéraux du FDP, le tout dans une plateforme avare en surprises. À la tribune, s’étaient installés le futur chancelier social-démocrate Olaf Scholz, flanqué des cinq présidents et coprésidents de son parti et celui de ses partenaires, dont trois deviendront ministres. Les premiers rangs étaient occupés par les caciques des trois partis qui, à l’occasion, tentèrent des applaudissements discrets: derrière eux se trouvaient des journalistes pas forcément bienveillants et une épidémie de Covid-19 qui galope et les dépasse.

Abaissement de la majorité électorale
«Le feu tricolore est là», a annoncé Olaf Scholz, après avoir expliqué en introduction que la situation sanitaire était «sérieuse» et que l’Allemagne «étudiait» une possible «extension» de l’obligation vaccinale aujourd’hui réservée à l’armée. Sous ce vocable de «feu tricolore» - première coalition de ce genre - se rangent les couleurs des trois formations appelées aux affaires. L’essentiel avait déjà fait l’objet d’un consensus à la mi-octobre, à savoir la sortie accélérée du charbon - en 2030 au lieu de 2038 - à laquelle s’ajoute un retour à la rigueur budgétaire dès 2023 ou un abaissement à 16 ans de l’âge de la majorité électorale.

À LIRE AUSSIAllemagne: première crise pour le futur chancelier Olaf Scholz

«Il s’agit d’un gouvernement du centre», a théorisé le président du FDP, Christian Lindner, qui, au ministère des Finances, se veut le principal artisan de l’orthodoxie prochainement retrouvée. Dans ces conditions, aucun des trois partis n’a été capable d’expliquer comment et à quelle hauteur le prochain gouvernement financera le défi reconnu de la transition énergétique. «Nous pouvons répondre aux questions dans les années à venir», a éludé Olaf Scholz.
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