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Edition du 8 mars 2003 - 9:27


Assurance : n’oubliez pas la cave !

(février 2003)

Amateur de bons vins, vous n’avez peut-être pas pensé à  assurer votre cave. Si vous conservez des vins rares, il faut un contrat spécial.

Votre assurance multirisque habitation (MRH) suffit-elle à  protéger votre cave ? C’est le cas lorsqu’elle se trouve en sous-sol et communique de l’intérieur avec votre habitation. Sous réserve, de plus, qu’elle ne contienne que des vins courants. Le montant assuré est alors plafonné à  environ 10% du capital assuré pour votre habitation. Une condition : l’avoir équipée d’une porte pleine avec verrous de sà»reté. Ou, mieux, avoir blindé l’accès, surtout si la valeur du contenu est importante.
En revanche, si vous entreposez vos bouteilles dans un lieu séparé, qui ne communique pas directement avec votre domicile, votre cave sera considérée comme une dépendance. Selon le contrat, son contenu ne sera alors couvert que pour un montant limité, voire pas du tout, ou ne le sera qu’en souscrivant une option "biens mobiliers contenus dans les dépendances". Son coà»t : 30 euros minimum pour un capital assuré de 5 000 euros, par exemple (voir tableau ci-dessous).

Livre de cave
Dans tous les cas, si vous conservez quelques centaines de bouteilles rares, vous devrez souscrire un contrat spécial. Il faudra alors garder factures et bordereaux de livraison, prendre des photos et tenir un livre de cave. Certains œnophiles écrivent leur nom et adresse sur les étiquettes pour éviter que les bouteilles soient revendues après un vol. En cas de sinistre, c’est le montant du dédommagement qui peut créer un litige avec l’assureur. D’o๠l’importance de mentionner dans le contrat comment sera établie la valeur de remplacement. First Assur propose ainsi aux clients du Savour Club une assurance facturée 1% du montant assuré, avec une indemnisation basée soit sur la valeur déclarée dans le livre de cave, soit sur un forfait par bouteille.
Enfin, si vous ne disposez pas de lieu adapté pour garder vos bouteilles de valeur, vous pouvez les laisser en pension. Certains cavistes proposent ce service, de même que des sociétés spécialisées : comptez entre 100 et 200 euros par mois pour 120 bouteilles, par exemple.

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