Mar. 19 Jan. 2016, 22:28
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(Mar. 19 Jan. 2016, 15:25)lau a écrit : Oui enfin "de telles lois ne sont pas faites dans d'autres départements"… mon petit cœur il a mal, quand même.
Détrompe toi ! L’état d’urgence des évènements d'Algérie a généré des lois plus ou moins débiles celons les habitudes de la jeunesse locale.
A Paris ça a été les catacombes.
Dans ma belle ville du sud ou il fait toujours beau, l'habitude de la jeunesse sortant du lycée, rejoint par les salariés était de "faire le Cours" qui consistait à tous emprunter à l'heure de l'apéro l'avenue principale de la ville pour converger au niveau des grilles de la préfecture: une habitude héritée, il me semble, de la guerre de 1870 car on y affichait sur les grilles, des nouvelles du front.
Tout le monde se rencontrait et discutait, c’était le moment de convivialité collective de fin de journée: SUBVERSION !!!
Avec l’état d'urgence! terminé, le préfet a interdit la convergence devant les grilles de sa maison: sans but, l'habitude de faire le Cours a vite disparu.
Après 1962 plus d'interdiction, mais l’interruption de la pratique, la démocratisation de la télévision, du téléphone à fait définitivement disparaitre la coutume et en sortant du travail direction la maison ou directement le café pour boire un dernier coup avant les actualités à la télé.
Après 1962 plus d'interdiction, mais l’interruption de la pratique, la démocratisation de la télévision, du téléphone à fait définitivement disparaitre la coutume et en sortant du travail direction la maison ou directement le café pour boire un dernier coup avant les actualités à la télé.
Au feu de la frontale, nous avons tous vingt ans. Et par deux murs flanqués, qui eux en ont deux cents.