Mar. 05 Oct. 2010, 08:38
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Citation :On est toujours sans nouvelles du spéléologue porté disparu dimanche soir dans le réseau souterrain des Gorges de l'Ardèche. Les recherches qui avaient repris lundi dans la soirée pour tenter de le retrouver sont restées vaines.
Elles reprendront mardi vers 14 heures.
«Les plongeurs n'ont pas établi de contact, ils n'ont rien vu (...) Ils ont eu une mauvaise visibilité, ils n'ont pas poussé plus loin», a déclaré à l'AFP le sous-préfet de Largentière (Ardèche), Jean Rampon.
Partis vers 19H00, les deux secouristes du Spéléo Secours Français sont ressortis de l'eau peu avant 22H30 après avoir poussé jusqu'à 480 m de l'entrée de la grotte plongeant dans le lit de la source de la Dragonnière, à Labastide-de-Virac (Ardèche), o๠le spéléologue a disparu.
«On n'a pas exploré la zone des 500 m suivants notamment jusqu'au point des 1.040 m o๠on pense qu'après, il peut y avoir un refuge» o๠le spéléologue peut respirer, a ajouté M. Rampon en annonçant la reprise des recherches mardi après-midi avec le concours de neuf secouristes anglais, italiens et suisses.
Le spéléologue, un homme expérimenté de 45 ans, avait commencé sa plongée dimanche à 9h30, et aurait dà» remonter six heures plus tard maximum. Or, il serait bloqué dans une cavité complètement noyée, sans point de refuge, et disposerait d'une autonomie de 24 heures seulement pour respirer.
De nouvelles recherches pour retrouver un spéléologue de 45 ans, porté disparu depuis dimanche soir dans un réseau souterrain des gorges de l'Ardèche, sont restées lundi vaines et reprendront mardi après-midi, a indiqué la préfecture.
«Personne n'est allé aussi loin»
Ce lundi, deux autres plongeurs doivent aller jusqu'à 500 m de l'entrée de la grotte et 87 m de profondeur. «Soit ils le retrouvent, mais mort, car il n'avait une autonomie que de 24 heures (...) soit, s'ils ne le retrouvent pas, on peut penser qu'il a pu trouver une zone non inondée o๠il attend des secours, mais il ne peut revenir seul», explique le sous-préfet.
Ce spéléologue «très, très expérimenté» et lui-même membre des secours-spéléo, «avait fait un relevé topographique de la grotte jusqu'à 1 040 m de l'entrée et 42 m de profondeur, et voulait aller au delà », précise Jean Rampon. «Sur toute la longueur de 1 040 m tout est inondé, il n'y a pas de lieu de refuge. On espère qu'il y en a un après, mais personne n'est allé aussi loin», a-t-il dit.
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