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Pourquoi des N° sur les clous ??
#1
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En parcourant la petite ceinture,

Je me suis rendu compte que les clous des bastaings
étaient numérotés !!

De plus,
ces clous n'ont à  mon sens aucune utilité fonctionnelle !!

Vous avez sur la photo du 58 , du 45 et du AG,
mais il existe aussi du 50 et certainement d'autres ...

A quoi correspondent-ils??


Pièces jointes Miniature(s)



Calimero1
Si vous n'aimez pas mes idées,
ce n'est pas grave, j'en ai d'autres ...
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#2
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Ce sont des marques de date de pose des traverses, et de retournement/réemploi
Sur ton exemple : 48 (si je lit bien) : année de 1ere pose, 58 : année de réemploi/retournement ou retaillage, en résumé, date de pose sur cette voie.
"AG" : (a priori) Identifiant de l'origine de la traverse
Garde-toi tant que tu vivras de juger les gens sur la mine
Jean de la Fontaine

http://www.mixcloud.com/Caracal/
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#3
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Il y a la même chose sur les vieux poteaux PTT en bois.
Si vous allez dans la campagne bien profonde, genre centre de la France on en trouve encore, quoique, certains les collectionne, sisi !
KTo
http://kto.galerie.free.fr
"If freedom is outlawed, only outlaws will have freedom."
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#4
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et sur les rails, un expert peut te dire ou il a ete fondu, avec quel acier, en quelle annee, pose et fabrication, tout ca dans l'acier sur le cote du rail, un veritable pédigré
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#5
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Citation :Il y a la même chose sur les vieux poteaux PTT en bois.
Si vous allez dans la campagne bien profonde, genre centre de la France on en trouve encore, quoique, certains les collectionne, sisi !
Ils collectionnent les poteaux ou les clous ?
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#6
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non les fils
KTo
http://kto.galerie.free.fr
"If freedom is outlawed, only outlaws will have freedom."
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#7
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et les references type 3V ?


Pièces jointes Miniature(s)



[Image: gyrophare-petit.gif]
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#8
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Bonjour,
Il semblerait qu'il s'agit de tirefond, ce qui est curieux car la photo semble montrer une éclisse vissée sur une traverse.
Les tirefonds portent une marque qui peut etre une référence mais dont le but est de voir si le tirefond n'a pas été enfoncé à  la masse (marque portant des traces d'écrasement) au lieu d'etre vissé. Avec les tirefonneuses mécanisées aujourd'hui cela est moins vital qu'au début des chemins de fer ou il fallait visser à  la main avec une clé.
Aux Etats Unis les tirefonds des premiers chemins de fer étaient enfoncés à  la masse pour gagner du temps mais la qualité de la voie s'en est ressentie, car avec les vibrations le tirefond ainsi posé sort progressivement.
Cordialement
la passion des trains et des souterrains
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#9
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Kalimero a écrit :A quoi correspondent-ils??

C'est la loterie de la ferroviaire.
Quand tu as 5 numéros sur la grille tu cries BINGO !
Plaisir de nuire, joie de décevoir.
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messire a écrit :et sur les rails, un expert peut te dire ou il a ete fondu, avec quel acier, en quelle annee, pose et fabrication, tout ca dans l'acier sur le cote du rail, un veritable pédigré

effectibvement !!!
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BOAZ a écrit :Bonjour,
Il semblerait qu'il s'agit de tirefond, ce qui est curieux car la photo semble montrer une éclisse vissée sur une traverse.
Les tirefonds portent une marque qui peut etre une référence mais dont le but est de voir si le tirefond n'a pas été enfoncé à  la masse (marque portant des traces d'écrasement) au lieu d'etre vissé. Avec les tirefonneuses mécanisées aujourd'hui cela est moins vital qu'au début des chemins de fer ou il fallait visser à  la main avec une clé.
Aux Etats Unis les tirefonds des premiers chemins de fer étaient enfoncés à  la masse pour gagner du temps mais la qualité de la voie s'en est ressentie, car avec les vibrations le tirefond ainsi posé sort progressivement.
Cordialement

je connaissais pas ...
mais a l'heure actuelle les tirefonds sont tous vises et meme "clipsés" pour les plus recents ....
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#12
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J'ai trouve ce site qui repond plus longuement a la question : http://www.ptitrain.com/reportages2005/biars/index2.htm

Citation :Que les claviliphiles ou les ferrocloutivipathes (s’ils sont malades) lèvent le doigt !
Clous d’identification des bois sous rails
Les bois sous rails (traverses) ont, au cours du temps ou en fonction de leur utilisation, des caractéristiques différentes, essences de bois, traitements, dimensions.
De ce fait, chaque traverse doit être identifiée par des marques distinctives réalisées soit par des marques en surface, soit par la pose de clous marqués.
Trois clous de marquage : écartement (40 pour 1440), année (51 pour 1951) et atelier (BC pour Beynay, dans le Rhône).
clou4051BC
Cet article a pour but d’essayer de regrouper les informations concernant la signification des clous d’identification dont la liste est donnée plus loin. Ces informations sont malheureusement incomplètes et de nombreux points restent sans réponses.

Rappel de quelques notions concernant les traverses
Au début du chemin de fer, il y eut des dizaines de compagnies qui fusionnèrent entre elles pour donner les grandes compagnies, Nord, P.O., Est, Ouest, P.L.M. et Midi. La S.N.C.F. fut créée à  partir de ces compagnies le 31 aoà»t 1937.
Les premières voies ne reposaient pas sur des traverses mais sur des dés en pierre, en maçonnerie ou en fonte. L’utilisation du bois comme support devient effective à  partir de 1837. Elle est due à  l’initiative de Marc Séguin, inventeur de la chaudière tubulaire et constructeur de la première ligne de Saint-à‰tienne à  Andrésieux.
L’intérêt de la traverse a longtemps résidé dans son poids relativement faible, sa robustesse dans la manutention et les déraillements, son adaptabilité à  tous les types de pose et de terrains, sa facilité de pose et d’entretien, sa durabilité satisfaisante et ses possibilités diverses de réemploi.
Ses inconvénients proviennent du manque d’homogénéité du bois qui fait que sa longévité est irrégulière, de l’entretien qu’occasionnent les détériorations mécaniques, physiques ou biologiques qu’elle subit.
Quels que puissent être ses avantages, la traverse en bois ne cesse de régresser en raison de la fermeture de nombreuses lignes et de l’utilisation de traverses en béton. Jadis, l’importance économique de la traverse dans le marché du bois n’était pas négligeable : en 1946, il y avait 4 400 fabricants de traverses (3 600 en chêne, 800 en pin). En 1951, la consommation annuelle de traverses a été de 5 400 000, pour tomber en 1981 à  1 123 000 pour 600 fournisseurs.
Le bois utilisé pour la fabrication est un bois de troisième choix, provenant de grosses branches, de surbilles ou de grumes de qualité inférieure. Les essences utilisées sont : les chênes rouvres ou pédonculé (les spécialistes apprécieront) à  l’exception de tout autre, le robinier (acacia), le hêtre abattu hors sève entre le 1er novembre et le 31 mars, le charme et l’orme.
Ces bois peuvent provenir de futaies, de taillis ou de bordures, d’o๠la grande hétérogénéité de la traverse dans la résistance et la longévité.
La longueur normale est de 2,60 m mais elle peut être de 2,40 m et 2,25 m. Les sections sont de 0,26 m x 0,15 m jusquâ€™à  0,20 m x 0,12 m.

Les bois exotiques
Pendant 50 années, de 1921 à  1972, des traverses en bois exotiques ont été fournies par le Consortium forestier et maritime des grands réseaux (C.G.R.) — qui devint le Consortium forestier et maritime (C.F.M.) à  la création de la S.N.C.F. — et par de très rares scieries privées.
Les premières essences utilisées étaient au nombre de 58 mais à  l’expérience ce nombre a été ramené à  un vingtaine, toutes ces essences ont un numéro repère : 1 ozouga, 2 alep, 4 eveuss, 5 tali, 6 bilinga, 7 kévazingo, 9 azobé, 15 dina, 18 lroko, 22 douka, 23 movingui, 24 miama, 25 coula, 26 padouk, 28 oboto, 29 ebontzock et 30 palétuvier. Jadis ce numéro était reporté sur la traverse au moyen d’un clou.

l’entaillage
Au siècle dernier, le terme “sabotage” était employé pour la pose du rail double champignon sur coussinet et le terme “entaillage” pour la pose du rail Vignole sur patin. Les entaillages ont évolué au cours du temps en fonction des différents profils de rails utilisés et des nouveaux systèmes de fixation.
Il existe actuellement 111 entaillages différents qui peuvent être réalisés en 8 écartements : 1435, 1437, 1440, 1445, 1450, 1455, 1460 et 1465 m soit près de 880 possibilités différentes théoriques.
On peut distinguer quatre types :
— avec entaille horizontale pour la pose DC, les trous ne sont pas percés ;
— avec entaille inclinée au 1/20e pour pose de rail Vignole rigide avec attache élastique ;
— avec entaille horizontale pour selle inclinée au 1/20e pour rail Vignole rigide ;
— avec entaille inclinée au 1/20e pour pose rail Vignole avec attache élastiques (Griffon ou Nabla).
Chaque entaille a un symbole de repère ; toutefois, il n’est pas prévu de clou pour indiquer le type d’entaillage. La position des entailles assure l’écartement des rails qui varie de 1,435 m à  1,465 m. l’écartement est repéré au moyen d’un clou, les traverses de raccord permettant la jonction entre deux écartements ne sont percées que d’un seul côté, l’autre l’étant au moment de la pose.

Le tirefonnage
Les premiers rails furent des rails à  simple champignon, puis à  double champignon symétrique appelé “rail DC”, s’insérant dans des coussinets o๠ils étaient serrés avec un coin en bois, puis plus tard en acier.
à€ l’origine, les coussinets étaient fixés à  l’aide de grosses pointes en fer appelées chevillettes. l’oxydation du collet de ces chevillettes donnant du jeu, il fut mis au point une chevillette en bois comprimé.
Les premiers tirefonds pour rail Vignole n’étaient que de grosses vis à  bois dont la tête plate portait un petit ergot témoin qui s’écrasait si le tirefond était enfoncé avec un marteau au lieu d’être vissé avec une clé.
En 1898, le tirefond à  pas de 12 mm et à  tête carrée tel que nous le connaissons avait fait son apparition. Il n’a subi que peu de changement jusquâ€™à  maintenant, si ce n’est dans les diamètres et les longueurs.
Un nouveau modèle, à  filet variable, a été créé en 1955, il remplace complètement l’ancien depuis 1980. Ce nouveau type de filet de largeur progressive permet donc un meilleur ancrage dans le bois et une étanchéité par coincement.

Clous d’identification
En plus des marques réalisées à  la rouanne, différents clous marqués permettent de donner les informations suivantes : l’année de fabrication, le nom du chantier de fabrication, l’écartement résultant de l’entaillage, éventuellement l’essence de bois, le type de tirefond correspondant au perçage réalisé et la longueur de la traverse pour les appareils de voie.
Forme de clous
Les différentes formes de clous dépendent à  la fois de la date de leur mise en service, du réseau d’origine et de l’information qu’ils diffusent. En effet, il y a des clous de forme ronde, triangulaire, carrée ou hexagonale. De plus, il existe des “capsules de bière”, crampons “Troipics” ou “Quadripics”.
Pour les clous dateurs, la forme permet de faire la différence entre les clous du XIXe siècle et ceux du XXe (ambiguà¯té possible pour les années comprises entre 68 et 88...). Le clou du XIXe est forgé.
Clous de 1938, forme triangulaire, atelier Achille Gaillard.
clou4051BC

Clous d’écartement
L’écartement standard en alignement est de 1,435 m. En courbe, un surécartement permettant de favoriser l’inscription est fonction du rayon de courbe.
Les clous repères d’écartement se présentent sous forme d’un clou à  tête ronde avec inscription des deux derniers chiffres de l’écartement réel pour lequel les traverses ont été entaillées. Toutefois, on trouve quelques clous portant l’inscription complète. Sont utilisés des clous standards mais également des crampons Troipic et aussi des clous emboutis de forme carrée à  quatre pics.
Essences de bois et traitements
Bois exotiques. — Les bois exotiques sont repérés par des clous hexagonaux portant un chiffre de 0 à  9 permettant de composer le numéro de référence du bois.
Cette indication a été utilisée jusque dans les années 1960 o๠le nombre des bois exotiques étant devenu très réduit, et ceux-ci présentant des structures significatives, il n’y avait plus besoin de clou repère pour les reconnaître.
Bois indigènes. — Certaines indications concernant l’origine des bois (ayant une incidence sur leur traitement) ou sur le traitement lui-même peuvent être portés par l’intermédiaire de clous :
N traverses en chêne du Nord ;
AN hêtre abattu normalement en période hors sève ;
AS hêtre abattu en sève (d´o๠exploitation en altitude impossible en hiver) ;
F traverses fluorées ;
SC traverses en pin du P.O.-Midi imprégnées au sulfate de cuivre, puis trempées dans la créosotetraverses en chêne du Nord ;
COB
protection aux sels Cobra
Clous d’années.
Clous d’ateliers.
Clous d’écartements.
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