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A voir absolument !
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L'expo sur le son dans l'art en ce moment à  Beaubourg.
Un grand merci à  celui qui me l'a conseillé.
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Sons & Lumières
Une histoire du son dans l'art du XXe siècle

22 septembre 2004 - 3 janvier 2005
11h00 - 21h00



la bande annonce :
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<!-- m --><a class="postlink" href="http://www.cnac-gp.fr/expositions/sonsetlumieres/movie.html">http://www.cnac-gp.fr/expositions/sonse ... movie.html</a><!-- m -->
[/url]


cnac a écrit :Dans son poème Correspondances, Baudelaire écrivait "les couleurs, les parfums et les sons se répondent".

Le XXe siècle, souvent considéré comme un moment de convergence et de dialogue des arts, a abondamment décliné ce credo. Les arts de la lumière, le cinéma et la vidéo offrent tout au long du siècle un terrain d’investigation particulièrement fertile aux confrontations entre l’image et le son.
Au coeur des préoccupations contemporaines, le mouvement d’interaction du visuel et du sonore exprime une évolution fondamentale de l’expression artistique.

Couvrant tout le XXe siècle, l’exposition "Sons et Lumières" se propose de mettre en évidence les moments forts de cette histoire.

Projet d’envergure, "Sons et Lumières" apparaît, depuis l’exposition "Vom Klang der Bilder" à  Stuttgart en 1985, comme la plus grande manifestation consacrée aux relations entre le son et les arts plastiques au XXe siècle, à  ce jour.

Etalée sur près de 2100 m2, elle réunit plus de 400 oeuvres. Outre les oeuvres d’artistes prestigieux (Joseph Beuys, John Cage, Marcel Duchamp, Oskar Fischinger, Rodney Graham, Brion Gysin, Raoul Hausmann, Gary Hill, Vassily Kandinsky, Paul Klee, FrantiÅ¡ek Kupka, La Monte Young et Marian Zazeela, Piet Mondrian, Bruce Nauman, Georgia O’Keeffe, Christian Marclay, Yoko Ono, Nam June Paik, Francis Picabia, Jackson Pollock, Robert Rauschenberg, Hans Richter, Luigi Russolo, Arnold Schà¶nberg, Paul Sharits, Bill Viola, James & John Whitney...) le public aura l’occasion de découvrir des expériences moins connues avec des artistes au rôle pourtant essentiel : Boris Bilinsky, Stuart Davis, Arthur Dove, Duncan Grant, Ben Laposky, Alexander Là¡szlà³, Thomas Wilfred... Beaucoup de ces oeuvres n’ont jamais été exposées en France.

Trois parties thématiques sont successivement abordées dans le parcours. Elles rendent compte de trois aspects majeurs du dialogue poursuivi au XXe siècle entre le visuel et le sonore.

La première partie explore le devenir des "correspondances" baudelairiennes, à  partir d’une abstraction picturale tentée, comme chez Kandinsky ou Klee, par l’immatérialité de la musique. Très tôt, la peinture s’affranchit progressivement de son support fixe pour devenir couleur en mouvement et gagner la dimension temporelle, grâce aux fameux "orgues chromatiques", dont l’idée lointaine remonte à  l’époque baroque, et aux rouleaux, jeux de lumière et autres dispositifs jusqu’aux premiers chefs-d’oeuvre du cinéma abstrait.
Les oeuvres abstraites présentées dans la première partie expriment la recherche d’analogies musicales trouvant parfois appui sur un accompagnement instrumental. Leur champ de référence s’étend de la musique classique (Bach constitue un modèle permanent) aux compositions d’avant-garde (Schà¶nberg), jusqu’au jazz et au boogie-woogie.

Dans la deuxième partie l’exposition aborde un univers sensiblement différent : celui o๠l’idée de matérialiser le son (par sa transcription, son empreinte, sa conversion au sens o๠l’entendent les nouveaux moyens électriques) conduit à  faire des vibrations sonores l’un des matériaux premiers de l’oeuvre.
Dès les années 1920, le cinéma procède, avec l’invention de la piste sonore, à  la "photographie du son". Cellules photoélectriques et oscilloscopes sont pris à  partie dans des oeuvres à  caractère expérimental, misant sur la traduction électrique directe entre sons et images.

Les années 1960-70 renouvellent en profondeur la problématique, en développant la forme de l’environnement : l’oeuvre devient un dispositif de perception global plongeant le spectateur lui-même dans l’expérience physique des vibrations sonores et lumineuses.
Se référant à  la suspension de la conscience propre au rêve, certains artistes invitent par là  même à  une expérience méditative : les ondes, qu’elles soient sonores ou lumineuses, définissent le vocabulaire d’un nouveau paysage audiovisuel, ouvert à  la plénitude de l’expérience sensorielle.
D’autres artistes, en revanche, utilisent l’énergie et la force de pression des ondes acoustiques jusqu’aux limites de la tolérance des sens.
A cette époque, l’idée d’écriture du son est relayée par les premières oeuvres d’art vidéo, qui tirent un parti audacieux des interférences entre les signaux sonores et visuels, marquant l’avènement de nouveaux langages audiovisuels.

La troisième partie enfin, est en forme d’interrogation. Donnant la parole au "bruit" exploré par les futuristes, à  John Cage et au mouvement Fluxus, elle expose les aspects les plus iconoclastes de la thématique. Les oeuvres présentées s’emploient à  défaire le mythe des correspondances avec force ironie : hasards et accidents dictent l’interférence entre les arts et conduisent en dernière instance jusquâ€™à  l’expérience du silence, renouant avec ce qui fut la réponse ultime de John Cage à  la "musique du monde".

Enfin, avec quelques installations très contemporaines, qui s’inscrivent dans les réflexions retracées tout au long du parcours, l’exposition offre un épilogue ancré de plain pied dans le XXIe siècle, laissant la voie ouverte à  de nouvelles interprétations.

Accompagnée d’un ouvrage de référence abondamment illustré, présentant une lecture scientifique et critique de ces questions, l’exposition offre un véritable bilan des affinités entre les arts visuels et les arts du son, qui ont construit la sensibilité audiovisuelle de notre temps.

Commissaires / organisateurs:
Mnam/Cci - Sophie Duplaix - Marcella Lista (commissaire associée)

le site du centre :
http://www.cnac-gp.fr
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#3
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Je confirme tres belle expo, un peu spéciale certes, mais tres interessant Wink

Conseil du jour : fumez un bon pet avant, ca multiplie les sensations Smile
-- pp --
to kata or not to kata ?
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#4
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Parmi les trucs qui m'ont le plus marqué, il y a les films expérimentaux d' Oscar Fischinger, Hans Richter (1921-24, un truc ds l'genre) dont cet ****** de W. Disney s'est inspiré pour faire la séquence abstraite dans "Fantasia" (qui est 1000 fois moins réussie d'ailleurs). Ca, c'est au début, et après ça part complètement en couille avec pleins d'installations ultra psychédéliques dont une salle énorme toute blanche avec de la moquette blanche (faut tomber les groles pour y entrer), le tout éclairé en rose et bleu avec une espèce d'onde sonore à  la star trek. Le truc le plus fort c'est qu'à  partir de cette salle on voit Paris à  travers 4 grandes vitres roses. Paris tout rose, le ciel rose aussi j'vous assure que ça tape. On croirait vraiment ne pas être dans un état normal, mais plutot sur une autre planête. Bon sinon ya plein d'autres trucs chouettes dont l'instal de Bill Viola avec les deux caissons infrabasses mais je n'en dirais pas plus.
_________________
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#5
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si vous avez aimé "transpotting" vous aimerez "shopping and fucking" dans le même esprit, c'est une piéce de théâtre, ça se passe dans un tout petit théâtre, l'aktéon, et c'est 10 euors sur billetréduc.com, une comédie sur la drogue, l'amour, l'argent, ... , soit on aime soit on déteste, quelques scénes trash, d'autres plus drôles,
moi j'ai aimé, allez y !
***jennifer in the sky with flower***
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#6
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c'est génial !!!
et c'est 10,50 sur billetréduc.com


Pièces jointes Miniature(s)



***jennifer in the sky with flower***
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#7
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L'expo FRANQUIN à  la Villette est superbe pour ceux qui aiment la BD.

Perso, les cases o๠Gaston fait de la Spéléo dans ses monceaux de dossiers et de bouquins me font toujours rêver... :wink:
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