Sam. 18 Jan. 2003, 08:27
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Journal du Viaduc
Publié le 13 janvier 2003 à 19:40
Citation :A raison de 4 mètres tous les trois jours, le viaduc se hisse vers le ciel. La 25e levée a été bétonnée sur la pile numéro 2. La barre des 100 mètres est franchie.
250 hommes du génie civil, rejoints par les équipes dâEiffel sur la rampe de lancement du tablier, donnent au chantier une allure dâusine à ciel ouvert. Tout le monde est dans les temps. Les équipes sont soudées. Le défi se réalise, jour après jour. "Nous avons atteint notre vitesse de croisière, commente Jean-Pierre Martin, le directeur du chantier. Sâélever de 4 mètres en trois jours, câétait le cycle prévu dans les calculs de départ. Aujourdâhui, toutes les équipes sont capables de lâassurer. Câest la preuve que les estimations étaient justes, les compétences soigneusement sélectionnées et les outils bien adaptés."
La ligne dâavancement des travaux sur la feuille du planning montre combien dâopérations il faut coordonner pour obtenir ce résultat. Câest impressionnant.
Le fait dâavoir décidé de constituer 7 chantiers (un par pile) était le bon choix.
Chaque équipe est stimulée par la montée des autres. Sans compétition, mais avec la fierté de réussir dans les temps, les hommes se concentrent sur lâouvrage.
Parmi les opérations délicates : la montée des grues. Toujours au-dessus du sommet des piles, elles doivent être régulièrement rehaussées. oÂn sâappuie sur une large structure de béton. Il sâagit de suivre une arête sur des centaines de mètres de hauteur : un exploit encore jamais réalisé. Et plus oÂn monte, plus lâengin est instable. Il faut "braconner". Les "bracons" sont des pièces de métal qui fixent le corps de la grue à la circonférence de la pile. oÂn dirait une passerelle entre ciel et terre, un trait dâunion qui unit lâouvrage à son bâtisseur. "Pour rehausser une grue de 30 mètres, oÂn sâétait donné une semaine. Nous avons réussi en quatre jours", se réjouit Jean-Pierre Martin.
Autre défi que les hommes du viaduc doivent encore réaliser : les têtes de piles. Ceci concerne les 12 derniers mètres. Les ultimes levées de béton sont délicates. La pile, creuse jusque-là , devient pleine. A ce niveau, elle doit recevoir la charpente métallique qui soutient le tablier pendant les phases de construction. Les forces s'exerçant entre le fer et le béton vont être énormes. Il sâagit dâêtre très précis au moment de noyer dans la tête de béton les inserts métalliques qui seront chargés de transmettre ces efforts. Les premières opérations oÂnt actuellement lieu sur la pile numéro 7. Elles serviront de tests et permettront de valider les calculs et les méthodes pour lâensemble de lâouvrage.
Un an après le début des travaux, les équipes sont dans le rythme tendu qui avait été prévu. 49 000 m3 de béton oÂnt déjà été coulés. Il en reste presque autant à mettre en Åuvre...
4Source : Journal du Viaduc - Eiffage
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