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Télérama
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La Murène a écrit :je préfère l'historiette par rapport au torchon sensass'. [...] il a été clair dès le début qu'il devait rendre une jolie histoire familiale de Noà«l, on peut pas tout avoir... [...] bel essai à  saluer, même s'il n'a pas été transformé.

De fait, c'est ce que je voulais dire et on s'est compris, simple constat de lecteur déçu mais pas attristé pour une fois Smile

(Attention attention, c'est « jd » en minuscule, les grandes lettres ça me stresse, je dois faire parti des 20% à  problème annexe ^^)
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Désolé Georges, mais j'avais pas mon fanion PCF, et tu étais pas là  pour me prêter tes stickers UMP...
ça te saoule pas de flammer tout, tout le temps?
Si je te comprends bien on aurait du mentir, et se faire passer pour autre chose que ce qu'on l'on est, bidonner le reportage quoi...
Enfin...
La Murène and The Scavengers.
www.murene.fr
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La Murène a écrit :Désolé Georges, mais j'avais pas mon fanion PCF, et tu étais pas là  pour me prêter tes stickers UMP...
ça te saoule pas de flammer tout, tout le temps?
Si je te comprends bien on aurait du mentir, et se faire passer pour autre chose que ce qu'on l'on est, bidonner le reportage quoi...
Enfin...

Non, je disais juste que ça donnait une image un peu drôle de la cataphilie, dans la mesure o๠votre niveau d'étude est loin d'être la norme dans le milieu cataphile. Je ne crache pas du tout sur l'article, je trouve juste qu'en rapportant des données exactes, il représente mal le milieu : Le lecteur lambda aura l'impression que c'est des sorties intellectuelles, loin de la réalité des pochtronneries (que d'ailleurs personne n'a jamais vraiment montré / traité, sans doute trop peu intéressant).

Après pour l'étoile rouge, c'est une boutade, en référence à  52.
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Georges a écrit :Non, je disais juste que....

... que vous passez (encore) pour des bouffons dans Télécaca !!! (c'est ça qu'il n'ose pas te dire... il est timide)


... Ah David B* !... reviens !!!



* Caà¯d des catacombes
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Non c'est un guide comme Max intrépide organisateur de descente dans les égoà»ts qui nous manque !

Blague à  part je trouve aussi que pour une fois l'article frôle le presque intéressant. Dommage mais déjà  pas mal.
Mini-administrator - F2R TLAV TMTS MDR DTC

"Mon travail c'est qu'il y a un max de pub autour de ckzone." - Moi
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Avant que l'article disparaisse dans les oubliettes des archives...

Dans Télérama du 19/12/07, y' a écrit :Ma nuit dans les catacombes
Publié le mercredi 19 décembre 2007 à  16h52

Ils se glissent nuitamment, et en toute illégalité, dans les entrailles de Paris. Qu'est ce qui fait courir, et même ramper, les cataphiles dans ce dédale opaque et humide ?Rendez-vous a été fixé par téléphone devant le Panthéon, un soir de Sainte-Barbe, patronne des carriers. La Murène nous attendra, tapi dans l'ombre des grands hommes. Puis nous guidera avec ses complices dans les anciennes carrières de Paris : 280 kilomètres de boyaux plongés dans une nuit opaque depuis deux siècles. Une descente illégale dans la soute gangrenée du navire urbain. Quand on lui demandait pourquoi il escaladait les montagnes, sir Edmund Hillary, vainqueur de l'Everest, répondait : « Parce qu'elles sont là . » On s'interroge. Que vont chercher les cataphiles sous l'asphalte ?

En grattant à  la trappe de cet univers, on ne se doutait pas de la difficulté de trouver un guide. Méfiant par essence, parano par nécessité, le cataphile craint la médiatisation comme la taupe la lampe torche. La presse attire de nouveaux adeptes et déclenche la riposte de l'Inspection générale des carrières, qui injecte du béton dans les galeries ou soude les plaques des puits d'entrée. La lumière est bannie sous terre. Le reporter, honni. Au mieux, on le charrie. Au pire, on le perd. Le dédale des préventions (« Qu'est-ce que vous allez écrire ? ») et des chausse-trapes (« Combien vous me payez ? ») allaient engloutir nos espoirs. Quand soudain la Murène a surgi. « Le journaliste est une distraction pour le cataphile », a-t-il dit.

Voilà  pourquoi, à  l'heure o๠d'autres s'enfoncent dans leur canapé, nous sommes bêtement suspendu aux barreaux d'un puits, 30 mètres de vide sous les pieds, en compagnie de trois inconnus, dont deux normaliens : la Purge, un littéraire qui marche en chaussures bateau en récitant des vers ; Cornibus, un physicien préposé à  l'orientation du groupe. Le troisième larron, la Murène, descend d'habitude avec son chat sur l'épaule, mais, pour ce soir, un seul boulet à  ses basques suffisait... Nous voilà  au fond du trou. Impression d'explorer la face cachée du caniveau. C'est beau une nuit sous la Ville lumière. Cornibus vérifie la position. Lampe à  acétylène en main, la Murène éclaire le plan. Les faisceaux des frontales balayent les murs. On expire des geysers de fumée. L'air est saturé d'humidité. Les galeries sont étroites, basses de plafond. « Tête ! Trou ! » : la Purge ouvre la voie et avertit des dangers. On se baisse. On évite le trou. Et déjà  un obstacle. « La chatière de la mort. » Un boyau d'une trentaine de mètres, dans lequel il faut progresser en rampant. « La tour Montparnasse est pile au-dessus », sourit Cornibus. On se tortille en tâchant de ne pas penser au poids des cinquante-neuf étages de la tour.

Généreux, le plafond s'élève maintenant à  1 mètre. On marche penchés, quarteron d'Atlas minuscules condamnés à  porter le poids du monde. Droite, gauche, gauche, droite. Sur les murs, des milliers de flèches indiquent toutes les directions. On se perd. On se retrouve. Pause dans la salle du Chandelier. Pendant la guerre, ces carrières servaient de refuge aux résistants. Un demi-siècle plus tard, elles offrent une dernière aire de jeux aux explorateurs urbains. Une association (Ocra) milite pour la préservation du patrimoine souterrain. Une autre, la Seadacc, restaure la carrière des Capucins. Une certaine Mexicaine de perforation a créé un cinéma pirate sous le Trocadéro.
Droite, gauche, tête, trou. Sur les murs, des tags, souvent accompagnés de deux lettres bombées rageusement : « FC ». « Frotte, connard », décode la Murène. L'injonction s'adresse aux cataphiles nettoyeurs. Car deux mondes s'opposent en bas. Les uns taguent, les autres effacent. Quartier de la Tombe-Issoire. Nous sommes quatre, mais plus nombreux si l'on compte les fémurs. Voilà  le carrefour des Morts. L'ossuaire officiel se situe juste à  côté. Des os officieux traînent toujours. A la fin du XVIIIe siècle, le cimetière des Innocents a été vidé ici. Six millions de macchabées. Parmi lesquels Danton ou Robespierre. On rampe au-dessus d'une forêt de crânes brisés qui réclamèrent peut-être un jour l'abolition des privilèges.


Droite, gauche, tête, trou. Soudain, une pulsation sourde fait vibrer les murs. De la musique. Quatre cyclopes sont devant nous, lampes sur le front. On se croise. On se toise. On se méfie. Bonjour glacial. On craint toujours le « bonsoirrrrrr » caractéristique des forces de l'ordre. Droite, gauche, tête, trou. Ah ! tiens, de l'eau. Jusqu'à  mi-cuisse. Un bain de 4 heures du matin. C'est un conte de fées. D'ailleurs, voici un château sculpté par un artiste souterrain. On éteint les lampes. L'obscurité est éblouissante. On n'aperçoit pas la pulpe de son propre doigt. Le silence gonfle les tympans d'un vide vertigineux. Narcose des villes.
Droite, gauche, trou, tête. A un carrefour, on découvre deux lourdes plaques gravées en latin. La Purge traduit : « Ossements secs... Entendez la parole du Seigneur... Faites entrer en vous l'Esprit... Hum. C'est traduit de l'hébreu, c'est du mauvais latin. » Ici, la librairie, o๠gisent des bouquins humides. Là , la salle de minéralogie. Creusées au Moyen Age pour construire Paris, les carrières ont fini par être recouvertes d'habitations. En 1777, après des effondrements, l'Inspection générale des carrières est créée pour consolider ce gruyère souterrain. Les galeries en sont le fruit.

Nouvelle pause. Saucisson, vin. Les corps ploient. Les frontales piquent du nez. Pourquoi descendre ici ? Pour vider une bouteille et fumer un joint dans un lieu insolite ? Chercher des pépins dans le trognon torturé d'une ville lisse et prévisible en surface ? Croquer le grain juteux de l'interdit ? « 80 % des cataphiles ont des problèmes sexuels », lâche la Murène. « La légende dit que les cataphiles viennent dans les sous-sols pour rejoindre le ventre de leur mère », ajoute Cornibus. On rit. Mais Gaia, déesse de la Terre et de la Maternité, doit juger l'explication probante.

Splitch, sploutch, les pieds nagent dans les godillots. Ici, l'abri de Pierre Laval, construit en 1943, avec sa salle de bains ; là , la salle Z, la plus grande de toutes, consacrée aux fêtes. Le dos en compote, on avance vers le tombeau de Philibert Aspairt. Portier du Val-de-Grâce, il se serait perdu le 3 novembre 1793. Onze ans plus tard, son squelette et son trousseau de clés seront découverts. « Le nom Aspairt n'existe dans aucun registre, c'est sans doute une légende créée par l'inspecteur général Héricart de Thury », commente Cornibus. Trois-Chatières, Rahan, fontaine des Chartreux... Le marathon s'achève dans le bunker allemand, avec ses « Rauchen Verboten » peints aux murs et sa porte blindée. Un patrimoine en décom­position. La fermeture des accès condamne les carrières à  pourrir dans l'humidité. Il est 7h30 du matin. L'heure de retrouver l'air libre et les passants prisonniers de la surface. Les cataphiles se séparent. Ils ont cours à  8h30.

Nicolas Delesalle
[/quote]
Odi profanum vulgus et arceo
http://www.lucasfalchero.com
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Alzimut a écrit :L'article est très bien écrit pour moi qui ne suis un acharné cataphile. Pas aguicheur, il rend bien l'ambiance et le rythme tout en faisant judicieusement l'impasse sur les beuveries et autres "folklores" du sous sol.
La Murène a quand même réussi a placer le "80% des cataphiles..." Icon_lol
+1!

vraiment sympa cet article
j'aime bien le style
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moi j'aime pas
L'alcool ne résout rien... l'eau non plus
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Pour un article qui tient en une page, il est pas mal du tout ! Smile
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c'est un peu du lu et relu ...
dommage...
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bbedit a écrit :
Georges a écrit :Non, je disais juste que....
... que vous passez (encore) pour des bouffons dans Télécaca !!! (c'est ça qu'il n'ose pas te dire... il est timide)
... Ah David B* !... reviens !!!
* Caà¯d des catacombes

Non, je pense que Georges était sincère, mais si ce que tu veux lui faire dire est ce que tu penses, assume.

Quand tu dis "vous [...] encore", tu penses à  quelqu'un en particulier ou aux cataphiles en général ?
--
kornibus
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kornibus a écrit :Quand tu dis "vous [...] encore", tu penses à  quelqu'un en particulier ou aux cataphiles en général ?

Je pensais à  toi mon lapin...
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cortez724 a écrit :c'est un peu du lu et relu ...
dommage...
Bah, il faut pas oublier que c'est pour le grand public quand même. J'imagine qu'une approche différente, moins rassembleuse, doit être chaud à  faire passer dans une rédaction.
--Alzi
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je ne critique pas pour autant et suis entierement d'accord avec toi...
sauf que...
(quoi que pour un journaliste la critique est un plus,qui peut l'encourager a faire mieux la prochaine fois... je pense)
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Et M'sieur le journaliste il dit quoi d'ailleurs ?
--Alzi


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