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Ven. 04 Nov. 2005, 10:54
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La collection a donc été déménagée sur Colombes, dans les anciens bâtiments appartenant à la Défense nationale (en fait, les halls de montage de lâancienne usine dâaviation Amiot, devenu le centre de gestion du personnnel de la Marine nationale). Une partie des bâtiments était prévue pour être reconverti en dépôt de tramways dans le cadre du futur prolongement du T2 de la Défense au Pont de Bezons. Le grand hall, divisé en deux parties, aurait alors abrité aussi bien les tramways modernes que les véhicules anciens (futur dépôt de la T2 + musée). Il était même prévu une voie en boucle pour faire rouler les vieux trams. Le raccordement des voies du musée à la T2 permettait, plaisir suprême, dâenvisager des circulations spéciales de vieux trams.
Et voici quâaux dernières élections municipales une nouvelle maire UMP (certaines mauvaises langues parlent dâune tocarde parachutée là parce que personne croyait à un changement de majorité) succède au maire communiste que tout le monde pensait indéboulonnable. Dâemblée, la nouvelle maire sâoppose de façon virulente au musée, souhaitant récupérer les surfaces correspondantes pour réaliser une opération immobilière (encore une !), au prétexte que « la municipalité précédente a laissé la ville criblée de dettes et que cette opération est une nécessité ».
Alors que faire de la collection ? La RATP, qui a déjà payé le déménagement de Saint-Mandé à Colombes, nâa pas du tout envie de remettre ça.
Devant cette situation dâimpasse, lâassociation gérante, lâAmtuir, se met en recherche dâun site susceptible dâaccueillir la collection en lance des appels tous azimuts pour voir si une commune est intéressée par un musée des transports urbains.
Après examen de diverses propositions, deux solutions sérieuses restent aujourdâhui en « compétition ».
- La ville Chelles propose de réutiliser la grande halle Sernam, le long du triage SNCF désaffecté de Vaires. La ville qui semble motivée propose même de construire une ligne de tramway entre la gare et le futur musée (on se demande bien o๠ils trouveront le fric, mâenfinâ¦).
- Le département de Seine-Saint-Denis propose de son côté dâaffecter la future extension du parc de la Courneuve au musée des transports. En effet, le parc devrait récupérer les bâtiments et les terrains du Service des Essences aux armées, relié par voie ferrée à la Grande Ceinture, non loin de la gare du Bourget.
Une décision est théoriquement attendue fin novembre.
