Mer. 21 Juil. 2010, 15:56
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Citation :22/04/2010
Béatrice MOLLE
Quelques contusions aux jambes, une entorse au pied gauche, rien de cassé et un moral d'acier. Xabier Tubal Abrisketa est un véritable miraculé. Ce jeune homme de 29 ans est celui qui, vendredi dernier, a chuté sur une vingtaine de mètres, de l'Arc de Triomphe à Paris. Au cours d'une action collective réalisée par solidarité avec Jon Anza.
Hier à Bayonne, entouré par treize militants, le jeune homme a raconté la genèse de l'affaire et a tenu à dénoncer l'attitude de la police, qui selon lui a mis sa vie en danger. Ce que réfutent les policiers, qui incriminent le vent et la maladresse. Vent soufflant à 26 km/h ce jour-là à Paris.
Une plainte contre X pourrait être déposée d'ici peu. Les avocats des jeunes gens peaufinent la qualification de la plainte. Avec force schémas explicatifs, et explications techniques, les jeunes militants ont relaté cette matinée de ce 16 avril.
Récit d'une matinée
«Notre but était de médiatiser au maximum l'affaire de Jon Anza. Car à part la presse du Pays Basque, personne ou presque ne parle de cette affaire. En ce sens, nous avons atteint notre objectif. Nous sommes partis quelques semaines avant et avons repéré les lieux. Nous avons acheté du très bon matériel et avons fait des entraînements. J'ai pour ma part, dix ans d'expérience en escalade» affirme Xabier Tubal Abrisketa.
Les militants sont arrivés à 10 h 30 à l'Arc de Triomphe, ont payé leurs entrées et sont montés. Le système choisi pour déployer la banderole demandant la vérité sur la mort de Jon Anza était le «contre poids» ou la «contre balance» : les personnes sont reliées de part et d'autre à gauche et à droite, sur une même corde et d'après les militants, la chute de Xabier Tubal est due à l'intervention des policiers qui malgré les avertissements des jeunes et des pompiers auraient détaché une des personnes, alors qu'elle était encordée avec Xabier Tubal Abrisketa.
Un miraculé
«Une fois que j'ai senti que je chutais, j'ai réussi à tomber sur mes jambes, je me suis mordu la langue très fort. Auparavant j'ai entendu le capitaine des Pompiers dire aux policiers : «Vous n'avez pas à être là », mais apparemment, aujourd'hui, ils ne peuvent pas faire des déclarations» ajoute X. Tubal. Par ailleurs un autre militant prénommé Iker a raconté qu'il se trouvait avec les vigiles pour leur expliquer l'action, et l'importance de ne pas l'interrompre : «Sous l'effet de la panique, les vigiles ont essayé d'empêcher la descente. Nous avons vu que les policiers allaient monter nous arrêter par une nacelle. Pendant tout ce temps, la dizaine de policiers présente a eu le temps de se rendre compte du système utilisé, que nous leur avons expliqué. Ce que nous tenons à dire, c'est que lorsque Xabier a fait sa chute, aucun des policiers n'a eu l'air surpris et nous avons même pu apercevoir des policiers qui ont rigolé.» Le jeune homme qui était encordé solidairement avec Xabier Tubal n'était pas présent hier, son témoignage a été lu par ses camarades : «L'erreur vient entièrement des policiers. Est-ce de l'incompétence, de l'inconscience ou un acte volontaire ? C'est un miracle que personne ne soit mort.»
Plainte contre X
Pour Murielle Lucantis d'Askatasuna «ces témoignages mettent en lumière les mensonges de la police. Cette action était très bien préparée. Il n'y a eu aucune violence de la part de ces militants. Ils ont pourtant été mis en garde à vue, accusés de «violence volontaire», «rassemblement» et «violation de sépulture». Ce qui, si l'on se réfère à l'affaire Jon Anza est un comble. Les avocats vont d'ailleurs porter plainte contre X auprès du procureur de Paris.»
Et la jeune femme d'ajouter «que ces événements ont montré que oui en France, oui en Espagne, les autorités sont prêtes à tout pour cacher ce qui est relié à la recherche de la vérité sur les circonstances de la mort de Jon Anza. Qu'ils le veulent ou non, de plus en plus de personnes souhaitent connaître la vérité. Malgré les menaces les attaques et la répression, nous continuerons notre lutte, jusqu'à ce que la démocratie soit une réalité en Euskal Herria.»
d'après wiki : Sa ligne éditoriale est proche des positions des abertzale au sens large, tout en étant indépendante des partis politiques, soit dit en passant peu importe la ligne editoriale du journal, le journal ne faisant que donner la parole à certains des protagonistes.
Après, tes sources sont trompeuses, car tu cites des journaux connus et "reconnus" pour leur impartialité, mais qui ne donnent la parole qu'a la police, il suffit de voir la couverture faite par ceux-ci de certaines affaires .
Après, en fait, peu importe qu'ils soient etarras ou pas, le fait est de savoir s'ils ont été mis en danger, délibérement ou pas.
La vie est dure comme une pierre tombale.