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2 Belial LOUL			0

Dernière vérification en ligne pour s'assurer que les conditions de navigation permettent la circulation des navettes maritimes aujourd'hui, et nous voilà partis en train vers le sud d'Osaka. Nous empruntons un second train local à la livrée personnalisée pour cette ligne, elle est magnifique. 


En traversant la petite ville portuaire, je constate la fameuse gestion des risques à la japonaise, que j'avais étudié en licence de géographie il y a quelques années : Le talus pourrait s'ébouler sur les maisons ? Pas grave, nous avons du béton !


L'île que nous visitons ce jour est assez peu fréquentée, connectée par une compagnie maritime qui n'assure que 3 à 6 départs par jour, lorsque la mer est calme. 

 
C'est un havre paisible, loin de l'effervescence des grandes métropoles. Aucun habitant ne réside ici, et le dernier hôtel semble avoir été abandonné. 

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Cette île est remarquable en raison de son patrimoine historique. Cet emplacement stratégique avait en effet été largement aménagé comme position défensive au XIXe siècle. Les bâtiments militaires désormais à l'abandon sont accessibles légalement, avec quelques barrières sur des espaces en moins bon état. N'oublions pas que la prévention au Japon est prise très au sérieux avec des myriades de panneaux partout (nous en reparlerons sur un post futur). Des lampes sont même disponibles sur un présentoir pour s'aventurer en souterrain (et bien évidemment elles reviennent systématiquement). 

 


C'est comme ça qu'on fait des photos urbex pour Insta ?   : 

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Et c'est donc ici que nous avons trouvé totalement par hasard des carrières souterraines au Japon. Leur développement étant très restreint, l'exploitation s'est peut-être faite à la lumière du jour uniquement, afin de construire les bâtiments militaires. 






Je n'ai pas pu pousser l'explo dans l'une d'entre elle, car elle était jonchée de déchets. Je n'était pas chaud de ramper sans manche avec une certaine méconnaissance de la faune locale, d'autant plus après quelques rencontres sur cette île.

L'une des barrières de défense côté mer semble avoir été bombardée. 

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  Partie déconseillée aux arachnophobes. Nous avons croisé de multiples petites bêtes prêtes à nous dévorer (au minimum) : araignées toutes mignonnes et leurs cocons pleins de bébés, grillons énormes, crabes, frelons japonais (connus pour leur agressivité, mortels)... Nous n'avons pas vu les vipères mortelles qui peuplent cette île cependant, ouf.