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Crue de la seine (divers articles)
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Regroupez-ici tout les articles sur la futur crue de la Seine prevus pour bientot (2002 et 2003)
-- h2o
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Citation :Vendredi 06 décembre 2002 Mise à  jour : 13 h 53

FRANCE

Le plan anti-crue de la Seine

Que faire si la Seine venait à  déborder ? La catastrophe serait gigantesque puisque l'Ile de France abrite la moitié de la population "inondable" de France. La région a donc préparé mercredi son arsenal anti-inondations.

Mis en ligne le 05 décembre 2002


La dernière grande crue parisienne remonte à  1910. Cependant, le risque de voir l’Ile-de-France les pieds dans l’eau est encore présent et, statistiquement, de plus en plus grand. Pour faire face à  ce risque, les préfets de région Bertrand Landrieu et de police Jean-Paul Proust ont informé ce mercredi les élus franciliens. "Ne nul ne peut prédire si cela se produira dans un an ou dix, mais elle arrivera" affirme Bertrand Landrieu. "Rien ne permet de prévoir une telle montée des eaux cette année" tempère son collègue.


Quelles seraient les zones touchées? Département par département, Bertrand Landrieu a détaillé les plus vulnérables : XIIe, XIIIe, XVIe et surtout XVe arrondissement à  Paris, environs de Meaux (Seine-et-Marne), îles des Yvelines, confluent Orge-Seine en Essonne, boucle de Gennevilliers (Hauts-de-Seine et Seine-Saint-Denis), environs de l'Isle-Adam (Val-d'Oise). En Val-de-Marne, 3 à  400.000 personnes seraient frappées par une crue centennale. 20% des hopitaux franciliens (dont Georges-Pompidou) seraient touchés. 18 communes (1,7 million d'habitants) seraient affectées par des coupures d'électricité, dont trois (Alfortville, Villeneuve-la-Garenne, Ile-St-Denis) à  100%. GDF a compté 300.000 clients exposés au risque...


Paris commande des barques...
Quelque 400 élus -présidents de syndicats intercommunaux et de conseils généraux, maires, dont celui de Paris Bertrand Delanoà«- ont donc entendu les pouvoirs publics et ont posé leur question sur la prévention, l'information et les secours visant contenir les conséquences de débordements des fleuves dans la région la plus peuplée de l'hexagone.


Les maires ont écouté le diagnostic des grandes administrations. Ils ont multiplié les questions sur les nappes phréatiques, le ramassage des ordures, et même les fours des boulangers souvent en sous-sol. Ils ont suggéré des réseaux radio pour relier les mairies. Démonstration "impressionnante et rassurante" commente Bertrand Delanoà« (Paris a, pour l'anecdote lancé un appel d'offres pour des barques à  fond plat...). "Il y a 18 mois j'étais assez inquiet, je le suis beaucoup moins aujourd'hui". "Nous sommes mieux préparés qu'il y a un an, poursuivons la mobilisation" confirme Jean-Paul Proust.

-- h2o
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Liberation du 10/12/2002

Par Vincent NOCE

mardi 10 décembre 2002

Citation :Musées parisiens : alerte en sous-sol

Le Louvre et Orsay, dont les caves sont menacées d'inondation, doivent déménager leurs réserves.

On cherche un espace pour déménager cet hiver les collections du Louvre (8 000 m2) et d'Orsay (2 000 m2). es réserves du Louvre, le plus grand musée du monde, et du musée d'Orsay, qui contiennent des dizaines de milliers de peintures, de sculptures et d'objets d'art, vont être inondées. Ce n'est pas un scénario catastrophe, mais une certitude. Si cela ne se produit pas cette année, ce sera en 2003, en 2005 ou en 2010. Voici en substance, le discours qui a été tenu par la préfecture de police aux responsables de la Culture au printemps dernier.

Sacs de sable. La réserve de l'Ecole nationale des beaux-arts, qui contient notamment une superbe collection de dessins des XVIIe et XVIIIe siècles, ainsi que celle de l'Union centrale des arts décoratifs, avec une collection hétéroclite comprenant nombre de costumes, sont pareillement menacées. Bien qu'éloigné de la Seine, le centre Beaubourg n'est pas à  l'abri d'un débordement de la nappe phréatique et des égouts. Le musée a commencé à  acheter des sacs de sable et des parpaings.

Conformément à  sa philosophie d'autonomie des établissements, Jean-Jacques Aillagon, ministre de la Culture, a décidé de laisser à  chaque institution la responsabilité de la protection de son fonds. Les responsables d'établissement savent qu'en cas de crue catastrophique, ils ont 72 heures de délai après un déclenchement d'alerte pour sortir les oeuvres des sous-sols et les entreposer dans les bâtiments. Un «plan de remontée des oeuvres» est mis en place, prévoyant la mobilisation exceptionnelle des personnels.

Parallèlement, on cherche un espace pour déménager le contenu des réserves du Louvre (8 000 m2) et d'Orsay (2 000 m2). La note sera salée. Le ministère, qui avait prévu trois millions d'euros, a dà» refaire son appel d'offres tant cette somme paraît insuffisante. Il négocie des rabais avec les entreprises susceptibles d'emballer, de déménager et de stocker les oeuvres pour une période de trois ans. Une noria de camions, pendant une dizaine de semaines, avec les conditions de sécurité afférentes. Au mieux, l'opération ne pourrait commencer qu'en janvier.

Urgence. D'o๠le plan d'urgence pour cet hiver, en priant les dieux antiques de bien vouloir décaler l'inondation. A terme, il faut revoir complètement les réserves. Le ministère cherche un site pérenne.

Dans le chantier du Grand Louvre, personne n'a apparemment pensé que les salles souterraines de réserves devaient être protégées de l'eau. Les imperméabiliser aujourd'hui par un cuvelage serait hors de prix, et non sans risque l

-- h2o
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AFP 11/12/2002


Citation :Paris ne veut pas être débordée par son fleuve

Constructions limitées, rez-de-chaussée sans logements, compteurs d'eau et de gaz rehaussés: Paris a étudié les moyens d'éviter d'être débordée par son fleuve.


Le Conseil de Paris a en effet débattu du PPRI (Plan de prévention du Risque Inondation), document préparé par le préfet de région et préfet de la capitale Bertrand Landrieu, qui définit, à  l'échelle d'un département, les zones inondables et les contraintes d'urbanisme liées à  leur vulnérabilité.

Il ne s'agissait pas pour les élus parisiens de se pencher sur le plan de secours à  mettre en oeuvre en cas de crise majeure, qui est l'affaire du préfet de police, mais sur la carte des secteurs à  risques et les servitudes qui y seront établies.
Le PPRI est l' "application du principe de précaution aux règles d'urbanisme", a souligné l'adjoint à  l'Urbanisme Jean-Pierre Caffet (PS).

Le Paris inondable a été déterminé à  partir des plus hautes eaux de la
Seine en 1910, lors de la catastrophe immortalisée par d'innombrables photos de Parisiennes franchissant des rues englouties sur des passerelles de planches ou de barques.

En raison des risques de l'effet de serre et de l'imperméabilisation de sols due à  l'urbanisation, facteurs potentiellement aggravants, les modélisations du PPRI n'ont pas pris en compte l'effet protecteur des aménagements (comme les barrages-réservoirs) construits depuis cette crue centennale.

Le plan étudie donc de facto une hypothèse pire que 1910.20% du territoire parisien sont concernés : une partie de tous les arrondissements longeant la Seine (I, IV, V, VI, VII, VIII, XII, XIII, XV et XVI) auxquels s'ajoutent des quartiers des II, III, IX, X, XIèmes, du fait de l'existence d'un bras mort de la Seine. Soit 266.000 habitants dans ces 15 arrondissements.

Les quartiers les plus touchés : Bercy, Paris Rive Gauche et le XVème arrondissement. La Grande Bibliothèque (conçue en fonction du risque) pourrait être cernée par les eaux. Le tout nouvel Hôpital Européen Georges-Pompidou est en première ligne. Les grands magasins du Boulevard Haussmann seraient menacés par des résurgences.

Touts ces zones inondables seront soumises à  des règles strictes. Le première limite les constructions nouvelles à  20% de l'existant, ce qui interdit de fait des constructions sur terrains vides.
Une exception: les petites parcelles de moins de 1.000 m2 insérées entre des bâtiments (les "dents creuses").

Dans les immeubles neufs, compteurs d'eau et de gaz devront être installés au-dessus des plus hautes eaux connues.
Sept "zones stratégiques" importantes pour le développement économique et social de la capitale ont été dessinées. Les règles y connaîtront des assouplissements, ce qui permettra par exemple d'installer l'université à  Paris Rive Gauche (XIIIème, en zone inondable).

A l'exception des Verts qui contestaient la méthode, les élus parisiens, saisis pour avis par le préfet, ont donné leur accord à  ce plan.
Mais la ville a demandé plusieurs compléments : une étude des cheminements souterrains des eaux, 5 "zones stratégiques" supplémentaires, notamment dans le XVème arrondissement, la possibilité de construire des équipements publics (gymnases...) en zone vulnérable. Les crues de la Seine étant progressives et non torrentielles (comme le furent celles du Gard par exemple), de tels équipements ne mettraient pas en danger la vie de Parisiens.

Christine COURCOL et Corinne DELPUECH


Comment prévenir les problèmes que pourrait causer une inondation ?

V oici quelques mesures incluses dans le PPRI (plan de prévention du risque inondation) pour prévenir les problèmes que pourrait causer une énorme inondation du type de celle de 1910.
Ce plan d'urbanisme, sur lequel le Conseil de Paris a donné mardi un avis favorable, pourrait être mis en application à  Paris d'ici un an.

- dans les niveaux inondables, sont interdits tous types d'activités polluantes, dangereuses ou sensibles à  l'eau.

- pour protéger le stockage de produits polluants et dangereux, les biens sensibles et les machineries, sont prescrits le cuvelage des niveaux inondables si le bâti le permet, l'étanchéification, la surélévation ou la mise en place de systèmes de pompages autonomes en énergie pendant la crue.

- les installations courantes dans les grands ensembles, notamment climatisations, chauffage et parkings, sont soumises aux mêmes dispositions dans un délai de cinq ans.

- en zone inondable, les commerces ne peuvent être transformés en logements et les logements ne peuvent être divisés que si des mezzanines peuvent y être aménagées au-dessus du niveau des eaux. Dans les logements neufs, interdit d'installer des logements en rez-de-chaussée.

- en zone inondable, la construction est limitée à  20% de l'existant. Dans les immeubles neufs, les compteurs d'eau, d'électricité et de gaz sont interdits en-dessous des plus hautes eaux connues.

- les services publics sont assujettis à  des prescriptions spécifiques visant à  garantir la continuité du service ou en raison de l'importance du patrimoine historique (archives, oeuvres d'art...) qu'ils détiennent.
Le PPRI sera soumis à  enquête publique. Un arrêté préfectoral définira les nouvelles règles qui deviendront une servitude d'utilité publique du Plan local d'Urbanisme (document ayant remplacé le POS) d'ici un an.

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