Citation :Après s’être installés et avoir déployé la banderole, ils ont d’abord eu affaire à  une équipe de vigiles très agressifs, qui tentaient de les déloger d’une façon mettant leur vie en danger. à€ l’occasion de la discussion qu’ils ont eue avec eux, l’un d’eux a saisi le bras d’une femme faisant partie de ces vigiles en lui demandant de se calmer. C’est elle qui a porté plainte pour « violence aggravée » sur la base de ce geste.

Certains militants étaient suspendus d’un côté de l’Arc pour déployer la banderole, d’autres de l’autre côté pour faire contrepoids et assurer la sécurité des premiers. Les pompiers ont commencé à  monter en nacelle vers l’un de ceux qui étaient à  l’arrière, Eneko Monton, pour le décrocher. Ils ont alors été appelés par des policiers qui se trouvaient en bas et qui leur ont ordonné de redescendre. La nacelle est redescendue et des policiers y ont pris place, pour remonter aussitôt vers Eneko. Malgré les avertissements et les protestations et d’Eneko, et des pompiers, l’un de ces policiers a libéré brutalement la corde le retenant, décrochant ainsi Xabier qui se trouvait de l’autre côté et qui est tombé. Eneko a tenté de retenir la corde et s’est brà»lé les deux mains dans ce geste, freinant ainsi la chute de son camarade qui n’a été que blessé. Voilà  ce que certains médias français ont qualifié de « coup de vent », reprenant comme toujours à  leur compte la version policière.

Citation :et bizarrement les protagonistes ne portent pas plaintes..

Citation :heu sur la vidéo le mec tombe seul, personne aux abords...
ni flic, ni pompiers..

Citation :Par contre je n'ai lu nulle part que ces types sont liés à  ETA

Citation :Le militant d’ETA, qui a été très rapidement pris en charge par les secours, souffrirait de fractures diverses et d’un traumatisme crânien. Conduit à  l’hôpital Pompidou, le jeune homme, dont l’identité n’a pas été révélée, a passé un scanner dans l’après-midi. Hier soir, son état de santé n’inspirait plus d’inquiétude. Un autre militant, qui descendait lui aussi l’Arc de Triomphe en rappel, a été interpellé par la police après être resté coincé dans un échafaudage le long du monument. Sept autres complices qui étaient restés, soit au sol, soit sur la terrasse du monument, ont également été arrêtés.
Hier en fin d’après-midi, ils étaient encore interrogés dans le commissariat du VIIIe arrondissement. Les policiers tentaient de comprendre comment les militants avaient réussi à  déjouer les mesures de contrôle à  l’entrée du site. « Comme dans tous les monuments nationaux, le plan Vigipirate nous impose de vérifier le contenu des sacs de tous les visiteurs », rappelle Pascal Monnet, administrateur de l’Arc de Triomphe. Les militants basques, qui sont sans doute arrivés en ordre dispersé en début de matinée, ont pourtant réussi à  rentrer avec une volumineuse banderole, des cordes et du matériel de varappe.