Lun. 28 Avr. 2008, 06:36
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1848 : la batterie des Mèdes est réorganisée pour accueillir 10 pièces à canon et 2 mortiers. On construit une caserne à deux étages, dont un sous-sol utilisé comme magasin. A l'arrière, l'ouvrage est fermé par un mur d'enceinte crénelé, percé d'un portail flanqué d'un petit bastion.
1929 : la Marine entreprend l'expropriation des terrains appartenant à François Fournier, en vue de la construction de la batterie haute des Mèdes, soit 6 hectares. L'indemnité offerte, 95 000 francs, est portée après enquête à 300 000 francs.
1929 : la Marine exproprie 6 hectares autour du cap des Mèdes. Il y a alors 90 hommes en garnison aux Mèdes et au Galéasson.
1932 : la Marine achève la batterie haute des Mèdes. Le coeur est constitué de 4 cuves en béton armé abritant chacune un canon de 164 mm (modèle 1893-96) portant à 20 km, et des magasins souterrains reliés par des voies de chemin de fer de type Decauville. Les quatre canons proviennent du croiseur Amiral Aube. Chacune nécessite un effectif de 10 hommes. Le poste de direction de tir principal est situé sur la crête, 500 mètres au nord, un poste secondaire au Mont des Salins. La section éclairante (canons de 75 tirant des obus éclairants) s'installe au Galéasson. Enfin une batterie de semonce est installée en contrebas du sémaphore (deux canons de 95, de modèle 1888 Lahitolle). Le camouflage est particulièrement étudié et réalisé par un peintre de marine, Pierre Gatier
1934 : la batterie basse des Mèdes est remise en état pour l'installation de projecteurs destinés à éclairer la Grande Passe et loger des matelots.