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L'art urbain par les drones
#1
1
elpopo
0
Citation :

Faire voler un drone pour réaliser des graffitis; cela devait finir par arriver. Le forfait a été commis dans la nuit du 28 au 29 avril et pas n'importe où: sur l'un des plus importants panneaux d'affichage de New-York, à l'angle de Houston Street et de Lafayette Street. La victime est le mannequin Kendall Jenner, qui posait pour une marque de prêt-à-portere. L'auteur est lui aussi identifié. Il s'agit du graffiteur KATSU qui a revendiqué son attentat anti-pub et mis en ligne le gribouillis rouge - on peut à peine parler de tag ou de graffiti - qu'il a réalisé en moins d'une minute avant de quitter fissa les lieux. Pour mémoire, faire voler un drone en plein espace urbain au-dessus du public, même en pleine nuit, est parfaitement interdit. Car parfaitement dangereux.

KATSU avait déja réalisé des toiles en fixant des bombes de peinture sur son DJI Phantom en avril 2014. A cette occasion il avait annoncé son intention de mettre à profit son savoir-faire dans le domaine du tag. L'intérêt d'utiliser un drone est de couvrir des surfaces inaccessibles même aux plus acrobates des graffiteurs et, par conséquent d'atteindre des endroits particulièrement visibles. Le panneau d'affichage visé, presque haut de six étages, constituait une cible de choix.

Cet acte "subversif" a été salué par le magazine Wired qui a immédiatement titré "l'ère du drone-vandalisme s'est ouverte" . A priori, l'usage d'un tel engin peut ouvrir des perspectives réjouissantes ou inquiétantes selon le point de vue duquel on se place. Cela posé, le résultat quelque peu approximatif de ce premier acte public suggère que le simple de fait de dessiner une moustache sur un mannequin n'est pas encore à la portée du premier droniste-graffiteur venu. Stabiliser un quadricoptère à plusieurs dizaines de mètres de hauteur et à quelques centimètres d'une paroi n'a rien d'évident, au moins avec un appareil point trop onéreux, d'autant que le transport d'une bombe de peinture ne facilite pas les opérations. L'éventualité de programmer l'appareil et envisageable mais ce n'est pas non plus une sinécure. Bref les disciples de KATSU n'ont pas fini d'avoir des sueurs froides. On risque de trouver plus de carcasses de drones à terre que de vastes fresques murales sauvages. Avant de trouver des "graffitivres" - ces écritures de rue hautes en couleur répertoriées par le site éponyme - exécutés par un drone inspiré, les tagueurs à l'ancienne auront le temps de vider quelques bombes de peinture.

Bref, avant de bons algos de stabilisation sur du matériel grand public (moins de 2000€), les graffeurs on de beaux jours devant eux avant d'avoir une télécommande plutôt qu'une bombe entre les mains...
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#2
5
hassancehef
lamer
la_gargouille
LOUL
Yannouuu
2
Bouldegom
elpopo
Faut le dire vite que c'est de l'art... A ce compte là jicté est un artiste aussi...
le train de tes insultes roule sur les rails de mon indifférence.

www.catasphere.fr
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#3
2
la_gargouille
saintloup
1
elpopo
Citation :Il s'agit du graffiteur KATSU qui a revendiqué son attentat anti-pub et mis en ligne le gribouillis rouge
le mec qui fait sa pub, en la dénonçant Dodgy
si ça vol pas haut dans les catas c'est parce que le ciel y est bas
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#4
1
ouchouh@ya
1
la_gargouille
dans le même esprit artistique et engagé :

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#5
4
BiBi
Bouldegom
la_gargouille
Monsieur S
0
Je suis curieux de savoir comment le mec a initié la phase de pschit une fois l'appareil en position. Ou s'il a bloqué la tête avant le décollage et vidé toute une bombe dans les airs avec des retombées de peinture en suspension.
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  Art urbain à  Paris Yann 3 6 172 Jeu. 08 Dec. 2005, 07:41
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