Mar. 03 Juil. 2007, 13:54
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Le fait est que les archis ont déclaré que l'aqueduc sous le futur chantier était un égout du XIXe siècle sans intérêt historique particulier, alors qu'ils auraient tout aussi bien pu (et même dà») dire que c'était une portion de l'aqueduc, convertie en égout au XIXe et qui de ce fait ne présentait pas (ou pas assez) d'intérêt pour être conservée.
Les mecs ne sont même pas descendus dans l'aqueduc, ils ont juste soulevé le tampon pour voir...
Ca n'aurait rien changé sur la finalité des travaux, ils auraient pété l'aqueduc quand même, sauf qu'ils auraient fait leur boulot correctement.
Allez, petite supputation : t'as un cabinet d'architectes avec un pote. Ledit pote est aussi architecte-conseil pour la DRAC entre autres.
Tu réponds à un appel d'offres pour construire un super pôle dans un hôpital et t'es sélectionné, mais ya un vice caché : un aqueduc passe sous le terrain.
Est-ce qu'avoir dans son cabinet un architecte-conseil, ça aiderait pas pour dire que non, c'est pas un aqueduc, juste un égout pourri qu'on peut casser pour que tu puisses faire ton super projet top-moumoute ? (*)
:roll:
Ca soulève un problème plus général en fin de compte : est-ce que c'est normal d'être architecte-conseil ou ACMH et de pouvoir avoir des chantiers à côté ? Et est-ce que c'est normal que les ACMH soient rémunérés par des honoraires sur le coà»t des travaux qu'ils autorisent ?
(*) Toute ressemblance avec le cabinet Anziuti - Berger ne serait que fortuite et involontaire de la part de l'auteur.