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[EPAVE] LE GULNILDA
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Je vous fais partager le CR d'une explo sur épave unique. Loin des anciens navires rouillé. Voici une épave intacte. Dans l'eau glacée d'un lac canadien depuis 95ans, ce bateau est resté intacte! Instruments, vaiselles, cabine. Tout est rester intacte! Une explo peut être inacéssible mais qui laisse réveur.

Vous retrouverez cet article sur:
http://www.marinventure.ca/marinventure.asp?no=14476
Et dans la magasine Octopus d'Octobre/novembre.

place à  la magie: raconté par stéphane Coucke de maineaventure.
Citation :our une poignée de Dollars…


La cloche du Gunilda vient de piquer le quart du matin. C’est le calme le plus total à  bord pour les premières lueurs de l’aube du 29 aoà»t 1911. Une brume légère qui frissonne au-dessus des eaux refroidies du lac Supérieur transporte au loin les sons feutrés des machines au ralenti et des quelques ordres du capitaine Alexander Corckum à  l’équipage de veille.



Cependant, Corckum n’est pas très détendu… Le secteur o๠il navigue en ce moment ne lui est pas très familier. La brume s’accroche aux haubans et la proue du Gunilda fend des écharpes grises sans annoncer une quelconque troué…



Le capitaine se retourne sur le maître du navire Sir William Harkness, alors de l’autre côté de la passerelle, et lui demande avec un regard interrogateur si il compte faire stopper à  Jackfish Bay pour faire monter à  bord un pilote expérimenté…



-«Le canal Schriber vers l’entrée du lac Nipigon est parsemé de haut fonds Mr le Baron, il serait judicieux de faire monter un pilote de Rossport»

-« Hors de question! S’exclame William Harkness, vous êtes le capitaine de ce yacht et êtes sensé connaître tous les pièges de la navigation dans ce secteur… Nous avons quitté New-York depuis fort longtemps pour une simple partie de pêche en famille et nous resterons en famille…»



Corckum sait que le Baron Harkness a l’habitude de tourner les coins ronds… mais pour 11$ de frais de plus pour un pilote… Avec toute sa fortune d’industriel New-Yorkais du pétrole et un luxueux Yacht de plus de 1 million de dollars (de 1911…) qui représente le fleuron du Yacht Club de New-York, Harkness est loin de s’imaginer la suite…



-«Continuez Corckum!» ordonne le Baron en descendant la passerelle pour rejoindre sa cabine.



Soudain la proue du navire se dresse dans les airs… un fracas de tôles froissées résonne dans le brouillard et le Gunilda s’immobilise sur le haut-fond de McGarvey à  5 miles de Rossport… sur les 60m de coque blanche, 25 sont dangereusement inclinés vers le haut, laissant le gaillard arrière et le pavois à  seulement quelques centimètre de la surface du lac… Corckum lance un rapide coup d’œil aux alentours, équipage, passagers, personne ne manque ni n’est blessé. Tout de suite le capitaine entame des manœuvres de remise à  l’eau en essayant de faire machine arrière et de lancer toute la puissance de la vapeur sur l’arbre d’hélice. Rien n’y fait… Le Gunilda est misérablement échoué.

Une chaloupe est débordée et Harkness débarque à  Rossport pour demander l’aide d’un remorquer afin de tirer le Gunilda pour le remettre à  flots. Une fois de plus, le riche Baron du pétrole négocie pour quelques dollars seulement un seul remorqueur au lieu de deux comme le recommandait les marins de Rossport…

-«Si ils pensent que je vais dilapider mon argent pour deux remorqueurs alors d’un seul suffit, ils se trompent! Ils n’auront pas les dollars des Harkness…»



Le James Waylan arrive sur les lieux de l’échouage et commence les manoeuvres de remorquage en passant par les dalots ouverts de grosses haussières sur les taquets d’amarrage. On tire… Personne à  bord n’a eu la présence d’esprit de «préparer» le Gunilda pour un remorquage par l’arrière. Tous les sabords sont encore ouverts, les capots d’écoutilles, les hublots de cabines… Les élingues cassent… En tirant avec un seul remorqueur, le Gunilda glisse rapidement sur bâbord et avec son inertie, rentre tout son gaillard arrière dans l’eau… Le navire fait eau brutalement en s’inclinant jusqu’aux mats puis sur sa poupe, dressant sa proue au-dessus du récif, tourne légèrement et s’enfonce en quelques minutes dans la noirceur des eaux du lac Supérieure… Nous sommes le 31 Aoà»t 1911…



McGarvey Shoal est un plateau entouré de falaises sous-marines. De 10ft (3m) on passe à  270ft (81m) directement… C’est dans le noir et le froid que Harkness et sa famille, de justesse récupérée par le remorqueur, voit disparaître à  jamais son yacht vers son nouveau port d’attache…





La fierté du Yacht Club de New-York…



Grâce à  sa fortune acquise dans l’industrie pétrolière alors en pleine expansion aux à‰tats Unis, le Baron William Harkness rachète le Gunilda à  A.R & J.M Sladen. Le navire à  été construit en 1897 en à‰cosse par les chantiers Ramage & Ferguson Ltd, reconnus à  cette époque comme des maîtres en matière de Yacht à  vapeur de luxe. D’une longueur de 60m, coque en acier d’une blancheur impeccable, avec encore un gréement à  voile sur 2 mats et des cabines en boiseries précieuses, le Gunilda s’orne d’un orgueilleux beaupré sculpté et plaqué de feuilles d’or… Sous l’arcasse, les lettres du nom et du port d’attache du Yacht Club de New-York, sont elles aussi recouvertes d’or… C’est la grande époque de la marine à  voile et vapeur, du style 1900 art-déco avec du bronze et des boiseries d’acajou, du tek sur les ponts et un mobilier Anglais de style victorien. Le Gunilda est le fer de lance du Yacht Club des New-Yorkais!

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Noir absolu…



Bascule arrière… rapide signe pour la sécu surface et je retrouve mon coéquipier à  quelques mètres sur la ligne de déco pour souffler un peu. 14% 02 dans le mélange n’est pas idéal pour traîner en surface et s’essouffler…

Il est là , dissimulé sous des tonnes de matériel!!! J’essaye de m’imaginer à  quoi je dois ressembler avec mon double 20L, l’argon le long du harnais, les 2 bouteilles de décompression de 12L sous les bras, les moulinets et parachutes de levage, les lampes HID et les bras illuminés par les écrans d’instruments de mesures!!! Si ma mère me voyait… Heureusement, les plongeurs sécu sont descendus avant nous sur la ligne et ont installé des bouteilles supplémentaires de Nitrox 32% à  39m et de 100% à  6m. Si en plus il fallait les descendre!!!



On se tâte pour repérer son matériel, coup d’œil à  Marc qui déclenche ses ordi et je bascule en avant, les deux mains devant moi sur la corde comme un téléphérique et je glisse… Je passe les oreilles, un coup d’argon dans la combi, un coup de gaz dans la veste et ainsi de suite pendant 4 longues minutes… Au fur et à  mesure, la température change, la lumière disparaît pour laisser la chance aux faisceaux des HID d’être enfin performants! Rien, c’est le noir sous moi… ma lampe disparaît dans le néant… Seule la ligne de déco donne un point de repère mais disparaît 10m devant moi dans un trou noir… Je passe les oreilles, un coup d’argon dans la combi, un coup de gaz dans la veste, sa descend toujours… -60m, l’eau est à  3C… j’aperçois tout en bas le flash du stromboscope que nous avons fais glisser pour marquer le point de retour sur la ligne de remontée. Y est attaché un moulinet, une ardoise et un petit flotteur qui montera en surface avec un message pour la sécu en cas d’urgence. Le faisceau des lampes accroche quelque chose… -74m, on arrive droit sur la lisse de pavois arrière. De là  je peux voir aussi la paroi verticale de la falaise o๠le Gunilda à  glissé. Marc et moi faisons un premier point.




95 ans dans le noir et le froid!!!



Pression ok, runtime ok, pour une première plongée d’exploration on se contente d’apprécier de l’extérieur. On glisse sur le côté bâbord en longeant la coursive du pont principal. Pas d’obstacles, pas de câbles dangereux ou de filets, seule la grosse haussière de remorquage que le James Waylan a cassé est retombée sur le pont un peu en désordre. La cheminée est tombée sur la passerelle. Ce sont les seuls dégâts apparents qui peuvent vous faire penser que ce majestueux navire repose à  81m de fond… On arrive sur la proue dont le mat de beaupré est cassé et gît sur le fond. Je me pose à  81m juste devant l’étrave et allume un phare de 80W sur les sculptures en or… Silence car je retiens mon souffle tant le spectacle est beau… La peinture bleue et blanche est encore dessus, la coque est intacte, pas de perforations, seules quelques coulures de rouille comme sur le Titanic… Ce bateau est intact!!!


Marc me fait signe de reprendre l’exploration vers Tribord. J’ai laissé mon 80W allumé pour le côté «Imax» de la ballade! Pont en tek, chaloupes de sauvetage intactes, guindeaux à  peine corrodés, ancres encore dans les écubiers, capots d’écoutilles ouverts sur des escaliers en marqueteries, dôme du salon principal intact dont mes lumières qui le traversent révèlent des découvertes excitantes pour les prochaines plongées … On remonte légèrement sur –72m pour littéralement se promener sur la passerelle! Le télégraphe est encore sur la position «machine arrière» et il fonctionne… Le gros projecteur de recherche semble vouloir éclairer la nuit sans fin devant le Gunilda… La barre de timonerie est en parfait état de conservation, le compas en cuivre et bronze massif devant l’habitacle aurait juste besoin d’un coup de Brasso!



21 minutes, il faut penser à  se diriger vers le flash du stromboscope et commencer notre remontée à  24 minutes comme convenu. Je regarde ma pression; juste avant mon dernier tiers, je suis pile dans mon plan de plongée! Le gunilda disparaît de nouveau de nos faisceaux et une blafarde lueur de la surface nous permet de lire les ordi et les ardoises pour la déco. Je retrouve sur la ligne le 32% à  39m et m’assure qu’il est toujours fonctionnel pour les autres. Je passe à  mon tour sur mon gaz de déco 1 et continu lentement le décompte des 75 minutes de remontée… On croise une autre équipe qui descend alors à  son tour. Rapide poigné de main et je les vois fondre dans le noir à  la recherche des mêmes extraordinaires sensations que je viens de vivre!






Combien pour le renflouer?…



Les plongées suivantes, toujours avec Marc! sont les plus marquantes de ma vie de plongeur d’épaves. Nous nous sommes concentrés sur la partie habitation et passerelle du Gunilda. L’eau douce, l’absence totale de lumière et la température constante de 3C a conservé le navire à  un point tel qu’on pourrait le renflouer… La première victime du Gunilda a d’ailleurs été un plongeur â€“à  l’air- qui avait été envoyé avec d’autres pour essayer de passer des câbles de renflouage… Il y a bien longtemps de cela, le luxe et la notoriété du Gunilda ont ruiné des gens à  vouloir absolument le remettre à  flot et ont coà»té la vie –et de l’argent- à  bien du monde… Bien plus tard, un autre plongeur –toujours à  l’air- disparaissait lui aussi. On retrouve encore son masque et sa ceinture de plomb sur le pont…



Malgré cela, aucun dommage n’est occasionné au Gunilda. Il règne un profond respect pour ce navire et l’authenticité qui s’y dégage. Classé patrimoine maritime par le gouvernement Canadien et protégé par des associations de protections d’épaves, il est très difficile de mettre bout à  bout tous les paramètres d’une expédition.

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Un piano au fond du lac…



Les descentes des plongées suivantes sont plus rapides… moins de 3 minutes pour atteindre 74m et on sait déjà  o๠on va! Le carré et le grand salon… Je rassemble tout ce qui peut traîner sous moi –si peu!- et enfile la coursive comme si je me promenais sur le pont le long des cabines. Je tiens la lisse de pavois à  gauche et la main courante le long des parois à  cloisons en acajou à  droite! Intact… même le plafond des coursives est à  caisson en acajou! Marc m’éclaire de l’extérieur. Je m’attarde devant chaque porte entrouverte, devant chaque fenêtre et persienne en passant mon bras et ma lampe HID profondément dans l’intimité du Gunilda… l’eau est claire, personne ne rentre dans ses secrets, tout est figé par le temps et une légère «poussière» repose sur les meubles et parquets. Le grand salon; ma lampe éclaire un piano droit, ouvert sur ses touches en ivoire, au-dessus, deux chandeliers. Le faisceau se promène et accroche un miroir sur le mur d’en face… Une cheminée, avec son linteau et une belle horloge au-dessus… Au milieu de tout ça, sur un parquet intact, une grande table de salon avec des fauteuils autour… On dirait une maison secondaire qu’on observe à  travers les fenêtres et dont le ménage n’a pas été fait depuis l’été dernier… c’est tout juste si on entend pas le piano jouer en fond musical…



La salle à  manger juste à  côté offre aussi sa cheminée sur la cloison mitoyenne avec le grand salon. Les chenets sont toujours en place… La verrière du plafond qui devait éclairer cette somptueuse pièce est un dôme de vitrail. Intact! Un mobilier de salle à  manger Victorienne… Vaisselier, guéridons, commodes, chaises en place autour d’une table en marqueterie d’acajou, ventilateur et lustres au plafond… des vestiges de cadres aux murs et de tapisserie sur les cloisons… Mon faisceau traverse un passe-plats vers une autre pièce; la cambuse… Incroyable, la vaisselle est dans les tiroirs! Des piles d’assiettes sur les étagères et une tasse, délicatement posée, sur un comptoir… de quoi halluciner… Et c’est comme ça dans tout le navire! La salle des cartes avec ses grands tiroirs fermés… les instruments de navigations sous une lampe en opaline style Anglaise… La petite pièce o๠sont rangés tous les feux de navigation et les couleurs… C’est trop pour un plongeur d’épaves qui à  l’habitude de voir des tas de tôles froissées et doit faire travailler son imagination pour se situer dans le lieu et le temps. Ici, on entend le sifflet du bosco et la cloche de quart tinter le midi et sentir une bonne odeur de cuisine qui diffuse par les claires-voies…



Pensez un instant que les chambres du pont inférieur n’ont jamais été visitées depuis 95 ans et que le navire a soudainement été abandonné… tout doit encore être là â€¦



J’y retournerais, foi de Stéphane, j’y retournerais…

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26 heures de route et 2000km… allée!



Le Canada c’est grand! Je dirais même plus, c’est grand! Comme tout bon Français émigré au Canada depuis plus de 10 ans, je trouve encore les distances vertigineuses! Tout semble facile sur une carte, les routes sont belles et comme on dit chez nous : «y’a rien lâ» En faisant les calculs on arrive quand même à  plus de 4200km allée et retour… pas d’autoroutes à  4 voies, une nationale… La trans-canadienne sud, avec ses camions de bois, un poste à  essence qui fait aussi magasin général tous les 100 bornes et les Orignaux qui traversent dans vos phares sans rien demander! Bref, c’est une vraie expédition qui part de Montréal au petit matin du 16 Juillet 2006. Pour l’opération –que je prépare depuis plus de 2 ans- j’ai loué un bus… Genre «school Bus» mais amélioré pour l’occasion et équipé à  l’arrière d’un compresseur Bauer K12. On tire notre propre bateau, un «Air Solid» de 25ft avec 2 moteurs hors-bord de 115cv chaque. Cascades d’Oxygène et d’Hélium, 12 doubles, 22 cylindres de déco et 2 recycleurs «Evolution» de APDiving. Nous sommes 6 plongeurs, 2 chauffeurs bus/bateau et arrivons à  Rossport o๠il n’y a absolument rien pour remplir nos bouteilles ou nous aider dans une opération de ce genre… Il faut donc tout prévoir! La première vraie ville est à  plus de 300km, le caisson hyperbare le plus proche à  plus de 10h de route… Notre plan d’urgence et d’évacuation a été étudié avec grand soin croyez moi!


Un travail d’équipe indispensable…



Depuis 2 ans, toute l’équipe des Plongeurs d’à‰paves Techniques du Québec rassemble compétence et matériel pour la logistique. Chacun était responsable de son secteur et ainsi nous avons pu éliminer ou assumer un après un les risques, les problèmes de logistique et la route. Jean-François Brisebois et Josée Méthot, ingénieurs, s’occupaient des gaz et des mélanges, Martin Galarneau et Dany Vaillancourt, responsables du plan d’urgence et d’évacuation, Marc Bélair et moi-même à  la coordination du projet, et sans oublier les mécanos et chauffeurs/pilotes Simon Veilleux et Loà¯c Noà«l sans qui nous ne serions jamais arrivé à  Rossport!!!



La logistique des gaz consistait à  partir avec un double plein de 16/55 avec au moins 250ft3 (7m3)de gaz et d’avoir chacun un «hot-mix» de 12/70 à  3500psi (250b) pour aussi 250ft3 (7m3) de gaz. Après chaque plongée, il nous suffisait de transférer du 12/70 dans le reste du 16/55 et ajouter de l’air du compresseur du bus pour avoir de nouveau 250ft3 (7m3) de gaz à  14/50 environ. Bien sà»r, les logiciels de mixages ont fonctionné à  plein régime sur nos ordinateurs portables et les ingénieurs/plongeurs de l’équipe, le crayon derrière l’oreille et la mine sérieuse, ou le contraire, on fait preuve de maîtrise! Le reste des cylindres, 02 et Nitrox 32 se faisait à  l’aide des grosses cascades

de 320ft3 (9m3) et du compresseur. Nous avons l’habitude de faire des 240ft (72m) comme on dit chez nous… Le Gunilda est juste un peu plus profond! 30ft (10m) de plus ! La différence est qu’on est loin de tout…



Pour l’occasion, nous nous sommes assurés d’une liaison quotidienne par cellulaire avec le Centre de Médecine Hyperbare de Québec (CMPQ) et DAN, pris contact avec la Garde Côtière Canadienne, et l’OPP (Ontario Police Patrol) était au courant de nos agissements (un peu comme dans «mission impossible» !)





Merci au professeur Yount et à  à‰ric Baker…



La question de savoir o๠et quand étant résolue, il fallait savoir aussi comment on irait à  270ft (81m)Que choisir, GAP ou VPM, Bà¼lhmann ou RGBM, Sochaux ou St-à‰tienne? On est loin, on est profond, on fait 3 trimix coup sur coup et on n’a pas forcément du gaz en quantité illimitée… mais il fait froid au fond, on ne veut pas passer tout notre gaz de fond en déco et on préfère le principe de commencer la déco à  180ft (54m) et faire surface entre 85 et 95 minutes. Donc on a pris VPM-B !



Quelques paramètres pour les initiés (extrait simplifié) :



Configuration de VPM-B :

P02 fond 1.3 max. P02 déco 1.6 max

RMV fond 0.6 cuft3/mn. RMV déco 0.5 cuft3/mn

Volume nécessaire environ 7m3 (250cuft3) de gaz (avec les tiers) pour assurer les plans de déco sur gaz de fond ou en scénario de perte de gaz 32 ou 100

Paliers rallongés pour changement de gaz : 2’ mini

Effet fenêtre 02 activé

Dernier palier 3m. Pas de «rinçage à  l’air»

Gaz de fond Tx entre 16/55 et 14/50 (pas de «mélange intermédiaire»)

Gaz de déco 32% à  partir de 130ft (39m) et 100% à  partir de 20ft (6m)

Une 80ft3 (12L) de 32% à  350psi (250b) et une 80ft3 (12L) de 100% à  3500psi (250b) sur la ligne de déco en sécu. Un plongeur sécu sur la ligne et de l’ 02 médical normobar sur le bateau.

Temps de plongée entre 80 et 95 minutes (selon gaz, durée au fond ou multiniveau effectué)

Intervalle entre les plongées 18h mini. Suivi de VPM-B sur 5 jours.


Et à  tous les autres !!!…



Ce fut une belle aventure! 2 ans de préparation pour 3 plongées de 20 minutes… et quelques milliers de dollars! Du succès de cette expédition est né le 1er club de plongée tech du Québec : Les Plongeurs d’à‰paves Techniques du Québec. Merci infiniment à  tous ceux qui m’ont supporté pendant 4200km de bus! Martin Galarneau, Josée Méthot, Marc Bélair, Dany Vaillancourt, Jean-François Brisebois. Simon Veilleux et Loà¯c Noà«l nos sécu et joyeux compagnons de route. Merci à  tous pour votre inestimable participation dans cette aventure!



Merci tout particulièrement à  la compagnie Plongée Sous-marine Nautilus pour sa logistique bus et bateau, à  Dive Tech en Ontario pour les gaz de plongée, au CMPQ de Québec pour son soutien médical et aux Plongeurs d’à‰paves Techniques du Québec pour leur professionnalisme et compétences en plongées «extrêmes»
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Hum ca laisse rêveur...
Wallace
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