Mer. 14 Nov. 2007, 08:00
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lire surtout le dernier chapitre fort instructif
Les agents de la Compagnie Sportive veillent sur les carrières souterraines et les catacombes de la Capitale.
Leur territoire couvre 770 hectares et s'étend sur 285 kilomètres de galeries ;
il y fait 13° hiver comme en été, le jour comme la nuit, et la lumière du soleil n'y parvient jamais. Leur équipement comporte, outre le 38 réglementaire, un casque, une lampe frontale, un baudrier, des mousquetons, des dizaines de mètres de cordes, sans oublier le carnet à souche.
Eux, ce sont des policiers de la Brigade d'Intervention de la Compagnie Sportive, chargés, entre autres missions, de la sécurité des carrières souterraines et des catacombes. Une sécurisation un peu particulière. "Nous sommes avant tout là pour faire de la prévention : éviter que les gens ne se perdent, les inciter à respecter le site, les avertir des dangers" explique un sous-brigadier. "Il faut donc que notre action soit bien comprise et acceptée. Cela dit, il est rare que nous ayons à verbaliser".
Ce ne sont alors pas moins de 180 personnes (policiers, maîtres-chiens, pompiers, inspecteurs des carrièresâ¦) qui peuvent être réunies pour rechercher une personne disparue ou en fuite. En dehors de ces cas extrêmes, les "descentes" habituelles se font à une dizaine de fonctionnaires, et sont calquées sur les horaires des cataphiles, donc principalement les vendredis et les samedis soirs."Nous intervenons en fonction des renseignements que nous obtenons, en particulier sur Internet. Quand un grand rassemblement est annoncé, il vaut mieux que nous soyons présents.