Mar. 07 Dec. 2004, 12:02
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CONSTRUIT en 1874, le fort militaire de Vaujours, abandonné en 1998, est en voie de reconversion. De 1955 à 1997, il a abrité un centre de recherches sur les poudres et explosifs pour la réalisation d'armes nucléaires sous la direction du Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Depuis six ans, les projets ne manquent pas, mais les risques de pollution, liés au passé nucléaire, compliquent l'avancée des dossiers.
Le site, entouré de murets et de barbelés, couvre 62 ha sur les territoires des communes de Vaujours, de Coubron (Seine-Saint-Denis) et de Courtry. Aujourd'hui envahi par les herbes folles, le lieu est interdit d'accès et surveillé par une société de gardiennage. La seconde enquête publique en quatre ans a été menée l'été dernier. Le commissaire-enquêteur vient de rendre un avis favorable à la reconversion du site en zone d'activités industrielles et de services, tout en rappelant les multiples précautions liées aux dangers éventuels du terrain. Dans son rapport, le commissaire-enquêteur souligne que seront proscrits « un usage résidentiel, des activités agricoles, des activités entraînant la présence régulière d'enfants, les établissements recevant du public et les lieux de rassemblement du public, comme un parc public, un camping ou une aire de spectacles ». Ce rapport a été transmis aux préfets de Seine-Saint-Denis et de Seine-et-Marne, avant d'être examiné en comité interministériel. D'ores et déjà , un fabricant de plâtre se serait porté candidat pour venir exploiter la veine de gypse du sous-sol.
Radioactivité résiduelle et munitions non explosées Des associations environnementales proposent que le site devienne un « espace boisé non constructible ». Certains élus réclament une enquête épidémiologique parmi les riverains du fort avant toute décision sur un aménagement futur. Au printemps 2002, quelque 1 000 m 2 de terrain ont été assainis. La terre contaminée à l'uranium a été évacuée vers un lieu de stockage adapté. Depuis, officiellement, le fort de Vaujours n'est plus radioactif. Mais tout danger n'a pas disparu. Dans son rapport, le commissaire-enquêteur fait état de la présence « pratiquement certaine de munitions non explosées », et du risque que « des particules explosives se soient agglutinées dans les canalisations ». Enfin, il évoque l'éventualité d'une radioactivité résiduelle, et en appelle aux règles de précaution avant tous travaux de terrassement ou d'intervention sous la surface du sol.
je vais tenter de recopier la photo du Parisien[img]
Les bâtiments administratifs du commissariat à l'energie atomique devraient pouvoir être transformés pour abriter des entreprises civiles. (LP/GONZALO QUITRO.)
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Liens et agendas http://departements.forumsactifs.net/le ... s-t198.htm