6 alpha Beach Bhv Caracal ILOVETP Zachariah |
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Citation :« On m’a dit : Si tu descends à 6 000 m, on peut te récupérer et on peut récupérer Tomek à 7 200 m (en hélicoptère). Ça s’est fait comme ça. Ce n’est pas une décision que j’ai choisie, mais qui m’a été imposée. »
A Tomek qu’elle quitte alors, elle dit simplement : « Ecoute, les hélicos arrivent en fin d’après-midi, moi je suis obligée de descendre, ils vont venir te récupérer ». Elle envoie le point GPS de sa position, protège son ami tant bien que mal et, persuadée d’une issue heureuse, part « sans rien prendre, ni tente, ni duvet, rien ». « Parce que les hélicos arrivaient en fin d’après-midi »
N'empêche, pour moi, ces alpinistes savent ce qu'ils font, et connaissent les risques encourus, faut pas déconner.
Je trouve ça grandiose comme aventure, ça me fait rêver, leur courage est louable, mais je trouve ça aussi très limite de tout miser sur les secours et de s'en plaindre ensuite, surtout dans l'Himalaya où on sait qu'ils sont très difficiles à mettre en place (et encore plus au Pakistan, pas habitué à déclencher ce type de secours).
C'est déjà pas mal de pouvoir espérer un éventuel secours dans ces conditions ! Il y a 30 ans, ces secours n'existaient pas, du coup l'engagement n'était pas tout à fait le même...
Du coup, je pense qu'elle est en colère contre la mort elle-même... Inconsciemment, elle s'en veut et elle en veut à la terre entière...
Stéphane Benoist, guide de haute montagne et spécialiste de ces conditions extrêmes :
Citation :« Ils savaient très bien à quoi ils jouaient, ils n’étaient pas là par hasard, ni l’un ni l’autre »
« Quand on gravit des 8 000 mètres, on connaît le coût social, familial, économique aussi. On sait tous ce qu’on risque et on fait le choix en conscience. »
D'accord avec lui.