Dim. 05 Fév. 2006, 20:55
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Il y a un type qui a écrit une thèse de 1439 pages sur la mine de Sentein. Tu devrais peut-être le contacter.
http://www.cilac.com/lettres/infocilac62.html a écrit :L'industrie minière du zinc en France, mi XIXe siècle à mi XXe siècle. Le cas de la mine de Sentein, Pyrénées ariégeoises.Il a aussi été question d'un "centre dâinterprétation" :
Claude Dubois, sous la direction du professeur Paul Benoit l' a soutenue le 30 septembre 2004, à l'Université de Paris I, Panthéon - Sorbonne devant un jury composé de Paul Benoit, Rémy Cazals, Anne-Françoise Garçon, André Guillerme, Robert Halleux et Denis Woronoff (président)
4 volumes, 1439 pages, dont 3 vol. de texte pour 1 035 p.
Résumé : A l'exception des Malines dans le Gard, la production minière de zinc en France repose sur la blende, minerai recherché par les métallurgistes continentaux lorsque les gisements calaminaires deviennent insuffisants, vers 1880. Ces mines profitent des réseaux de chemins de fer pour écouler leurs produits, de l'avènement de la perforation mécanique, des téléphériques, des progrès des appareils de séparation et de lavage des minerais, puis, après la Première Guerre mondiale, de la flottation. Un historique de chacune de ces techniques nouvelles est dressé. Le site de référence est la mine pyrénéenne de Sentein, qui produit 9,5 % du tonnage marchand français entre 1854 et 1953. Bien que la plupart des exploitants s'y conduisent comme des pirates, la nature des minerais et l'altitude les obligent souvent à se tenir à la pointe du progrès. C'est notamment le cas pour les premiers Anglais qui y investissent, ainsi qu'à Pierrefitte (Hautes-Pyrénées). Les sociétés Peà±arroya, Asturienne et Vieille Montagne prennent l'exploitation en main durant la Seconde Guerre mondiale. La baisse des teneurs et la chute des cours liée à la fin de la Guerre de Corée entraînent la fermeture de la mine en 1953, avant d'avoir pu y introduire les méthodes d'exploitation intensive américaines et malgré l'adoption pionnière en France d'un milieu dense.
Une version sur CD-Rom est prévue : s'adresser à l'auteur Contact : <!-- e --><a href="mailto:dubois.toulouse@wanadoo.fr">dubois.toulouse@wanadoo.fr</a><!-- e -->
http://www.histariege.com/sentein.htm a écrit :Le site minier du Bocard dâEylie qui fonctionna de 1853 à 1953 devrait devenir centre dâinterprétation du patrimoine industriel et minier (décidé en 1992)Historique très intéressant de l'exploitation minière dans la vallée du Biros :
<!-- m --><a class="postlink" href="http://refuge-araing.apinc.org/idx_photos-pgcd-cGc9aW5kZXgmaWQ9NDU_.html">http://refuge-araing.apinc.org/idx_phot ... 9NDU_.html</a><!-- m -->
On y parle d'Italiens et d'Espagnols vers 1914, mais pas d'Alsaciens.
Je suis un peu dubitative sur cette histoire d'"expulsion" d'Alsaciens. L'armée allemande avait besoin d'hommes. Ton grand-oncle n'aurait-il pas plutôt été fait prisonnier ? Mais alors sa famille ne l'aurait pas accompagné, du moins pas avant la fin de la guerre.
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