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Interview d'un responsable de la RATP aujourd'hui dans le Parisien. Ils commencent à  reconnaitre que le terrain était pourri.

« Il n'y a pas de risque aux alentours »

FRANCIS GUITTONEAU, directeur du département projet à  la RATP
SPà‰CIALISTE des données techniques des chantiers de la RATP, Francis Guittoneau réaffirme le caractère totalement imprévisible de cet accident : « Les relevés topographiques et géologiques que nous avions faits étaient exacts. Mais là , nous sommes tombés dans une zone ou le calcaire était fractionné, de très mauvaise qualité », considère le directeur, « et rien ne pouvait nous indiquer qu'un tel accident allait se déclencher ». Présent à  la réunion publique hier soir, Francis Guittonneau a aussi pris la mesure de l'inquiétude des riverains : « L'endroit o๠l'on se trouve est une dalle de calcaire, cela ne réagit pas comme du sable. Donc, il n'y a pas de risque d'effondrement aux alentours. En revanche, il est possible que le choc ou les vibrations ressenties aient fait évoluer des fissures dans les immeubles avoisinants. Mais, en aucun cas, il ne faut interpréter cela comme un risque d'effondrement. Une nouvelle fois, les immeubles ont vibré, mais pas bougé. Et puis, de toute façon, les fondations des bâtiments sont très profondes, au-dessous du niveau du chantier o๠nous travaillons », insiste le directeur de département. Afin de sécuriser l'ensemble du site, la RATP a en outre décidé des mesures suivantes : « Un mur de ciment va être fait autour du trou, afin que le ruissellement des eaux de pluie ne pénètre pas », termine Francis Guittonneau, espérant que tout sera redevenu normal « pour la rentrée de septembre ».

A.M.

Le Parisien, lundi 17 février 2003

<!-- m --><a class="postlink" href="http://jdj.leparisien.com/jdj/Mon/PARIS/3827017.htm">http://jdj.leparisien.com/jdj/Mon/PARIS/3827017.htm</a><!-- m -->

J'aimerais pas être celui qui va faire le "mur de ciment" autour du bord du fontis...