Ven. 06 Nov. 2015, 12:40
5 Gizmo ILOVETP Jahirange outang plysdn |
0 | ||
(Ven. 06 Nov. 2015, 12:23)ILOVETP a écrit : Sauf à considérer que le cataphile n'a jamais son mot à dire face à l'administration, ce qui peut s'entendre, mais je ne crois pas lire cette idée-là.
Il y a de ça, mais c'est aussi une question de cohérence. Si on ne veut pas d'injection, c'est parce qu'on veut pouvoir descendre, pas tant parce qu'on veut préserver le patrimoine.
Si on voulait préserver le patrimoine, on ne descendrait pas, on n'ouvrirait pas X et Y endroit qu'on saît finira cassé, dégradé, sali, pillé. On passerait notre temps à militer et non à faire des fêtes à une fréquence telle que les nettoyages ne suivent plus.
Et dès lors, on ne peut pas se tourner vers un tribunal pour voir ses petits plaisirs égoïstes et illégaux protégés :
1. Parce que d'une part, on sait que c'est voué à l'échec. La France n'a rien à envier à l'Italie en matière de décisions administratives et même sans ça, nombre d'injections se justifient par un impératif de sécurité, quelques photos de 1961 arriveront à convaincre n'importe quel juge qu'il ne veut pas être celui qui a interdit une injection ;
2. que d'autre part, c'est chronophage et gourmand en ressources ;
3. et que pour couronner le tout, notre motivation animée par l'esprit de préservation n'est pas crédible aujourd'hui, au regard de notre historique chargé.
Donc plutôt que de se battre (en vain) pendant dix ans pour préserver 1000m², on va mettre ce temps à contribution pour descendre, prendre du plaisir, et accepter qu'une fois toutes les lunes, on nous prive d'une part du gateau.