Dim. 04 Dec. 2005, 18:31
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maitreshadok a écrit :explication:
en effet dans le premier cas c'est un evenement ou il n'hexiste aucune replique physique immediate possible, (si tu donne un coup de pied dedans tu risques en plus de te faire mal) c'est injustifié comme si tu te fais agresser dans la rue et que l'on te met un couteau sous la gorge o๠que l'on te tombe dessus a 4 contre 1.
ce qui a mon avis justifie une plainte et je pense que c'est le raprochement que tu faisais
dans le deuxieme cas c'est tout a fait different, c'est un combat entre deux personne, certe c'est interdit par la loi mais cela reste un affrontement (souvent verbal au préalable). Tu as la capacité de répliquer soit en desamorcant le conflit avant d'en venir aux mains, soit en laissant monter et en répliquant physiquement. La pluspart de temps tu as eu le choix.
c'est l'une des façons de voir les choses. l'autre serait de se dire "j'avais pas à être sous la plaque, le plot n'avait pas à être dessus, on est quittes, je dépose pas plainte".
pour l'histoire du poing dans la gueule, supposons qu'on en arrive une altercation verbale, ca n'a rien de répréhensible. s'il me fout un poing dans la gueule, ca, ca l'est. j'ai alors le choix de lui mettre le mien également sur la tronche et de devenir hors la loi (la légitime défense n'étant pas invoquable, car différée dans le temps). si je préfère la carte de la légalité (parce que je veux pas d'ennuis, parce que j'aime pas la violence,...), déposer plainte serait il un signe de lâcheté?
Tout ca pour dire que c'est ambigà¼, que selon la situation on peut prôner l'une ou l'autre des attitudes, et que bien souvent, lorsqu'on est soi même protagoniste, les principes s'en vont bien vite aux oubliettes pour donner lieu à une déposition.
Nous entrerons dans la carrière,
Quand nos aînés n'y seront plus ;
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus.
Rouget de Lisle
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