Citation :Braquage spectaculaire ce week-end dans une agence du Crédit Lyonnais à Paris
Un casse aussi spectaculaire que discret dans une agence du Crédit Lyonnais, avenue de l'Opéra à Paris. Les voleurs sont entrés par les caves en creusant un trou et ils ont réussi à passer 8 heures dans la salle des coffres des particuliers dans la nuit de samedi à dimanche. Ils ont tout incendié en partant. La salle compte 200 coffres. Pas d'estimation du préjudice pour l'instant.
Vers 22 heures, les voleurs pénètrent dans l'agence en perçant un large trou dans un mur en sous-sol. Ils ligottent le vigile de garde et passent à l'action dans la salle des coffres réservés aux particuliers. Il y a plus de 200 coffres dans l'établissement. Les braqueurs ne quittent les lieux qu'au petit matin, vers 7h, après avoir mis le feu. Les flammes déclenchent le système anti-incendie. Résultat, beaucoup de dégâts, la salle est moitié carbonisée, moitié inondée... Les enquêteurs de la brigade de répression du banditisme de la PJ parisienne n'ont pu commencer leur constatation qu'aujourd'hui. La police technique et scientifique était toujours sur place cet après-midi...
C'est moua, les plus vieilles techniqes sont les meilleures, j'avais besoin d'un peu d'argent pour m'acheter un nouvel appareil photo, je suis actuellement au maldives, je place 1/4 en banque au maldives, j'en donne 1/4 à ma famille et à mes amis, j'en donne 1/4 au sinistrés à Haà¯ti et 1/4 aux sinistrés du séisme et du tsunami du Chili, je peux aussi donner qqs centimes pour les sinistrés de ck... (envoyez la demande à nkv-nk2v - Kaashidhoo, Maldives, frais de timbres remboursés sur demande) Sinon, pour les autres, il doit rester qqs billlets dans la cave. Avis aux amateurs...
Citation :[...]Selon l'Ineris, les hivers plus humides et les étés plus secs augmentent les risques d'effondrement des carrières.
«La France est un gruyère», reconnaît Christophe Didier, directeur adjoint des risques des sols et du sous-sol à l'Ineris (Institut national de l'environnement industriel et des risques). Entre les cavités naturelles, les mines, les carrières ou les sapes (galeries) de guerre⦠Les vides souterrains souvent mal répertoriés se comptent en centaine de milliers et concernent quelque 3 000 communes.[...]
Citation :Publié le 10/05/2010 à 08:14 - Modifié le 10/05/2010 à 09:36 Le Point.fr
COUP DE GRISOU
Russie : 30 morts et 60 disparus dans un drame minier
AFP
Le bilan d'un double coup de grisou dans une mine en Sibérie s'est alourdi à 30 morts lundi, alors que 60 personnes, prisonnières de la galerie, étaient toujours portées disparues et que les opérations de secours, reprises tôt le matin, battaient leur plein. "Selon le dernier bilan, 30 personnes sont mortes, 60 autres qui sont portées disparues, restent dans la mine. Nous poursuivons les recherches", a déclaré le ministre russe des Situations d'urgence, Sergue௠Choà¯gou, qui s'est rendu sur les lieux de l'accident. Le précédent bilan était de douze morts, 83 personnes étaient portées disparues.
Les opérations de secours ont pleinement repris, le système de ventilation, endommagé par les explosions, a été réparé, a précisé le ministre. "Les travaux (de sauvetage) se déroulent tous azimuts", a-t-il indiqué, cité par l'agence Ria-Novosti. Selon Sergue௠Choà¯gou, 30 équipes de sauveteurs venus de plusieurs villes de Russie, soit plus de 550 personnes, sont sur place. 125 véhicules participent également aux opérations de secours, selon le ministère des Situations d'urgence. Les opérations de secours avaient été interrompues dimanche, en raison du danger de nouvelles explosions de méthane régnant dans les galeries de la mine accidentée.
Une des plus importantes mines de Russie
Un premier coup de grisou a eu lieu samedi à 23 h 54 locales (18 h 54 heure française) dans cette mine située dans la région de Kemerovo, dans le bassin minier du Kouzbass, alors que plus de 300 mineurs s'y trouvaient. Des sauveteurs ont immédiatement été envoyés dans la galerie mais un groupe d'entre eux a été piégé sous terre lorsqu'une deuxième explosion de méthane a retenti dimanche vers 4 heures locales (samedi 23 heures, heure française). Le dernier contact avec les secouristes a été enregistré trente minutes avant cette explosion. Selon des images de la chaîne NTV, la deuxième explosion s'est avérée si puissante que des infrastructures situées en surface ont été détruites, notamment le système de ventilation de la mine. Le comité d'enquête du parquet russe a indiqué qu'une enquête criminelle avait été ouverte pour "violation des règles de sécurité".
Les accidents mortels dans les mines de Russie, comme ailleurs en ex-URSS, sont assez courants, en raison de la vétusté des infrastructures et des violations des règles de sécurité. Le Premier ministre Vladimir Poutine, qui a qualifié la situation dans la mine de "tragique", a formé une commission gouvernementale pour surmonter les conséquences du drame, sur l'ordre du président Dmitri Medvedev, ont rapporté les agences russes.
La mine de Raspadskaà¯a est l'une des plus importantes de Russie. Elle fournit du charbon à coke aux usines métallurgiques de Russie, d'Ukraine, d'Europe de l'Est et d'Asie. La mine, inaugurée en 1973, appartient à 40 % au groupe Evraz, qui est contrôlé par le milliardaire russe Roman Abramovitch. L'industrie minière du Kouzbass, dans le sud-ouest de la Sibérie, souffre d'un financement insuffisant depuis l'effondrement de l'URSS et a connu de nombreux accidents ces dernières années. Le drame s'est produit quelques heures avant les célébrations à Moscou du 65e anniversaire de la victoire sur les nazis, marquées par un imposant défilé militaire sur la place Rouge avec des soldats de l'Otan, en présence de plusieurs dirigeants étrangers.
Citation :Un Suédois de 47 ans a établi dimanche un nouveau record du monde du 100m vertical en parcourant la distance en 34 sec 76/100 le long d'une corde contre la façade d'un immeuble, a-t-on appris auprès d'un juge représentant le livre Guinness des records, Justine Bourdariat.
Grâce aux caméras de vidéosurveillance, l'enquête progresse à grands pas. Les circonstances dans lesquelles Marine, une jeune Lyonnaise de 19 ans, s'est retrouvée à "voyager" sur le toit d'une rame du métro de Lyon dans la nuit de samedi à dimanche sont de plus en plus claires. Selon les informations du quotidien régional Le Progrès , les images enregistrées par les caméras samedi soir permettent d'écarter l'hypothèse d'une agression autant que celle d'un accident.
On y voit distinctement la jeune femme enjamber la passerelle à la station Bellecour, se pendre par les bras et sauter délibérément sur le toit de la rame du métro. Des éléments qui contrastent avec le récit fait par Marine qui a expliqué aux enquêteurs que, pour tenter de rattraper le groupe d'amis avec lequel elle rentrait d'une soirée, elle aurait voulu contourner les escaliers qui conduisent au quai, en sautant... sur le quai et non sur le toit d'un wagon. Le voyage, qui aurait pu lui coà»ter la vie, lui a valu de sévères blessures au cuir chevelu et un doigt cassé. "Au moment o๠elle saute, elle n'est pas très loin du bureau de l'agent de ligne, vers les escaliers qui conduisent au quai", affirme le directeur de sécurité du métro, Patrick Aujogue, dans les colonnes du Progrès .
Selon les témoins, la jeune femme s'amusait de la situation
Quelques minutes plus tard, lorsque le métro marque l'arrêt à la station Guillotière, des témoignages concordants indiquent que la jeune femme semble s'amuser de la situation. Elle agite un bras, penche sa tête vers la vitre de la rame pour faire des coucous aux voyageurs. Des passagers estiment qu'elle se trouve alors sous l'emprise de l'alcool. Pour confirmer leurs dires, les images de vidéosurveillance enregistrées à cette station doivent encore être analysées.
à ce moment de l'histoire, personne ne paraît avoir le réflexe de donner l'alerte et le métro repart... La tête de Marine heurte alors une caméra de vidéosurveillance. Un grand boom retentit. à la station suivante, Saxe-Gambetta, des voyageurs qui se trouvent sur le quai préviennent la sécurité et permettent l'intervention des secours.
Hospitalisée, Marine a subi une intervention dimanche. Par miracle, ses jours ne sont pas en danger. Selon Le Progrès , la jeune femme devait même regagner lundi le domicile familial. Les zones d'ombre de l'affaire sont, à présent, en grande partie levées. Seules les motivations de la jeune femme à sauter sur le toit du métro restent encore à préciser.
Oui. Mais il s'agit de la ptite voisine du 3ème, tu sais, l'étudiante avec les gros seins.
Citation :Publié le 24/04/2010 09:07 | Recueilli par P.C. | La dépêche
ARCHEOLOGIE
Montmaurin, patrimoine de l'humanité en péril
Cette mâchoire ? Plus vieille que néanderthal et « contemporaine de Tautavel, elle a peut-être 300 000 ans » estime Isaure Gratacos, manipulant la relique trouvée à Montmaurin, aux confins de la Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées. Montmaurin⦠Village dont le conseil municipal a approuvé en 2007 un projet de carrière industrielle qui arrachera annuellement 150 000 tonnes de calcaire, au cÅur d'un domaine préhistorique majeur. « Ce qui devrait rapporter environ 31 000,00 ⬠par an à la commune » justifie le maire Daniel Gaspin, revendiquant ce futur « développement économique » entériné par arrêté préfectoral l'an passé.
Alors, au pied de la falaise de calcaire convoitée, Isaure Gratacos résume « le scandale » d'une question : « Imaginez-vous l'ouverture d'une carrière de concassage à côté de Lascaux, Niaux ou Gargas ? Au cÅur d'un gisement archéologique dont le potentiel est reconnu par tous les spécialistes et o๠nous avons recensé de 150 à 200 cavités restant à fouiller ? »
« L'inimaginable » contre lequel des centaines de chercheurs continuent donc à se mobiliser, en signant la pétition des opposants à ce projet. L'incurie et l'inculture au bras de la barbarie économique : ce que dénoncent en effet les associations et élus locaux s'opposant à cette nouvelle carrière. Car si le grand public connaît Montmaurin à travers sa superbe villa gallo-romaine, rares sont les non-initiés à mesurer la valeur du patrimoine préhistorique du site.
« Saint-Perier ou Méroc, les préhistoriens qui ont fouillé ici, étaient des gens discrets » reconnaît Isaure Gratacos, ancienne disciple du second. Pourtant, c'est dans ce secteur au confluent de la Save et de la Seygouade qu'on a également trouvé la merveilleuse Vénus de Lespugue, vieille d'environ 23 000 ans, désormais au musée de l'Homme. Et c'est cette occupation continue depuis la nuit des temps jusqu'au moyen âge, avec les restes d'un château à l'emplacement même de la future carrière qui rend ce site unique. Mais pas seulement. Car cet éperon est aussi classé zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) « et sa diversité est exceptionnelle » souligne Marcel Delpoux, ancien professeur de l'université Paul-Sabatier, qui recense là trois espèces d'oiseaux protégés et des chauves-souris strictement protégées, bref, un microcosme fragile que le projet mettrait à mal « tout comme le régime des eaux souterraines » précise-t-il. Proposant au contraire d'exploiter la richesse patrimoniale de Montmaurin. A Tautavel, le site attire 80 000 visiteurs par an pour 510 000 ⬠de recette et « ça a créé 14 emplois et une dynamique économique dans un pays qui se vidait » confirme David Angelats, responsable du musée. Mais quelle volonté pour Montmaurin ? Pierre Challier
Pour le préhistorien Jean Clottes «mieux vaut abandonner le projet»
Ancien conservateur général du Patrimoine et responsable de l'étude scientifique de la Grotte Chauvet, Jean Clottes fut également président du Comité international sur l'Art rupestre (ICOMOS, International Committee on Monuments and Sites). Nous avons réussi à le joindre aux àtats-Unis, o๠il effectue une tournée de conférences.
« Je connais bien Montmaurin : lorsque j'étais directeur des antiquités préhistoriques de Midi-Pyrénées, j'avais ce site dans mes attributions. Sur le plan scientifique, les découvertes faites, cette mandibule prénéanderthalienne, notamment, et toutes les recherches publiées de Louis Méroc, sont très importantes, ainsi qu'à l'autre bout, la villa-gallo romaine fouillée par Georges Fouet. Il y a là un patrimoine considérable. Mais il y a aussi une question d'image qui se pose, incompatible avec un tel projet de carrière industrielle qui dégradera forcément le potentiel archéologique et l'environnement. Selon moi, mieux vaudrait renoncer à ce projet. Certes, je suis très conscient des réalités économiques, mais en l'occurrence, c'est une vue à court terme, tandis que l'image de marque, l'archéologie c'est à beaucoup plus longue distance. Quelles que soient les précautions prises et la qualité indéniable des archéologues qui conduiront la fouille préventive, je conclurai : même si vous avez un très bon pompier, mieux vaut éviter de mettre le feu à la maison. »
Le conseil général contre la carrière
Trois procédures sont en cours, devant le tribunal administratif. Les associations « Adaq Vie » et « Entre Save et Seygouade » demandent l'annulation du projet, tout comme le Conseil général de Haute-Garonne, le président Pierre Izard dénonçant les nuisances et l'impact à venir sur cet ensemble archéologique « irremplaçable », résumant « l'économie a primé sur le culturel et c'est lamentable »
Gérants de la SARL Dragage Garonnais qui prévoit d'extraire de 150 000 à 200 000 tonnes par an, Pascal et Bruno Giuliani ne souhaitent pas s'exprimer sur le dossier et renvoient vers Daniel Gaspin, maire de Montmaurin ainsi que le sous-préfet de Saint-Gaudens, Bernard Bahut.
La position de Daniel Gaspin ? « C'est le conseil municipal à l'unanimité (1) qui a proposé à l'entreprise d'ouvrir cette nouvelle carrière et non l'entreprise qui l'a demandée » rappelle-t-il en préambule, enchaînant « cela fait plus de 70 ans qu'il y a des carrières chez nous et tous les services de l'àtat ont donné un avis favorable sur ce projet. Pour l'instant rien n'a été découvert sur ce secteur, la procédure a été respectée et je ne comprends pas cette polémique » poursuit le maire de Montmaurin. Qui ne croit ni à la carte du développement touristique - estimant « qu'on est loin d'être Tautavel et que l'àtat n'a pas d'argent pour développer ces sites »- ni à la menace que pourraient représenter les tirs de mines, concassages et 80 camions par jour, pour le trésor naturel des gorges de la Save, son argument étant que « ce site était déjà exploité autrefois ». Néanmoins, « nous, on s'en référera au diagnostic de l'Institut National de Recherches Archéologiques Préventives et s'il y a vraiment des richesses archéologiques, on arrêtera tout » assure-t-il. Respect des procédures et attente du diagnostic de l'INRAP, tout en tentant de dépassionner le débat : la position du sous-préfet aussi, dans ce dossier dont il hérite. Les archéologues n'auront cependant que trois semaines en juin pour fouiller plus de 2,5 ha⦠avant de rendre leur rapport en juillet.
3ème article de la journée, ensuite j'arrête, j'ai fais mon quota. :mrgreen:
Citation :Publié le 28/04/2010 03:49 | LaDepeche.fr
Saubens. Déblaiement des souterrains de Bazert
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L'éventualité d'une visite des souterrains de Bazert pour des journées du patrimoine est une véritable saga. Re-découvert en 2003, déblayé en 2008, l'accès à ces souterrains avait subi un effondrement en fin d'hiver 2009, bloquant toute entrée dans le couloir principal! Et ce, à peine 2 mètres après la grille qui en préserve l'accès des visites non programmées (le site qui doit être protégé reste dangereux: outre cet effondrement suivi d'un coulée de boue, un pan du plafond de la salle Est est au sol).
Les Scouts et Guides ont répondu à l'appel de leur responsable David Baudin, et Gaà«tan, en charge des opérations, Alice, Céline, Pauline et Antoine ont sorti 9 m3 de terre. Il ne reste plus qu'une petite écaille collée au pied du couloir, mais ils ont aussi découvert une amorce de couloir qui ne figurait pas sur les plans de 1913; son plafond en biseau suit la pente naturelle du terrain: va-t-il vers une nouvelle salle? Ce projet de fouilles pourrait donc se poursuivre, et l'équipe de Scouts/Guides n'aurait ainsi pas terminé ce petit projet. Ils mènent à bien plusieurs projets sur 3 années dans des domaines allant de l'humanitaire au culturel; en charge de la gestion totale de ces actions, ces jeunes «compagnons» (i.e. âgés de 17 à 21 ans) se forgent ainsi une belle expérience en équipe.
A quoi servaient ces souterrains d'une facture si fine et carrée?
Les hypothèses émises par M. Villeval responsable archéologique de ces fouilles s'orientent vers la protection des ressources locales lorsque, exaspérés par les incessants passages des armées en pleine croisade albigeoise, les habitants venaient s'y cacher: femmes, enfants, production agricole, on protégeait dans ces 2 salles dont une est pourvue d'un trou d'aération (encore partiellement bouché) les biens et personnes. Eclairés par de petites bougies placées dans des niches, les gens pouvaient aussi surveiller l'accès des souterrains et le défendre grâce à un plan ingénieux et pratique.