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Citation :Dans ce cas y pénétrer par un puits aménagé ( alors propriété de la mairie la plupart du temps ) n'expose pas à de plus gros risques que de rentrer dans un jardin en ouvrant le portail, puisque les tampons ne sont pas "forcés" mais simplement ouverts. Finalement même si des flics peu habitués à voir ça en dehors de Paris peuvent te faire chier je doute que tu risques gros même en cas de multi récidive.
Dans un pays où pour buter un flic tu prends six mois (affaire Reynald Caron), nos activités ne représentent jamais un "gros risque". Du moins pas d'un point de vue judiciaire.
On parle ici toujours de l'emmerdement très relatif de quelques heures de privation de liberté, de ces instants de méditation où tu regardes les murs d'une cellule repeints des excréments et du sang de tes prédécesseurs, de cette expérience unique de ne pas réussir à t'endormir à cause de l'odeur nauséabonde de la couverture qu'on t'aura jetté (elle aussi rempli de fécès) et d'un matelas de 5cm d'épaisseur dont la couche protectrice sent l'urine et le vomi rance.
Et à l'issue, on te relâchera en te tapant légèrement sur les doigts, t'admonestant de ne pas recommencer, parce que sinon... Ben on ne te fera à nouveau rien, parce que le parquet n'a pas que ça à foutre, vu le peu de moyens humains dont dispose la machine judiciaire et les priorités politiques s'attachant à poursuivre d'autres trucs que le "débile qui va dans les égoûts".
Mais outre ta totale immunité au pénal en termes de jugement définitif, la courte période passée entre les mains de l'exécutif peut être désagréable. Et pour que cette privation de liberté survienne, les billes existantes suffisent bien assez pour dire qu'on te soupçonne d'avoir commis ou tenté de commettre une infraction prévue d'une peine d'emprisonnement. Et hop les menottes. Ou l'audition """libre""".