Lun. 16 Oct. 2017, 20:23
0 | 0 | ||
(Lun. 16 Oct. 2017, 18:29)Jahirange a écrit : N’était alors pas les obligés du pouvoir quand le Conseil changeait. Aucune pression du pouvoir si en plus ils étaient inamovibles.
Le conseil n'a le pouvoir que depuis 1977. Avant il n'y avait pas de maire, c'est le préfet qui administrait Paris, et le préfet c'est l'Etat. Ca ne veut pas dire qu'il n'est pas susceptible de sauter lors de l'alternance, mais déjà l'Etat ça n'est pas le gouvernement, et la multiplication des intermédiaires dilue et disperse quand même vachement. En bout de chaîne, les membres d'une obscure commission qui tient lieu de société savante officielle étaient relativement protégés de l'humeur majoritaire et de l'épuration des lendemains de victoire.
Ce qui est sûr c'est que les remarques étaient autrement argumentées quand les membres étaient nommés sur leur science de l'histoire de la ville. Qu'on les gardât plus longtemps qu'un mandat (4 ans au tournant du siècle) était une bonne chose. Qu'on ait attendu qu'ils aient dépassé le stade de la sénilité pour les virer n'était toutefois pas raisonnable.