Je l'ai acheté (édition de 2008) pour
- rentrer dans le moule
- enrichir ma catabibliothèque
- savoir de quoi on parle ici
- voir si c'est plus ou moins intellobranlette que le Sous Paris de A. Noyelle
- me faire un avis personnel sur la qualité des recherches et de leur résultat
- remonter un très ancien topic, ah non il a déjà été remonté il n'y a pas si longtemps, tant pis
Je l'ai lu de haut en bas et de gauche à droite au début, puis en diagonale, puis j'ai raté la fin, zut, faudra me raconter
Verdict: j'ai eu l'impression de me taper un recueil de poèmes. Des anthropoèmes. Des pages et des pages de mots assemblés à la perfection mais qui ne mènent nulle part. Un dédale de pensées posées sur papier. A ce niveau, ce n'est plus un canular, c'est un mode de vie. Les bonus en rajoutent une couche: de manière assez évidente, ils ont dédié une partie de leur carrière à écrire sur du vide (comme je viens de le faire avec ce jeu de mots et tout ce paragraphe).
Et dans l'ensemble, je ne suis pas persuadé que les réflexions partent dans le bon sens. J'aurais aimé plus de comparaisons avec d'autres groupes d' "aventuriers", une typologie plus globale incluant justement tous ces types d'aventures (la plongée, l'escalade...) et aussi plus fine avec encore plus de dimensions. Et j'aurais apprécié qu'au moins un tiers du bouquin parle de la temporalité des voyages cataphiles.
Niveau lexical, c'est moins haut perché que Noyelle. Mais niveau délire d'écriture, ça part bien plus loin.
Tout le reste a déjà été dit plus haut; pour ma part je ne regrette pas de l'avoir désormais sur mon étagère.